Interventions sur "électrique"

602 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...n de l'hydroélectricité est de x mais dans la mesure où elle participe à la stabilisation du système, le coût réel est plus bas. Alors que le coût de production de l'hydroélectricité est de 30-35 euros, il est peut-être de 20 euros parce que les Français, les Allemands et les Espagnols en ont besoin. Si nous demandions à ces pays s'ils sont prêts à payer pour que la France garde une capacité hydroélectrique, ils répondraient affirmativement pour éviter un blackout. Si on veut tenir un raisonnement global, il faut avoir accès à des chiffres globaux. Vous dites que toutes les études sont fausses parce qu'orientées selon le commanditaire. Si le MW est à 36 euros, le chiffre est intéressant pour cibler la production mais cela ne dit rien des arbitrages de financement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...bliques au CEA. Dans le rapport d'activité de cet institut entièrement dédié à la transition énergétique, il est indiqué que « l'usage croissant des sources intermittentes, la raréfaction des ressources naturelles et la problématique environnementale nous placent en face de verrous technologiques et économiques. Pour les lever, au Liten, nous portons une vision globale de l'ensemble des vecteurs électrique, thermique et gaz en termes de production, de stockage et de gestion, associée au développement de technologies en rupture ». Dans le chapitre consacré à l'efficacité énergétique, chère à notre rapporteure, il est écrit : « Gérer l'intermittence des énergies renouvelables est un cap décisif pour les mettre en œuvre dans des réseaux. Le Liten s'attache à stocker l'énergie produite par diverses so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

...et de développer des solutions de stockage. Les mêmes rétorquent que ce stockage sera hors de prix, si bien que les EnR coûteront très cher, aussi bien en matière de production que de stockage, et seront bien moins compétitives que les solutions historiques comme le nucléaire. Quel est votre avis sur cet argumentaire, qui questionne profondément notre stratégie de développement des EnR, notamment électriques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

...c ancien. Une réélectrification devrait être effectuée dans le cadre des nouvelles installations, dont les normes techniques sont très performantes. La consommation de chauffage étant très réduite, l'utilisation de technologies carbonées n'y aurait pas de sens. Entre les deux, la production de chaleur demeure très carbonée. Sauf erreur de ma part, il s'agit de réduire la consommation énergétique électrique dans le parc ancien sans conversion à d'autres sources carbonées – à travers l'isolation thermique notamment –, puis, d'opérer la bascule d'une chaleur aujourd'hui carbonée vers une chaleur qui ne l'est pas et, enfin, de faire en sorte que les sources d'énergie des bâtiments neufs soient à la fois décarbonées et très peu voire absolument pas énergivores. En l'état, de quelles possibilités dispos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

Je souhaite revenir un instant sur la question du stockage de l'énergie. Je ne sais pas si votre discours est optimiste ou réaliste mais, comme l'a dit Mme la rapporteure, il diffère de ce que nous avons entendu. Sur quels fondements raisonnez-vous ? J'ai entendu parler d'une hypothèse de10 millions de véhicules électriques d'ici 2035.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

...otre vision de l'usage des batteries et des stockages ? Si nous ne parvenons pas à mettre en place une politique aussi volontariste compte tenu de l'enjeu financier que représentent l'aide au renouvellement des véhicules des particuliers, la transformation des lignes industrielles des constructeurs automobiles et des infrastructures de recherche partout en France – tout ce qu'implique le véhicule électrique – qu'en est-il de votre scénario sur le stockage et la complémentarité avec l'intermittence des EnR ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

D'aucuns assurent que pendant une période de l'année, le vent peut ne pas souffler sur toute l'Europe pendant trois ou quatre jours. En cas pic de consommation, une réduction trop importante du nucléaire, un arrêt des centrales à charbon et une utilisation à plein régime de l'hydraulique en hiver peuvent faire que la production électrique soit inférieure à la consommation. En moyenne, cela passe, bien sûr, mais quid de la gestion des pics ? Aujourd'hui, la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) ne met pas en avant la production d'énergies renouvelables stockables sous forme de gaz ou en biomasse. Certains estiment donc qu'il existe un vrai risque compte tenu de l'effet contra-cyclique du photovoltaïque et qu'en hiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

J'en reviens quant à moi au débat sur les 30 % ou 50 % d'énergies renouvelables dans le mix énergétique au niveau européen. Qui pilote tout cela ? Est-ce que quelqu'un, au niveau européen, a une vision, en fonction des interconnexions actuelles et à venir, de la stabilité future du réseau électrique européen interconnecté ? Qui en a la responsabilité et comment la France contribue-t-elle à cette réflexion ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...eur adjoint de l'Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE). Cet organisme a été créé en 2006, notamment en tant que plateforme d'échange d'informations pour les acteurs industriels et politiques de la transition énergétique des deux pays. Son champ couvre l'éolien, le solaire photovoltaïque et le biogaz, de même que l'intégration des énergies renouvelables au marché du système électrique, le stockage de l'énergie, la sécurité, l'approvisionnement. Par sa situation géographique, son importance démographique, économique et politique, l'Allemagne est le pays dominant, en tout cas un pays éminent en Europe. Il est donc logique que ce pays soit un étalon de comparaison de la politique de la transition énergétique. Quels sont les résultats de cette politique et quels enseignements en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

