Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier

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Je vous propose de compléter l'alinéa 61 par les phrases suivantes : « Afin de prévenir les conflits, la France s'engage plus fermement pour respecter et faire respecter le droit international humanitaire, et à créer un statut international du personnel humanitaire. Elle s'engage également à tenir une position constructive pour mettre fin aux c...

Comme l'indique un rapport de nos anciens collègues Pierre Lellouche et Karine Berger, consacré, en 2016, à l'extraterritorialité de la législation américaine, cette question est au c? ur de la mondialisation telle qu'elle se construit, surtout parce que le dollar, qui circule aujourd'hui partout dans le monde, appartient à un État qui peut int...

Ça n'a pas convaincu le Gouvernement. Dommage ! Il aurait fallu qu'un membre de la majorité fasse partie des signataires du rapport !

Nous avons bien compris que la composition de la commission ne relevait pas directement du domaine législatif. Nous pensons cependant que la loi peut inciter l'exécutif, l'encourager, voire le contraindre à faire preuve d'une certaine rigueur au moment de mettre cette commission en place. Dans cette perspective, les députés communistes propose...

Peut-être est-ce en raison de l'heure tardive, mais j'ai besoin d'une explication de texte. Je ne comprends pas ce que signifie la formule « une représentation équilibrée de chaque sexe » proposée par l'amendement no 356. En revanche, je sais exactement ce que signifie la parité absolue pour la composition de la commission : la présence d'autan...

Les députés communistes ont tout fait pour qu'il en soit autrement, mais au terme des débats, je tiens par cet amendement à mettre en relief le manque de sincérité qui consiste à proposer une loi dite de programmation alors qu'elle ne programme rien du tout. Le tableau figurant à l'alinéa 5 de l'article 1er est censé faire apparaître la progres...

Nous y voilà. Une loi sur l'aide publique au développement est arrivée ! Nous avons bien cru qu'elle ne viendrait jamais. Comme l'Arlésienne : on en parlait, mais personne ne l'avait jamais vue. Cette loi a d'ailleurs mis tellement de temps à parvenir jusqu'à nous qu'elle en porte les stigmates : une très large part du cadre de partenariat glo...

Car notre pays a souvent eu recours à la ruse de l'ingérence militaire, voire humanitaire, pour sécuriser ses intérêts, comme quand elle se préoccupait de l'uranium au Niger – et que penser de son action en Libye ? Monsieur le ministre, que vous indiquiez dans le projet de loi que la France se réserve le droit d'intervenir partout ou que vous ...

… tout cela nous inquiète beaucoup au regard du rôle que se donne notre pays, celui d'un État pourvoyeur d'aide publique au développement. En effet, qui dit instrument de puissance au service de la France dit forcément instrument au service des intérêts de la France. C'est ainsi que nous avons compris les notions d'« exigence accrue vis-à-vis ...

… mais les effets négatifs deviennent insoutenables. Les limites de la planète ont été atteintes, on ne peut plus continuer ainsi. Il faut désormais travailler à la construction d'un autre avenir. L'aide publique au développement devrait être un outil permettant d'aller collectivement de l'avant pour que toute l'humanité vive correctement sur n...

Cette religion nous mène droit à la catastrophe. Il faut changer nos indicateurs pour prendre en compte d'autres critères que la seule production de valeur ajoutée. Des statistiques comme l'indice de développement humain devraient être utilisées en priorité pour sortir de cette impasse. Bien d'autres pistes de réflexion et indicateurs existent.

Le projet de loi n'en parle pas alors que la France pourrait utiliser ces indicateurs alternatifs pour mesurer la réussite de ses projets. Ayant ainsi dépassé concrètement le PIB, nous pourrions aider les pays les plus pauvres à se développer autrement, peut-être même en sautant l'étape productiviste et extractiviste dans laquelle nous sommes e...