Alors qu’elle a connu une exécution favorable en 2019, en lien avec un environnement financier favorable, les crédits et les acteurs de la mission Aide publique au développement sont fortement mobilisés pour la réponse internationale à la crise sanitaire.
En effet, ce sont plus les conséquences économiques que sanitaires qui inquiètent pour les pays en développement.
Alors que de nombreux pays ont su réagir rapidement et que peu de cas de contamination sont dénombrés en Afrique, la baisse du court des matières premières, la fermeture des marchés de capitaux et la baisse des transferts financiers de diasporas présentes dans le monde entier risquent de fragiliser les économies de ces pays.
L’aide au développement, par son rôle contracyclique, doit permettre d’atténuer ces effets délétères.
À cette fin, la France a réorienté une partie de son aide vers l’investissement dans les structures sanitaires, en particulier au sein de ses dix-neuf pays prioritai...
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