509 interventions trouvées.
Cet amendement a été rédigé dans l'optique de l'adoption des amendements supprimant l'article 39. Toutefois, il soulève un problème bien réel : nous attendons du Gouvernement des réponses claires sur le rapprochement des régimes de l'énergie géothermique haute et basse température. Nous proposons que l'autorisation, aujourd'hui valable durant trois ans, puisse être renouvelée une fois, les conditions d'un tel renouvellement étant précisées par un décret en Conseil d'État. Les différentes formes de géothermie ne sont pas comparables ; mais il est bien sûr indispensable d'exploiter les énergies renouvelables.
Je retire mon amendement, en insistant néanmoins sur la nécessité d'un travail collectif avec tous les services de l'État, notamment ceux du ministère de la transition écologique. Nombreux sont les acteurs qui souhaitent développer les énergies renouvelables, et la France a la chance d'être le pays européen où le potentiel géothermique est le plus important. Il faut avancer. Cherchons les solutions ensemble. Merci de votre réponse, monsieur le ministre.
...ui concerne la géothermie ; il serait intéressant de dresser un état des lieux, et c'est pourquoi cet amendement demande que soit remis au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur les évolutions possibles des dispositions du code minier relatives à l'octroi et à la prolongation des titres permettant l'exploration et l'exploitation de l'énergie géothermique. Bon nombre de problèmes sans solution ont été soulevés. Il serait donc judicieux de faire un point d'étape.
Monsieur le ministre, voilà qui nous plaît : un travail commun du Gouvernement et des parlementaires ! Nous ne sommes pas là pour charger la barque de l'administration en y empilant des rapports, mais pour entamer le dialogue. Votre proposition correspond entièrement à mes souhaits, et je retire évidemment mon amendement. L'objectif, c'est que la production d'énergies renouvelables en France soit efficace.
...on morale. Je ne m'attarderai pas sur ce point tant il est évident que nous devons agir au plus vite. Tout le monde a en tête les catastrophes climatiques qui se sont succédé au cours des derniers mois et les dangers concrets auxquels est confrontée une part grandissante de la population mondiale. D'autre part, en raison de l'agenda législatif européen. Les principaux textes constituant le cadre énergie-climat de l'Union européenne sont en cours de réactualisation. Ce travail de réécriture devrait être terminé d'ici la fin de l'année 2018. Il est important que le Parlement français se prononce maintenant sur les propositions de révision afin d'indiquer clairement sa volonté de rehausser le niveau d'ambition des textes européens, pour être en phase l'Accord de Paris.
Merci pour cet exposé complet et clair sur un enjeu qui nous concerne tous. Pourriez-vous préciser les raisons pour lesquelles vous accueillez avec méfiance le renforcement des pouvoirs conférés à l'Agence européenne de coopération des régulateurs de l'énergie ? Ne sont-ils pas nécessaires pour contrebalancer efficacement les égoïsmes nationaux toujours présents, comme l'illustre par exemple la disparition de l'engagement à fermer les centrales à charbon dans les négociations en cours pour former une coalition en Allemagne ?
...é d'améliorer la transition énergétique et de rehausser le niveau d'ambition comme vous l'avez souligné. Même s'il est bien d'être ambitieux, il ne faut pas que les objectifs soient tellement ambitieux qu'ils apparaissent, comme à l'heure actuelle, inatteignables. Le réalisme compte aussi. Par exemple, comme évoqué dans le point 12 de la proposition de résolution, à propos de l'objectif de 35 % d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique d'ici à 2030, la France est très en retard. Est-il possible d'exposer, de manière concrète, quel plan opérationnel devrait être mis en oeuvre pour, dans un premier temps, combler ce retard, avant d'atteindre cet objectif louable et ambitieux de 35 % ? La France a été pionnière avec l'Accord de Paris et elle doit être exemplaire. Il existe des objec...
