Les amendements de Rémi Delatte pour ce dossier

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Monsieur le garde des sceaux, « parlons justice » ! C'est le nom de la nouvelle concertation que le Président de la République et vous-même venez de lancer, qui s'inscrit dans la lignée de ces débats et chantiers qu'à six mois de la fin de la législature, le Gouvernement semble découvrir.

Parlons, parlons encore, parlons toujours ! Mais au fond, où est l'action ? Elle paraît bien modeste eu égard à l'urgence et à son acuité en matière pénitentiaire. J'en veux pour preuve les 15 000 places de prison supplémentaires promises par le Président de la République et abandonnées dans des cartons déposés au ban des promesses non tenues.

…comment garantissez-vous l'exécution des peines ? Pour enfin redonner tout son sens à la peine d'emprisonnement, celle-ci doit être réelle et démarrer dans de courts délais. Pourquoi n'envisagez-vous pas de placer dans des établissements fermés les personnes sous bracelet électronique – ceux-là mêmes que vous renvoyez aujourd'hui dans les qua...

…où ils ont commis leurs méfaits et où leurs victimes tentent de continuer à vivre ? Quels chantiers allez-vous entreprendre pour la réinsertion, que ce soit au travers de la formation, du travail des personnes détenues ou de la revalorisation du métier d'enseignant en milieu pénitentiaire ? Enfin, comment comptez-vous assurer la sécurisation...

Monsieur le Premier ministre, je souhaite vous interpeller sur les prédations économiques, de plus en plus importantes et fréquentes, qui visent l'ensemble de nos secteurs d'activité, particulièrement ceux dans lesquels notre pays excelle toujours. Il peut s'agir, comme dans le cas de la société Essilor International, implantée à Dijon, d'un m...

Ma question s'adresse à la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Certains d'entre eux ne sont pas revenus dans une salle de cours ou dans un amphithéâtre depuis près de dix mois. Pour beaucoup, c'est la solitude, la fin des petits boulots, la précarité, l'isolement et une profonde remise en question. Sur tou...

Derrière leurs matricules, il y a des femmes et des hommes qui doutent. Ceux qui constituent nos forces de l'ordre et de sécurité intérieure doutent du sens de leur mission quand ils entendent des irresponsables prôner leur désarmement quelques jours avant qu'ils aient à intervenir sur des scènes de guérilla urbaine face à des armes lourdes.

Ils doutent de la reconnaissance de la société quand ils font l'objet de procès très injustes en violences, en racisme, en inaction, forcément généralisés, et que, dans le même temps, ils ne reçoivent pas de leur ministre le soutien spontané, ferme et sans ambiguïté qui doit leur être apporté. Nous saluons le professionnalisme, le sang-froid e...

À côté du soutien de la représentation nationale, il manque aujourd'hui aux forces de l'ordre le soutien sans faille de l'exécutif. Ce soutien doit être moral en réaffirmant toute la noblesse des métiers de la sécurité intérieure et la permanence de l'état de droit. Il doit être aussi législatif, par exemple en étendant la qualification d'outra...

Monsieur le Premier ministre, après la journée du refus de la misère, la journée mondiale des pauvres, le 17 novembre dernier, nous a rappelé que derrière les rapports – dont ceux très pertinents de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale – et les chiffres, il y a ce que vivent 9 millions de Français de tous âges, éloig...

Madame la ministre des solidarités et de la santé, notre système de santé est dans un état critique, et bien des personnels sont au bord du burn-out. Je veux rendre hommage à tous ces professionnels – médecins, infirmiers, aides-soignants, urgentistes – , ces femmes et ces hommes qui permettent à la France de disposer d'un système de santé des ...

... voilà ce que la presse de notre pays titre depuis deux jours. Du jamais vu, en effet, mais, cette augmentation, les Français, eux, l'ont bien vue venir. Ils l'ont vue venir à travers vos discours de culpabilisation permanente de ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture pour aller au travail, surtout en milieu rural.

Ils l'ont vue venir avec vos mesures fiscales punitives : 3,7 milliards d'euros d'augmentation des taxes sur les carburants des particuliers en 2018 et 2 milliards supplémentaires prévus dans votre budget pour 2019, soit, d'ici à 2022, près de 15 milliards de hausse des taxes sur les carburants ! Ainsi, au-delà de la flambée du baril de pétrol...

Alors, ce soir, soutiendrez-vous l'amendement de gel des taxes sur les carburants en 2019, présenté par Les Républicains ?

Monsieur le Premier ministre, le candidat Emmanuel Macron s'était fait fort d'être le Président du pouvoir d'achat. Or, aujourd'hui, les Français voient leur pouvoir d'achat régresser. Le compte n'y est pas, puisqu'ils payent 1,7 point de contribution sociale généralisée – CSG – en plus, sans aucune contrepartie, notamment pour les retraités.

Le compte n'y est pas pour les familles, qui subissent le coup de rabot sur les aides personnalisées au logement et bientôt celui sur la prestation d'accueil du jeune enfant.

Le compte n'y est pas dès lors que les automobilistes sont soumis à une hausse sans précédent du prix des carburants, du tarif des péages autoroutiers, sans oublier le forfait de post-stationnement.

Le compte n'y est pas quand les usagers doivent supporter une augmentation des prix de l'énergie, des timbres, des assurances, des mutuelles et du tabac.

Le compte n'y est pas quand le point d'indice de la rémunération des fonctionnaires est gelé, comme le sont les pensions de retraite. Le Président Macron déclarait hier : « Je ne suis pas obsédé par le fait qu'[… ]on ne me fasse pas confiance sur le pouvoir d'achat ». Voilà qui en dit long ! Sa déclaration sonne comme un aveu d'échec. Monsieu...