Interventions sur "ARS"

786 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...ur en ce qui concerne les masques ? On a tout eu : carence, pénurie, guerre des masques avec des réquisitions sur le tarmac des aéroports. Au niveau national, Mme Buzyn nous a indiqué s'être posée la question des stocks le 24 janvier, c'est-à-dire fort tardivement. Il y en avait 117 millions au niveau national, ce qui était notoirement insuffisant. Avez-vous retrouvé des documents indiquant si l'ARS Grand Est avait connaissance de l'état des stocks avant la crise ? A-t-elle surveillé l'application de la doctrine du 16 mai 2013, prise sous l'autorité du Premier ministre de l'époque, qui confiait la responsabilité des stocks de masques aux hôpitaux et aux établissements médico-sociaux ? Le premier facteur de risque du covid-19, c'est l'âge ; la moitié des morts, ce sont nos résidents en EHPAD...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Madame Himer, comme vous avez travaillé avec M. Lannelongue, vous êtes peut-être mieux à même que la nouvelle directrice de l'ARS Grand Est de porter une appréciation sur la période. Partagez-vous celle qu'il nous a livrée hier selon laquelle l'aide de l'administration centrale à été trop tardive, trop faible et que les administrations régionales se sont heurtées à un mur d'incompréhension ou de silence ? En Île-de-France, il a fallu gérer la crise pandémique mais aussi toutes les urgences médicales et assurer une forme de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...'est un désert médical en milieu urbanisé, et j'en passe. Comment résorber cette rupture d'égalité républicaine en matière de santé publique ? Surtout, comment éclairer la surmortalité due au covid-19 dans ce département autrement que par les aspects objectifs de la situation sociale des habitants, mais bien par la faiblesse des structures de santé ? Quelles sont les intentions de rattrapage ? L'ARS d'Île-de-France a lancé une campagne de tests massifs, mais on est dans l'incompréhension totale des critères qui ont fait retenir les trente-deux communes d'Île‑de‑France concernées. Je vois clairement dans cette liste le dosage politique, mais je n'y vois pas la logique sanitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

Comment ont été organisés les transferts de patients entre régions ? Quel a été le rôle des ARS à ce moment-là ? Comment s'est articulé le travail entre les différentes ARS pendant la crise ? Quelle a été et quelle devrait être, selon vous, l'articulation au quotidien du travail entre les ARS, les préfectures et l'échelon départemental ? Quelles améliorations pourraient être apportées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Si je vous ai bien compris, monsieur Rousseau, c'est vous qui, en tant que directeur d'ARS, évaluiez la doctrine de tri en cas de surcharge des services de réanimation et c'est vous qui avez pris un certain nombre de décisions s'agissant des évacuations et de l'évaluation des risques encourus par les autres régions. Cela signifie‑t‑il qu'une doctrine aussi importante que celle du tri relève d'un simple choix régional et non pas national ? Les directeurs d'ARS ne disposaient donc d'aucu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

...ur 700 000 habitants, nous avons eu 190 malades et seulement 26 décès. Madame la directrice, quelles étaient vos fonctions avant de venir dans la région Grand Est ? Je crois que vous avez travaillé avec M. Salomon et, si internet mentionne votre action dans le déploiement des moyens en direction des hôpitaux, je souhaiterais avoir plus de précisions. Monsieur le directeur, une circulaire du 19 mars de l'ARS Île-de-France invite à « trier les patients », même si ce ne sont pas là les termes exacts. Je ne me permets pas de porter de jugement, j'ignore les circonstances dans lesquelles elle a été rédigée, mais pourriez‑vous nous en dire plus ? Comment les résidents des EHPAD ont-ils été traités ? Enfin, les décès qui ont eu lieu dans ces établissements ont été comptabilisés à partir du 1er av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Selon M. Lannelongue, on a trop tardé à laisser à l'ARS la possibilité d'utiliser des moyens adéquats. Vous-même, monsieur le directeur, avez parlé de cette épidémie en « taches de léopard », dont les caractéristiques varient selon les territoires. Des actions particulières ne s'imposaient-elles donc pas ? Êtes-vous d'accord avec M. Lannelongue ? Certaines de vos actions ont-elles été entravées ? Des directeurs d'ARS ont interdit à des directeurs de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Mes chers collègues, nous auditionnons M. Christophe Lannelongue. Je rappelle que vous avez été, en 2012, conseiller de Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, avant de devenir directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne puis, à partir de décembre 2016, directeur général de l'ARS Grand Est. Vous étiez donc en fonction dans la première région française massivement et sévèrement touchée par l'épidémie de coronavirus et vous avez eu à gérer les premières semaines de la crise sanitaire et les tensions extrêmes qui se sont produites dans les hôpitaux de la région. Nous aimerions avoir votre témoignage sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...isés, avant le confinement des clusters. Est-ce parce que la dissémination s'est effectuée à grande dimension ? Quant au manque d'équipements de protection individuels (EPI), vous avez mentionné un problème dans la logistique de distribution. Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées ? Dans quels termes avez-vous répondu à la lettre envoyée par le ministère de la santé le 26 janvier aux ARS, leur demandant de fournir l'état des stocks d'équipements de protection, ainsi que le nombre de lits de réanimation et de réanimateurs ? Devant les sénateurs, vous avez affirmé que les EPI constituaient un élément majeur dans la crise, avec, au début, le risque d'exposer des soignants sans protection. En 2012, lorsque vous faisiez partie du cabinet de Marisol Touraine, avez-vous participé à l'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...en contact avec lui ? L'avez-vous eu au téléphone, sachant que votre région était la première concernée, que vous étiez en première ligne et qu'il y avait urgence – vous avez vous-même évoqué une situation « surréaliste » à propos des commandes et de la distribution des masques ? Vous avez dit avoir beaucoup souffert d'une absence de respirateurs pendant les quatre premières semaines du mois de mars. Ceux que vous avez reçus étaient-ils ou non utilisables ? À quelle fréquence ont-ils été utilisés ? Avez-vous une idée de nombre de soignants contaminés dans la région Grand-Est, alors qu'ils étaient en première ligne ? Nous connaissons les conditions dans lesquelles vous avez été démis de vos fonctions – vous avez d'ailleurs déposé un recours. Considérez-vous que vous avez été un fusible, et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... Mme la préfète de région ? Avez-vous noté des contradictions entre ce qui aurait été nécessaire sur le plan régional et ce qui a été décidé sur le plan national, y compris dans le domaine de la communication – je songe à l'utilisation des masques ou à l'invitation, à quelques jours du confinement, à maintenir une vie sociale normale, voire à aller au théâtre ? Enfin, diriez-vous que, comme les ARS, le ministère de la santé n'a pas la culture de la gestion de crise et que le ministère de l'intérieur devrait être en première ligne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Lors de leurs auditions, les ministres de la santé successifs, de Xavier Bertrand à Agnès Buzyn, nous ont assuré que l'organisation de la santé, celle des ARS et les liens avec le ministère sont satisfaisants. En revanche, chez les acteurs des territoires – soignants libéraux ou publics, élus locaux et territoriaux, parlementaires –, le ressenti est bien différent. Selon vous, quelles sont les marges de progression pour les mettre d'accord ? Quelles initiatives devraient-elles être prises pour améliorer ce fonctionnement, au quotidien et en cas de cris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Vous avez indiqué tout à l'heure, ce qui m'a un peu surpris, qu'au moment du pic épidémique, il y avait seulement six personnes, trois à Strasbourg et trois à Nancy, dans les locaux de l'ARS, les autres travaillant, j'imagine, depuis leur domicile. Quel était donc l'effectif global ? S'agissant de la commande de masques qui a été couverte par la préfète, à qui l'avez‑vous adressée ? Santé Publique France n'en avait-elle pas le monopole des commandes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Vos révélations relatives aux masques sont vraiment terribles : élu du département de la Meuse, j'ai constaté qu'en pleine crise, tout le monde manquait de masques – une catastrophe, notamment pour les médecins et pour les infirmiers libéraux – sauf l'hôpital, compte tenu de la grande qualité des relations entre le préfet, le délégué territorial de l'ARS et vous-même. Or vous nous apprenez que les 100 millions de masques disponibles à la fin du mois de mars n'ont pas été débloqués : à qui incombait la décision de les faire distribuer ? À quel niveau le blocage a-t-il eu lieu ? Même chose pour les respirateurs : on en commande un millier, ils se révèlent impropres à l'usage que l'on comptait en faire, alors qu'il en restait dans d'autres régions ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Vous étiez en poste lorsque Mulhouse se situait à l'épicentre de l'épidémie. Première d'une série de quatre questions, sur la base de documents que je verserai pour nos débats au secrétariat de la commission : le 12 mars, alors que les malades affluent par dizaines au centre hospitalier, les cliniques et hôpitaux et privés ne sont pas encore dans la boucle alors qu'ils ont demandé à l'être ; l'ARS leur répond par la négative. Il faudra, par mon intermédiaire, passer par le préfet pour qu'elles participent à la gestion de la crise sanitaire et puissent mettre des lits à disposition. Le jeudi 26 mars, alors que le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...antable souffrance que ces événements y ont fait naître. Estimez-vous avoir joué le rôle de bouc émissaire ? Au cours de l'une des réunions téléphoniques auxquelles vous avez participé sur le Ségur de la santé, j'avais été assez surprise par la dureté dont Olivier Véran avait fait preuve en évoquant votre éloignement : constitue‑t‑il selon vous une injustice ? Vous avez notamment, en pilotant l'ARS, mis en place des délégations territoriales qui me semblent tout à fait pertinentes. Vous avez par ailleurs travaillé main dans la main, tout au long de la crise, avec la préfète Josiane Chevalier. Pensez-vous que vous auriez pu, si vous aviez eu les coudées encore plus franches dans votre collaboration avec celle-ci, comme cela aurait été le cas dans un Land allemand, épargner davantage de vies ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Vous n'avez pas répondu à ma question sur l'entrée tardive dans la réponse à la crise des cliniques privées de Mulhouse, ni sur le nombre de salariés de l'ARS présents sur le terrain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Des éléments graves et importants ressortent de vos propos sur les masques. Pour ce qui est des EHPAD, quel soutien vous a apporté ce que vous appelez poliment le niveau central, c'est-à-dire le Gouvernement et ses fonctionnaires d'autorité, pendant la période allant du 2 au 20 mars ? Vous avez fait état d'échanges avec M. Jérôme Salomon : ont-ils en quoi que ce soit revêtu un aspect positif ? En quoi vous ont-ils soutenu dans la tâche considérable à laquelle vous deviez faire face ? Vous avez évoqué la dimension politique de cette période : la présence auprès du président Macron d'une conseillère en charge de la santé originaire d'Alsace a-t-elle modifié votre relation av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

...pour en arriver là ? Pour ma part, je souhaite que mon pays soit armé pour faire face à ce risque. On pourrait penser qu'il l'est lorsqu'on regarde les textes, que ce soit ceux qui créent le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, ou ceux qui rendent obligatoires les hauts fonctionnaires de défense. Avez-vous déjà rencontré, au cours de votre activité de directeur général d'ARS, les hauts fonctionnaires de défense ? Combien de fois, ces huit dernières années, avez-vous été animés de manière collective sur les risques ? Parmi vos 800 collaborateurs, combien étaient affectés à la mise en œuvre des plans qui normalement vous étaient communiqués ? Dans la communication des plans, il vous appartenait, si j'en crois les circulaires, de vérifier les moyens, autrement dit s'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Vous avez évoqué les multiples missions de l'ARS, comme de multiplier par deux la capacité du nombre de lits, faire la passerelle entre le public et le privé, soutenir opérationnellement les EHPAD. Les ARS ont également un rôle central de coordination. Or la crise a révélé des problèmes majeurs de coordination, tant au niveau national que local. J'ai été très surprise de constater, en Saône-et-Loire, que la délégation territoriale sur laquelle...