. Monsieur Marignac, pouvez-vous réagir sur ces deux points ? Premièrement, pour les EnR électriques, à condition qu'elles accompagnent une demande et viennent en complément d'un supplément de demande. Deuxièmement, lorsque vous affichez un coût de parité réseau, vous oubliez une partie du coût.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

. J'entends que l'on dise que l'électricité a du sens, parce qu'elle est décarbonée. Je suis d'accord que le mix électrique est un atout en France, mais vous avez dit à plusieurs reprises qu'il n'était pas intéressant d'agir pour réduire la consommation énergétique. Avez-vous un intérêt à la production ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

...imerais avoir votre avis sur cet amendement. Ma dernière question concerne la canicule que nous avons connue il y a quelques jours. Nous affrontons le réchauffement climatique et avons besoin non seulement de mieux prévoir les problématiques météorologiques, mais aussi de gérer toute notre consommation d'énergie. Je rappelle qu'il y a tout de même eu beaucoup de perturbations dans l'alimentation électrique. Si je prends le cas du Lot, à Figeac, nous avons connu 30 minutes de coupure de courant, parce qu'après le travail, tout le monde essayait de mettre la climatisation à fond à la maison. Cela peut arriver et que nous devons l'anticiper. Aujourd'hui, malgré un ensoleillement optimal, les parcs photovoltaïques français n'ont pas pu fonctionner à leur maximum de capacité, c'est-à-dire 6 200 mégawat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

– Merci de vos réponses. Il me reste les questions des internautes à poser. Je vais être brève, et vous remercie d'être également brefs dans vos réponses. Voici les deux premières. Un internaute demande quels sont les soutiens à l'innovation pour la filière hydroélectrique. Cette filière existe déjà bien sûr, mais aujourd'hui beaucoup de citoyens pensent qu'il faudrait investir plus dans l'hydroélectrique pour les années à venir. La deuxième question est ainsi posée : « envisagez-vous un meilleur soutien aux avancées technologiques relatives au traitement chimique et non mécanique du plastique ? » La question peut s'adresser à l'État mais vous qui êtes des cherche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...ait que celle-ci ne fut pas, selon son initiateur lui-même, « un dîner de gala ». N'est-ce pas ce que les manifestants des ronds-points, à l'automne dernier, ont finalement ressenti ? La transition écologique n'est-elle pas en quelque sorte inégalitaire ? Dans le même temps, pour des pays comme la Chine ou l'Inde, il s'agit au contraire d'une dynamique de consommation énergétique, en particulier, électrique, dans laquelle les énergies fossiles ont encore toute leur place. Des concepts plus simples mais aussi plus robustes comme l'indépendance énergétique, la croissance et le progrès économique et social ont suscité des choix d'investissement à long terme dont nous bénéficions encore. Quels investissements sont-ils caractéristiques de la transition énergétique en France et en Europe ? Comment passer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Vous disiez en préambule qu'il était important de ne pas se tromper de méthode, mais, en résumé, votre propre méthode consisterait à consacrer tout l'argent investi dans le développement des énergies renouvelables électriques à la réduction des émissions de carbone.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...accord, il ne s'agit donc pas seulement de l'efficacité énergétique. Vous avez aussi dit qu'il était difficile de concurrencer le marché de l'électricité car l'industrie du XXe siècle offrait une très bonne qualité de services. Autrement dit, le nucléaire historique, qui offre actuellement une électricité peu chère avec un service permanent, est difficile à concurrencer physiquement avec des EnR électriques. Est-ce que cette reformulation travestit votre pensée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Je souhaiterais bien comprendre les enjeux du stockage. L'expert climatologue que nous venons d'auditionner expliquait que nous pouvions rester quatre jours sans vent ou, selon une thèse, un mois avec des vents faibles. Si je l'ai bien comprise, la solution du stockage avec des véhicules électriques permettra de circuler, malgré un manque de vent – les véhicules électriques stockent l'électricité –, mais elle n'aidera pas pour d'autres usages. Envisagez-vous le véhicule intelligent comme un moyen de réinjecter de l'électricité stockée dans le réseau, par exemple pour se chauffer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

J'ai du mal à comprendre votre message car je pensais que la massification du véhicule électrique était une solution de stockage. Le stockage, qui est tout de même une clé pour gérer l'intermittence, permettrait de lisser la consommation, mais pas de faire face à un choc. Selon vous, le nucléaire sera en concurrence avec d'autres énergies électriques décarbonées, ce qui supposerait d'en réduire la part. La PPE a ainsi opté pour une part de 50 % du nucléaire, tout en massifiant l'éolien et le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

Avez-vous modélisé l'impact de la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie sur les émissions de carbone ? La loi a reporté à 2035 la réduction à 50 % de la part de l'énergie nucléaire dans le bouquet électrique, et le Gouvernement va adopter la programmation pluriannuelle de l'énergie dans la foulée. Les conséquences de la forte augmentation de production d'électricité photovoltaïque et éolienne, offshore et terrestre, sur les émissions de CO2 doivent pouvoir se modéliser.