Interventions sur "électrique"

602 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Perrot, rapporteur pour avis (paysages, eau et biodiversité) :

...solument nécessaire, qui vient en appui de nos collectivités dans nos petits territoires qui en ont fort besoin. Je n'ai pas franchement trouvé de réponse à mes interrogations s'agissant des moyens de contrôle à votre disposition, au regard des fonds publics alloués, pour s'assurer de la bonne tenue des projets dans leur globalité. Sur le sujet, très peu abordé, des concessions de barrages hydroélectriques, j'aimerais avoir votre position quant à la mise en œuvre de ces concessions. S'agissant de l'eau et des agences de l'eau, quelle politique comptez-vous mener pour remédier à la contrainte résultant du plafond « mordant » sur les ressources des agences de l'eau ? Vous l'avez dit, l'eau paye l'eau, mais pas seulement. Dans la période de crise que nous traversons et compte tenu des évolutions cli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru, rapporteur :

...diversifier leurs sources d'approvisionnement : les États-Unis peuvent ainsi bouleverser le marché de l'énergie en exploitant leurs grandes réserves de gaz de schiste. Hormis la vulnérabilité particulière de ces pays, accrue par les tensions géopolitiques persistantes entre la Russie et l'Ukraine, l'Europe de l'énergie connaît une situation d'interdépendance plutôt que de dépendance, les réseaux électriques étant interconnectés, et la dépendance au gaz russe étant réelle, mais réciproque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson, rapporteure :

...reprenons à notre compte plusieurs propositions de l'Institut Jacques Delors, parmi lesquelles : – la rénovation de la moitié des bâtiments éducatifs d'ici à 2024 (300 milliards d'euros) ; – la rénovation énergétique intégrale des logements de 4 millions de familles en précarité énergétique d'ici à 2024 (200 milliards d'euros) ; – le développement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques, avec l'objectif de disposer d'au moins un million de bornes de recharge d'ici à 2070 (10 milliards d'euros). La « vague de rénovation », qui sera présentée par la Commission à la fin de l'année 2020, doit être l'occasion d'annoncer des projets de cette envergure. Parallèlement à ces investissements, il serait opportun de réviser la directive sur la performance énergétique des bâtiments pour y ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru, rapporteur :

... Les brevets des énergies renouvelables sont détenus à 29 % par la Chine et da ns nombre de secteurs industriels associés à la transition énergétique (métallurgie, chimie, etc.), les acteurs de l'Union européenne perdent progressivement en compétence. On le voit en particulier pour les batteries, jusqu'à ce que soit créée l'alliance européenne pour la batterie, et les transformateurs électriques, secteur dominé par la Chine. Les règles de marché que l'Union européenne s'est imposée l'ont fragilisée face à l'appétit de certains pays tiers. Elle a affaibli les acteurs industriels européens dans un marché ouvert, face à des filières industrielles de pays tiers très organisés bénéficiant de l'appui de leurs gouvernements, qui ont pris de larges participations dans des secteurs stratégiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson, rapporteure :

...s des pays tiers et rend encore plus opportune l'inflexion de la philosophie de la Commission en matière de politique industrielle, qui met l'accent sur l'autonomie de l'Union dans les secteurs stratégiques. Précurseur de ce changement de logique, le projet d'alliance de la batterie lancé en 2017 a vocation à doter l'Europe d'une capacité indépendante de production de batteries, pour la mobilité électrique mais aussi pour le stockage de l'énergie. Cette plateforme de coopération s'est développée grâce au nouvel outil de politique industrielle de l'Union européenne, appelé PIIEC (projet important d'intérêt européen commun), qui permet notamment de bénéficier d'aides d'État et un accès privilégié aux financements européens. Dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle de la Commission, il ser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ation la croissance de la dépendance au gaz, notamment russe, avec les choix de soutien public et d'investissement des vingt dernières années en faveur d'énergies renouvelables intermittentes et non-pilotables comme l'éolien. Je crois que la transparence s'impose. Je ne partage pas en revanche toutes les analyses du rapport sur la transition énergétique, notamment sur les capacités de production électrique décentralisée. Nous pouvons cependant nous retrouver sur les principales recommandations qui sont considérées comme prioritaires dans le rapport. Je reviendrai sur deux éléments. Premièrement, si nous visons plus d'indépendance énergétique européenne et si nous voulons décarboner l'Europe, il faut investir massivement dans la baisse de nos consommations énergétiques et l'efficacité des usages de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson, rapporteure :

