cosignée par Julien Aubert, Thibault Bazin, Valérie Beauvais, Émilie Bonnivard, Ian Boucard, Jean-Claude Bouchet, Valérie Boyer, Xavier Breton, Bernard Brochand, Fabrice Brun, Josiane Corneloup, François Cornut-Gentille, Bernard Deflesselles, Fabien Di Filippo, Jean-Pierre Door, Marianne Dubois, Pierre-Henri Dumont, Daniel Fasquelle, Claude de Ganay, Jean-Jacques Gaultier, Philippe Gosselin, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Valérie Lacroute, Constance Le Grip, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Jean-Louis Masson, Éric Pauget, Guillaume Peltier, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Didier Quentin, Nadia Ramassamy, Frédéric Reiss, Vincent Rolland, Antoine Savignat, Raphaël Schellenberger, Jean-Marie Sermier, Éric Straumann, Guy Teissier, Jean-Louis Thiériot, Laurence Trastour-Isnart, Patrice Verchère, Arnaud Viala, Michel Vialay & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, La France n’a pris que tardivement conscience de la nécessité de protéger ses entreprises stratégiques.
L’affaire Alstom a été, à ce titre, particulièrement symptomatique d’un angélisme qui nous a conduit à perdre le contrôle d’une entreprise pourtant vitale pour notre souveraineté économique, notre défense nationale et notre indépendance énergétique.
Une telle perte de souveraineté n’aurait été possible dans aucune autre grande puissance économique.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de covid‑19 fait apparaître au grand jour ce qu’il en coûte d’avoir perdu sa souveraineté économique : la production de matériel médical et de médicaments, les plus essentiels et parfois les plus simples sont indisponibles sur notre territoire et nous laisse totalement dépendants de partenaires économiques donnant, et c’était prévisible, la priorité à leur population.
Pourtant, depuis que la France a ouvert et libéralisé l...
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