Interventions sur "apprentissage"

820 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je voudrais réagir aux propos d'Olivier Véran. Il existe d'autres manières de travailler à une reconversion professionnelle, par exemple avec un contrat de professionnalisation. Je ne suis absolument pas convaincu que l'apprentissage, dans sa forme actuelle – notamment du fait du contrat de travail que cela implique – soit ce qui convient le mieux. On peut certes réfléchir à l'utilisation d'autres moyens, mais peut-être pas le contrat d'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Il y a une réelle difficulté. Dans le cadre du dispositif d'initiation aux métiers en alternance (DIMA), des jeunes ayant atteint l'âge de 15 ans avant le 1er juillet peuvent entrer en apprentissage à la fin de l'année scolaire, alors que ceux nés entre le 1er juillet et le 31 décembre sont pénalisés : ils doivent intégrer un lycée ou une autre formation avant d'entrer, éventuellement, en apprentissage en cours d'année. Nous devons nous assurer que tous puissent accéder à l'apprentissage sous statut scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Lardet :

Je voudrais m'exprimer au nom des personnes éloignées du monde du travail qui rêvent d'un contrat d'apprentissage. Mon amendement permettra à des seniors actifs, âgés de 45 à 49 ans, d'accéder à un contrat d'apprentissage, par exemple dans le cadre d'une transition professionnelle – mais pas seulement. De nombreuses femmes quittent leur emploi vers l'âge de 30 ans pour se consacrer à l'éducation de leurs enfants, puis souhaitent se réinsérer dans la vie professionnelle mais n'y parviennent pas. Comme elles n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

L'article 8 du projet de loi doit permettre l'embauche d'apprentis tout au long de l'année, d'une manière qui sera donc moins contrainte par le rythme scolaire, ce qui est intéressant. Néanmoins, il supprime une disposition permettant aux jeunes de commencer un cycle de formation en amont de la conclusion d'un contrat d'apprentissage et de bénéficier, pendant une durée limitée à trois mois, du statut protecteur de stagiaire de la formation professionnelle et de l'assistance d'un centre de formation d'apprentis (CFA) pour la recherche d'un employeur. Notre amendement vise à rétablir cette possibilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure :

Malgré la disparition de ce dispositif, il y a la possibilité d'entrer en apprentissage tout au long de l'année, et des passerelles assez souples sont favorisées : on peut ainsi commencer sa formation en lycée professionnel puis la continuer en apprentissage lorsque l'on a trouvé un contrat. Je donne donc un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...er plus de 6 heures 30 par jour et de 32 heures par semaine, qu'ils soient mineurs ou majeurs. Quel que soit leur âge, ils doivent en effet mener de front une activité professionnelle et une formation qualifiante. Selon un palmarès publié en 2017 par le journal L'Etudiant, 80 % des étudiants préparant un brevet de technicien supérieur (BTS) ont obtenu leur diplôme contre seulement 74 % de ceux en apprentissage. Une des raisons de cet écart peut être la surcharge de travail et le manque de temps de révision des apprentis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ns en effet d'un long débat sur le projet de loi sur l'agriculture, auquel j'ai souhaité participer parce que le dossier m'intéressait beaucoup. Nous allons commercer aujourd'hui l'examen d'un texte sur le logement qui n'est pas du tout anodin pour la commission des affaires sociales. Et quelques jours plus tard, nous discuterons en séance de ce projet de loi sur la formation professionnelle et l'apprentissage. Au moment même où le ministre va présenter le projet de loi (ELAN) dans l'hémicycle, nous sommes en commission et nous ne pouvons pas écouter son intervention. Personnellement, je le regrette beaucoup.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

...tifient, désignées par décret en Conseil d'État. Par ces dispositions, vous vous apprêtez à satisfaire de vieilles revendications patronales, alors que des assouplissements ont déjà été accordés. Vous mettez à mal la protection particulière dont bénéficie l'apprenti pendant sa période de formation théorique et pratique. J'ajoute qu'il est pour le moins curieux de lire dans ce même texte que « l'apprentissage sera mieux rémunéré pour les 16-20 ans » alors que rien de tel ne figure dans le projet, puisque ce sujet relèvera d'un décret ultérieur. Pour toutes ces raisons, nous proposons la suppression de l'alinéa 18.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Cesarini :

Il est important de conserver les temps de travail actuellement en vigueur, à savoir que les jeunes travailleurs ne peuvent être employés à un travail effectif excédant huit heures par jour et trente-cinq heures par semaine. En effet, il ne faut pas oublier que le dispositif de l'apprentissage s'adresse à des personnes en formation qui doivent préparer un examen et suivre une formation théorique pour laquelle ils doivent apprendre des leçons et faire des devoirs. Avec 40 heures de travail par semaine, les apprentis ne pourront qu'avoir du mal à concilier apprentissage pratique et apprentissage théorique, ce qui risque de les pousser à favoriser l'un au détriment de l'autre, et de mettr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