Les propositions formulées vont dans le bon sens et relèvent d'une urgence climatique réelle. Nous ne pouvons donc que soutenir les nombreuses améliorations ambitieuses proposées dans le rapport. La transition énergétique va permettre la réhabilitation de certains sites mais aussi la fermeture d'autres : le charbon est considéré comme une énergie du passé et les centrales à charbon font l'objet de nombreuses critiques. De nombreuses études ont déjà démontré la nécessité de fermer les centrales à charbon en Europe afin de tenir les engagements pris en matière de climat lors de l'Accord de Paris. Malheureusement, beaucoup de pays – l'Allemagne en premier – ne sont pas véritablement prêts à se passer du charbon. En 2017, l'Europe comptait en...
...tôt que de fixer de nouveaux objectifs ambitieux et louables, mais masquant la faible progression vers les objectifs existants. La deuxième question concerne les interconnexions de l'électricité ou du gaz au sein du marché unique : quel rôle peut jouer l'Union énergétique en la matière ? Une interconnexion améliorée entre les États membres permettrait de faire face au problème d'intermittence des énergies renouvelables. Enfin, une transition du charbon vers le gaz est nécessaire. Quel serait l'impact sur la sécurité d'approvisionnement et sur la géopolitique pour nos voisins et partenaires en Europe de l'Est, qui peuvent avoir des inquiétudes légitimes en cas de transition massive vers le gaz ? Quel coût la diversification des approvisionnements en gaz aurait pour les consommateurs finaux ?
Nous ne sommes pas en divergence, Madame la présidente. Il est légitime de fixer des objectifs ambitieux, mais pour les atteindre, il faut établir un plan opérationnel à court et moyen terme, en particulier pour les deux exemples cités à savoir l'objectif des 35 % d'énergies renouvelables dans le mix énergétique et l'isolation des bâtiments. Des objectifs à long terme sans mesure d'accompagnement peuvent être dissuasifs et décourageants.
...ntes, mais à l'échelle de la planète, cette durée est courte. Un chiffre est intéressant : si l'humanité arrêtait aujourd'hui d'émettre des gaz à effet de serre, le taux de carbone dans l'atmosphère, dans cinquante ans, serait égal à celui de l'ère préindustrielle. L'objectif est colossal mais pas inatteignable. À propos de la question de Monsieur Herbillon, le premier point est que la meilleure énergie est celle qui n'est pas consommée. L'efficacité énergétique est un domaine prioritaire pour les futures politiques. Le plan du Gouvernement prévoit d'attribuer 15 milliards d'euros sur cinq ans pour rénover 500 000 logements par an. Ces moyens financiers doivent être mis en place avec une certaine souplesse, même s'il existe des zones avec des bâtiments historiques où la mise en oeuvre sera plus ...
Je pense qu'effectivement, il est important de souligner la responsabilité de chacun car nous pouvons tous agir en faveur de la transition énergétique. Je me rappelle un livre publié dans les années quatre-vingt-dix par le frère du président allemand von Weizecker, intitulé Facteur 4, qui expliquait comment diviser sa consommation d'énergie par quatre sans perdre en confort. Il suffit de penser à tous les appareils électriques que nous laissons en mode veille pour mesurer la marge d'économies qui existe. J'ai une dernière question : pour quelle raison la réalisation des parcs éoliens met-elle sept à huit ans en France, alors qu'en Allemagne, c'est moitié moins ?
...stacle ? Je voudrais revenir sur l'amélioration de l'efficacité énergétique du parc résidentiel, qui est concerné dans son ensemble, au-delà des bâtiments publics. Le coût initial d'une rénovation thermique, de l'ordre de 25 à 30 000 euros, est extrêmement lourd pour un foyer disposant d'un revenu moyen, si bien que peu de particuliers s'engagent dans une telle rénovation en dépit des économies d'énergie et surtout de la valorisation foncière qu'elle serait susceptible d'engendrer à long terme. Parmi les pistes à creuser, à l'instar de ce qui avait été mis en oeuvre en Irlande ou au Royaume-Uni avec le « green deal », ne pourrait-on pas imaginer que l'État puisse se porter garant d'un prêt initial remboursé sur les économies réalisées ultérieurement par les ménages sur leur facture d'électricité ...