...z parlé des bâtiments et des transports. Concernant les bâtiments éducatifs, les propositions de l'institut Jacques Delors sont très intéressantes. Sur le sujet des transports en commun, je ne suis pas favorable à la gratuité des transports, mais plutôt à des aides. Nous n'avons pas parlé que des transports collectifs : nous avons fait également référence aux transports par véhicules, notamment électriques. Il y a plusieurs éléments à développer : la fabrication de batteries dans l'Union européenne et non en Chine – c'est le but de l'alliance européenne pour la batterie –, la multiplication des points de recharge, qui sont notoirement insuffisants en France, et le recours aux bonus. Ils ont été extrêmement efficaces par le passé et ont peut-être été abandonnés trop vite. Un bonus de 5 000 à 7 000 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

... accélérer la transition écologique. Les difficultés du groupe Renault n'ont pas commencé avec la crise du covid-19 et d'ailleurs, Monsieur le président Senard, lors de votre dernière audition devant notre commission, le 25 septembre 2019, vous nous aviez alerté sur les difficultés que pourraient rencontrer plusieurs sites industriels de nos territoires, causées par la transition du diesel vers l'électrique et l'hybride. Je vous laisse la parole et vous invite à nous présenter vos perspectives pour l'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

L'entreprise Renault est attendue sur le plan économique, sur le plan social et sur le plan environnemental. Que pensez-vous de la Citroën AMI, un véhicule électrique ultra-urbain vendu à moins de 10 000 euros ? Renault développe‑t‑il ce genre de production ? En cas de Brexit dur, une partie de la production de l'usine Nissan de Sunderland pourrait-elle être rapatriée en France ? Quelle est l'implication de Renault dans l' « Airbus des batteries » ? Enfin, plusieurs modèles Renault sont actuellement fabriqués en Espagne. Prévoyez-vous de développer en France l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...ue d'une relance ? Comment la stratégie « leader follower » se traduira-t-elle en termes d'emplois et de production en France ? Alors que la suppression de 4 600 postes a été annoncée, où en sont les négociations avec les partenaires sociaux ? Quels sont les dispositifs d'accompagnement et les garanties pour limiter l'incidence de ces décisions sur nos territoires ? La part des véhicules électriques sur le marché mondial est dix fois moindre que celle prévue en 2010. Comment expliquer ce retard et le rattraper ? Disposez-vous de moyens suffisants pour financer de nouveaux outils de production tournés vers l'électrique ? Quel est l'impact d'une telle transformation sur le savoir-faire des salariés ? Des plans de formation sont-ils prévus ? Que pensez-vous du plan gouvernemental de soutien au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Le prêt de 5 milliards d'euros permettra-t-il de maintenir la capacité d'investissement à long terme du secteur automobile en France, notamment dans les véhicules électriques et hybrides ? Le plan d'économie est-il suffisant pour remettre le groupe d'aplomb et lui permettre de sortir de la crise ? Comment repositionner Renault dans le paysage automobile mondial ? N'est-il pas paradoxal que le groupe souhaite conserver le cœur de son ingénierie en France, tout en cherchant à y dégager 800 millions d'économies ? Les élus du Nord suivront avec beaucoup d'attention l'év...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

Vous voulez multiplier par quatre la production de véhicules électriques, mais ça ne fera toujours pas grand-chose en volume. Quid de la voiture autonome, cheval de bataille de votre prédécesseur ? La crise du covid-19 semble une opportunité pour dérouler plus vite que prévu votre plan de restructuration. En France, le dialogue entre l'industrie et l'État paraît moins coordonné qu'en Allemagne. Quelle réorientation de la politique industrielle préconiseriez-v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Lardet :

Les fournisseurs et les sous-traitants devront se transformer. Comment votre groupe pourrait-il les accompagner ? Je pense en particulier au développement de la voiture électrique et au label Origine France garantie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

