cosignée par Frédéric Barbier, Aurore Bergé, Jean-Louis Bourlanges, Pascale Boyer, Yaël Braun-Pivet, Anne Brugnera, Pierre Cabaré, Mireille Clapot, Alain David, Christophe Di Pompeo, Nicole Dubré-Chirat, Françoise Dumas, Stella Dupont, Olga Givernet, Fabien Gouttefarde, Brahim Hammouche, Rodrigue Kokouendo, Fiona Lazaar, Nicole Le Peih, Vincent Ledoux, Marion Lenne, Jacques Maire, Denis Masséglia, Sereine Mauborgne, Jean François Mbaye, Valérie Petit, Natalia Pouzyreff, Isabelle Rauch, Véronique Riotton, Laurianne Rossi, Marie Silin, Sylvain Templier, Stéphane Testé, Valérie Thomas, Élisabeth Toutut-Picard, Nicole Trisse, Nicolas Turquois & Stéphane Vojetta
Mesdames, Messieurs, Le 1er février 2021, les forces armées birmanes ont pris de court le reste du monde en dirigeant un coup d’État contre leur gouvernement civil élu.
Très rapidement, elles ont procédé à l’arrestation de centaines de personnes, dont le président de la République U Win Myint et la Conseillère pour l’État, Daw Aung San Suu Kyi ; transféré l’ensemble des pouvoirs au commandant‑en‑chef des services de défense, qui a immédiatement proclamé l’état d’urgence pour un an, annulé les résultats des élections générales du 8 novembre 2020 ; interdit les chaînes d’information étrangères ; bloqué internet et les réseaux sociaux.
Cet effondrement de l’État de droit constitue pour la Birmanie une inversion du cours de son Histoire.
Depuis la décolonisation en 1948, l’armée se pose en garante de l’indépendance et de l’unité de la nation, mosaïque d’ethnies complexe.
Après plusieurs décennies d’appels de plus en plu...
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