Pour aller dans le sens d'une plus grande diversification énergétique, sachez que, pour la première fois en janvier 2018, l'Allemagne a pu couvrir ses besoins énergétiques pendant une journée, à partir des énergies renouvelables.
En matière de développement des énergies renouvelables, l'effort de pédagogie et d'information est crucial. J'en prends pour exemple le rôle joué dans certaines communes par de puissantes associations très présentes sur les réseaux sociaux, lors du remplacement par Enedis du compteur électrique
... mener à bien. Ainsi les dispositifs destinés à accompagner les ménages dans la rénovation de l'habitation principale, tel le crédit d'impôt accordé en contrepartie de l'installation d'équipements favorables à une meilleure qualité environnementale, n'ont pas nécessairement bénéficié à ceux qui en avaient le plus besoin. L'Allemagne a adopté une démarche différente, consistant à allouer un chèque énergie d'un montant suffisant pour financer en amont une partie des investissements. Cette démarche a permis de développer les énergies renouvelables et de stopper le recours à l'énergie nucléaire, en dépit de la persistance de centrales à charbon. En Espagne comme en Allemagne, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes sont bien plus répandus qu'en France. Leur installation est accompagnée en Espagne...
L'une des difficultés que nous rencontrons en France dans la mise en place de sources d'énergie diversifiées provient de préoccupations d'ordre esthétique résultant de la volonté de préserver nos paysages, notre environnement visuel autant que sonore. Il faut garder à l'esprit l'existence de cet obstacle psychologique au développement des énergies renouvelables. Tant les éoliennes que les panneaux photovoltaïques sont ressentis comme assez profondément destructeurs de notre patrimoine paysa...
Chaque État membre ayant poursuivi son propre schéma de développement, la France, qui n'est pas très avancée en la matière, peut à ce stade s'inspirer des expériences les plus performantes. J'attire votre attention sur une dimension qui n'a pas encore été abordée : il s'agit du prix de l'électricité produite par les énergies renouvelables rapporté au coût pour les finances publiques. Eu égard à la responsabilité qui nous incombe en la matière, il ne sera pas possible de subventionner ad vitam aeternam les renouvelables surtout s'ils ne sont pas efficaces. Nombre de pays européens ont ainsi subventionné de manière considérable certaines technologies qui se sont révélées être très peu productives, comme par exemple de...
...projets qui, s'ils sont loin d'être rentables à court ou moyen terme, peuvent néanmoins contribuer à la valorisation du patrimoine. La question d'une isolation satisfaisante des bâtiments se pose désormais lors de toute acquisition. Concernant l'éclairage public, il faut en effet privilégier la question de l'éclairage à moindre coût et les investissements susceptibles d'engendrer des économies d'énergie. La prise en compte de l'esthétique, essentielle dans notre pays, demeure malheureusement sans solution pour l'instant et, en dépit des multiples innovations, les techniques proposées en la matière restent perfectibles. Il faut donc rechercher de nouvelles améliorations telles par exemple que la baisse du prix des tuiles photovoltaïques afin de lever l'obstacle psychologique et recueillir l'asse...
...s de direction dans les centrales de Golfech et Cattenom. Il a également supervisé le démarrage de la centrale chinoise de Daya Bay. Je débuterai cette audition en vous posant une série de sept questions, couvrant assez largement le champ de nos interrogations. Le rapporteur et mes collègues les compléteront après avoir entendu vos réponses. Sur la forme, en 2014, lors de la vente de la branche énergie d'Alstom à General Electric, le gouvernement avait annoncé la signature d'un contrat de pérennité entre la co-entreprise GE-Alstom (GEAST), EDF et Areva. Très concrètement comment EDF a-t-elle participé à la rédaction de ce contrat de pérennité ? Les administrateurs d'EDF ont-ils eu connaissance de ce contrat et des autres documents contractuels – accords d'actionnaires et contre-lettre de Genera...