Les amendements de Elsa Faucillon pour ce dossier
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Telles sont les mesures que vous proposez de mettre en place, monsieur Dumont. Il existerait a priori des gens qui ne méritent pas le droit d'asile.
Le droit sert justement à garantir le droit de chacun à se défendre et à jouir des mêmes droits que les autres, ainsi que d'une procédure à égalité. Tel est exactement le sens de l'amendement proposé par nos collègues du groupe La France insoumise.
Avec l'article 6, nous assistons à une accélération de la réduction des droits des demandeurs d'asile et à une aggravation de la sortie du droit commun. En effet, le délai de recours contre les décisions administratives est de deux mois. Or il est proposé, en l'espèce, de réduire à quinze jours un délai de recours qui avait déjà été ramené à un...
Il tend à supprimer les alinéas 1 à 10. Mme la rapporteure justifie la réduction des délais de recours par un souci d'humanité ! Mais je me souviens l'avoir entendue expliquer qu'on gardait les mineurs dans des centres de rétention pour les protéger des filières, au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant… Bref, j'ai un doute sur ce prétendu so...
Quoi qu'il en soit, le recours à ce procédé est particulièrement peu adapté au contentieux de l'asile, dont l'oralité est une composante importante. Alors qu'il s'agit d'un public vulnérable, il s'agirait là de remettre en cause ce principe essentiel du droit qu'est la présence physique de celui qui doit se défendre.
Cet amendement, de repli également, vise à limiter le recours à la procédure accélérée. Ramener la durée de la procédure de six mois à quinze jours revient aussi, nous pouvons tous le concevoir, à diminuer les garanties. Aussi proposons-nous de limiter la procédure accélérée aux seuls cas de fraude sur l'identité, de demandes manifestement info...
J'ai déjà parlé de l'aggravation d'une justice d'exception pour les étrangers. Cet amendement vise, pour rentrer dans le droit commun, à rétablir un délai de recours de deux mois.
Par cohérence, je souhaitais réitérer la proposition que j'avais faite en commission. Que toutes celles et ceux qui pensent qu'en droit administratif, un délai de recours de quinze jours est suffisant proposent et votent le même délai pour l'ensemble des litiges de nos concitoyens, qu'il s'agisse du permis de conduire, des assurances ou de l'as...
Ce que je remarque, et je crois que cela va se vérifier au cours de l'examen des différents articles, c'est qu'à force de prôner la haine et le rejet de l'autre, on finit par mettre en danger les droits de toutes et tous. Et c'est ce que vous faites !
Il est évident que c'est notre définition du concubinage qui prévaudra pour analyser la situation de ces personnes. Mais, quand vous nous expliquez que le concubinage est une notion évanescente, c'est d'abord une vision bien triste de l'amour que vous nous donnez, monsieur Aubert,
mais cela montre surtout qu'à chaque fois que vous essayez de réduire les droits de quelques-uns, vous réduisez les droits de toutes et tous. C'est très clair ici.
Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues, une humanité en mouvement étant un facteur de paix, l'être humain n'est pas assigné à résidence, nous rappelle la Déclaration universelle des droits de l'homme. Or ce projet de loi bafoue le droit à la mobilité, liberté pourtant fondamentale, qui semble...
Pour rappel, lorsque les réfugiés syriens sont arrivés, en 2015 – le président Ferrand rappelait tout à l'heure les photographies de l'enfant mort sur une plage, que l'on pouvait voir dans les médias – , la France, signataire de la convention de Genève, s'est engagée sur un nombre assez faible de relocalisations. À ce jour, elle n'a respecté qu...