..., s'agissant de la particularité des apprentis dans le milieu du travail. Il est choquant d'entendre que pour faire comprendre aux apprentis les difficultés auxquelles ils seront confrontés quand ils seront salariés d'une entreprise dans le cadre d'un contrat de travail classique, il faut immédiatement leur imposer les horaires de travail de ces mêmes salariés. Non : ils sont dans une situation d'apprentissage, et sont censés, pour une grande part d'entre eux, être plus jeunes que les autres salariés de l'entreprise. Il faut vraiment prendre en compte cette réalité. En tout cas, je ne crois pas aux vertus éducatives de cette mesure, que vous mettez en avant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Tout le monde aura intérêt à être bienveillant vis-à-vis du jeune qui démarre en apprentissage, y compris le CFA. Si le contrat est rompu, cela pourra en effet avoir un impact sur des statistiques ou des indicateurs, qui montreront que le centre en question n'a pas bien accompagné le jeune dans le monde de l'entreprise et du travail. De la même façon, si l'entreprise n'accueille pas l'apprenti avec soin et ne lui permet pas de s'adapter correctement, elle aura perdu son temps. J'ai visité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Si on veut que l'apprentissage soit un succès, et tel est l'objet, je crois, de votre projet de loi, il faut que les jeunes soient accueillis avec bienveillance comme le disait notre collègue, qu'on leur transmette le goût du métier qu'ils apprennent, et ce dans les meilleures conditions. On connait les déplacements et la charge de travail des apprentis. Je ne crois pas que c'est en portant la durée de travail hebdomadaire de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Amendement après amendement, vous essayez d'enlever à l'apprentissage ce qui fait sa spécificité. Comme l'a dit notre collègue, les masques tombent ! Et comme je l'ai dit tout à l'heure, vous ne croyez pas en l'apprentissage. C'est très clair ! Vous cherchez sans relâche à diminuer tout ce qui fait la force de l'apprentissage, qui est d'apprendre un métier au contact de l'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Je remarque que le groupe Nouvelle Gauche a réfléchi depuis ce matin, lorsqu'il nous expliquait que l'apprentissage ne pouvait pas commencer avant seize ans. M. Aviragnet vient d'évoquer des « jeunes de quinze-seize ans ». Nos collègues ont donc mûri !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je tiens à préciser que nous ne sommes pas contre l'apprentissage. Je vais d'ailleurs vous donner un exemple personnel. Mon fils, qui a fait un apprentissage en menuiserie, adorait les vendredis : comme il ne partait pas sur les chantiers, il restait à l'atelier. Le vendredi matin, il passait donc du temps avec les comptables, le DRH, la secrétaire. Il voyait comment sont préparés en interne les chantiers, et assistait aux visites des clients. Il pouvait voir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...iscuter. Certains ont mis en avant des arguments liés à la journée de travail. Je rappelle qu'on parle ici du temps de travail hebdomadaire, et que dans une entreprise, l'organisation du temps de travail hebdomadaire peut se gérer. Utiliser ce genre d'arguments pour augmenter le temps de travail des jeunes n'est pas raisonnable. Effectivement, nous sommes attachés à une certaine conception de l'apprentissage. De notre point de vue, les transformations que vous prévoyez vont ouvrir des brèches préoccupantes. J'ajoute que pour nous, l'apprentissage reste dans la formation initiale, qui a des vertus éducatives particulières. Patrick Hetzel souhaite voir les masques tomber, et a pointé quelques contradictions au sein de la majorité. Certes, il est sain qu'il puisse y avoir des débats. Mais j'ai le regre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Adapter le temps de présence de l'apprenti dans l'entreprise n'est pas une question de volume horaire. Sur la semaine, on peut ne pas travailler un jour, et travailler un peu plus un autre jour. C'est cela l'adaptation. Quant à dire qu'on est contre l'apprentissage, c'est une position qui vous appartient, qui est dogmatique et idéologique, mais qui n'a rien à voir avec la question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Je trouve dommage de poser cette question de l'augmentation du temps de travail de l'apprenti en opposant ceux qui seraient pour l'apprentissage, et ceux qui seraient contre. Il y a des métiers pénibles et difficiles. Je pense notamment à la restauration, où l'apprentissage se développe. Je rencontre aussi beaucoup d'employeurs qui se désolent parce que leur apprenti n'a pas tenu le coup, et qu'il est parti. L'idée n'est pas tant d'augmenter le temps de travail des apprentis que de les accompagner dans la connaissance du métier et de le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Cette évolution est attendue par plusieurs corps de métiers, comme cela ressort de toutes les auditions auxquelles nous avons procédé. La durée actuelle du temps de travail des jeunes travailleurs constitue un véritable frein au développement de l'apprentissage. Il ne s'agit pas de permettre tout et n'importe quoi, mais d'harmoniser la présence du jeune avec celle de ses autres collègues sur le terrain. En dehors de cette durée légale, le travail des jeunes reste strictement encadré. Je trouve dommage de faire un débat d'idées de cette question, qui relève du pragmatisme pur et simple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

...ps de formation en alternance qui lui permettent de se concentrer sur ses enseignements. Tout cela n'est évidemment pas remis en question. Il s'agit de lui permettre de s'approprier la mission qui lui est confiée, de s'adapter à la vie de l'entreprise et d'aller sur des missions diverses et variées. Les missions administratives assurées dans l'entreprise peuvent aussi faire partie de son temps d'apprentissage et être prises en compte dans ce volume d'heures hebdomadaire, même si cela ne correspond pas à sa formation première.