Je vous remercie, Madame la ministre, pour la clarté et le pragmatisme de votre discours sur la nouvelle trajectoire que la majorité a décidé d'adopter à travers la loi « énergie-climat », à savoir de réduire et d'équilibrer la part du nucléaire dans le mix électrique français afin qu'elle atteigne 50 % de celui-ci en 2035. Contrairement au gouvernement précédent, qui avait décidé d'une trajectoire à 2025 sans programmer ni engager de fermetures de réacteurs, nous mettons en place des actions volontaristes. La première que nous menons au cours de ce quinquennat est la fermeture de la centrale de Fessenheim, qui concerne 850 emplois directs et près de 2 000 po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...antit la sécurité de l'approvisionnement de notre pays, tout autant que la qualité de celui-ci. En n'émettant qu'une faible quantité de gaz à effet de serre, elle nous permet de tenir les engagements pris par la France lors de la COP21. L'énergie nucléaire est, en effet, beaucoup moins émettrice que toutes les autres sources d'énergie, hormis l'hydraulique qui, s'il a représenté 12 % de notre mix électrique en 2018, a atteint, on le sait, son pic de production. Or l'on n'envisage pas de recréer dès demain des barrages de grande taille. Vous avez évoqué les difficultés de l'EPR. Il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l'eau du bain : la technologie fonctionne, seuls des dysfonctionnements sont intervenus, comme cela a été rappelé lors de notre dernière réunion de ce cycle d'auditions. Selon vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...ion de la transition énergétique repose sur deux priorités : la diminution des émissions de dioxyde de carbone et la réduction de notre dépendance au nucléaire. Ce second chantier est manifestement passé au second plan. Il y a moins de cinq mois, dans la loi relative à l'énergie et au climat, la majorité a reporté de 2025 à 2035 l'objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique, sans que nous disposions d'éléments concrets, notamment sur la « neutralité carbone » que nous sommes censés atteindre en 2050. La filière nucléaire française doit faire face à des coûts croissants pour maintenir à niveau le parc existant. La symétrie m'oblige à dire que le développement des énergies renouvelables a, lui aussi, un coût important, mais c'est, à mon sens, un horizon bien plus dés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...e approche raisonnée. On a pourtant le sentiment qu'en matière d'énergie, la stratégie du « en même temps » présente des limites et n'est pas très rationnelle. Comment pourrons-nous réduire nos émissions de dioxyde de carbone et cesser d'utiliser des voitures thermiques en 2040, tout en réduisant la part du nucléaire dans notre électricité ? Comment pourrons-nous faire face à des pics de demande électrique pour charger 30 millions de véhicules avec moins de nucléaire ? Chacun sait que les énergies aléatoires et par alternance que sont les prétendues énergies vertes ne pourront pas répondre à ces pics de demande. Comment comptez-vous, techniquement, compenser, sans surcoût prohibitif pour l'usager, cette baisse de la part du nucléaire et faire face à une demande croissante, avec des pics de puissanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Cesarini :

...onisée par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), précisément parce qu'elle n'émet pas de dioxyde de carbone. On peut être pour ou contre le nucléaire pour toutes sortes de raison, mais ce malentendu très répandu empêche les débats apaisés. L'Allemagne est souvent citée en exemple, alors même que ce pays produit huit fois plus de dioxyde de carbone par kilowatt électrique que la France. L'Allemagne a fermé une centrale nucléaire le 31 décembre pour ouvrir ce mois-ci une nouvelle centrale à charbon qui fonctionnera soixante ans. Comment la communication gouvernementale pourrait-elle aider à rétablir les faits, sans parti pris sur ce sujet ? La filière est dans le doute, car la communication gouvernementale souffle le chaud et le froid, entre « nucléaire-bashing » ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Delpon :

... progressivement des combustibles fossiles et du nucléaire, sans que personne ne subisse de coupures de courant, faute d'électricité. Cet avenir 100 % ENR ne peut exister que si l'énergie est à un prix raisonnable. L'objectif est d'accueillir dès maintenant toute nouvelle installation de production et d'autoconsommation d'électricité verte, tout en garantissant la sécurité et la sûreté du système électrique actuel. Aujourd'hui, le parc nucléaire français a parfois jusqu'à 10 gigawatts de volume de production, souvent en corrélation avec des prix du mégawattheure sur le marché au comptant qui tombent en dessous des coûts de production quand toutes les ENR d'Europe sont en pleine puissance et que la consommation n'est pas en phase. Ce phénomène est appelé à s'accentuer avec le développement prévu de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard :

Une production d'électricité sans émission de dioxyde de carbone ni recours au nucléaire nécessite un investissement de 40 milliards d'euros par an et la création de 40 000 éoliennes de plus. La fermeture de Fessenheim en 2020, sans raison rationnelle, mais seulement pour un indigne marchandage éléctoral, s'effectue, selon RTE, au détriment de la sécurité d'alimentation électrique du pays. Cette fermeture va différer l'arrêt de plusieurs centrales à charbon. Le coût de l'arrêt se chiffre entre 7 et 10 milliards d'euros par an, sans effet sur les émissions de dioxyde de carbone. Tout a commencé en 1998, par la centrale de Creys-Malville, où a été sacrifié le remarquable surgénérateur qui engageait la voie de la réutilisation des déchets. Un suicide économique et technologi...