Interventions sur "automobile"

127 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Il vise à supprimer l'exonération de taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité dont bénéficient les installations industrielles électro-intensives qui fournissent les secteurs de l'aéronautique et de l'automobile. Contrairement à une croyance largement répandue, remplacer un véhicule ancien par un véhicule propre n'est pas nécessairement un progrès écologique. La production de véhicules, y compris ceux qualifiés de propres, présente un coût écologique pharaonique. Inciter à leur surproduction et à leur surconsommation nous semble complètement irresponsable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

Le secteur automobile est dans une situation extrêmement difficile et le Président de la République a présenté un plan de 8 milliards pour le soutenir et l'aider à accélérer la transition écologique. Les difficultés du groupe Renault n'ont pas commencé avec la crise du covid-19 et d'ailleurs, Monsieur le président Senard, lors de votre dernière audition devant notre commission, le 25 septembre 2019, vous nous aviez al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Les sous-traitants de la filière automobile font vivre des régions entières. L'État doit soutenir davantage le secteur automobile mais le groupe Renault doit aussi avoir une démarche patriotique pour aider le pays à remonter la pente : ne devrait-il pas privilégier davantage les sous-traitants de notre pays ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...marché mondial est dix fois moindre que celle prévue en 2010. Comment expliquer ce retard et le rattraper ? Disposez-vous de moyens suffisants pour financer de nouveaux outils de production tournés vers l'électrique ? Quel est l'impact d'une telle transformation sur le savoir-faire des salariés ? Des plans de formation sont-ils prévus ? Que pensez-vous du plan gouvernemental de soutien au secteur automobile, notamment de la revalorisation des bonus à l'achat de véhicules propres ? En termes d'émissions carbone, quel serait l'impact du remplacement de modèles peu rentables par des crossover ou des SUV, plus lourds et plus polluants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Le prêt de 5 milliards d'euros permettra-t-il de maintenir la capacité d'investissement à long terme du secteur automobile en France, notamment dans les véhicules électriques et hybrides ? Le plan d'économie est-il suffisant pour remettre le groupe d'aplomb et lui permettre de sortir de la crise ? Comment repositionner Renault dans le paysage automobile mondial ? N'est-il pas paradoxal que le groupe souhaite conserver le cœur de son ingénierie en France, tout en cherchant à y dégager 800 millions d'économies ? Les é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...tion à court terme ? Pourquoi refusez-vous une montée au capital de l'État, alors que son implication dans PSA en 2010 a produit des résultats ? Au-delà des réductions de coûts, pouvez-vous préciser la stratégie du groupe à moyen et long terme ? Elle semble fondée sur une reprise du marché alors qu'on note une aspiration à la « démobilité » ou à une mobilité zéro émission. Le pari de l'industrie automobile n'est-il pas dangereux ? Le secteur ne doit-il pas développer beaucoup plus vite les véhicules zéro émission Origine France garantie ? Pourquoi Renault continue-t-il de refuser de tels véhicules, contrairement à ses concurrents ? À l'instar de l'aéronautique, la filière automobile ne doit-elle pas réfléchir à des stratégies de diversification ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Comment voyez-vous l'avenir des sociétés sous‑traitantes, envers lesquelles les grandes entreprises de l'automobile ont clairement une responsabilité sociale et qui sont essentielles pour la vie de nos territoires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier :

La France doit être en pointe sur les technologies innovantes, par exemple le véhicule V2G ( vehicle-to-grid ). Quelles mesures faudrait-il prendre pour convaincre les constructeurs automobiles d'installer en série des technologies de ce type ? J'aimerais aussi que vous reveniez sur l'« Airbus des batteries ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Nous sommes nombreux à estimer que des rapatriements seraient souhaitables dans certains secteurs stratégiques, dont celui de l'automobile. Aujourd'hui, 82 % de la production de Renault est réalisée hors de France. Qu'envisagez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Barbier :

Je suis élu d'un territoire de l'industrie automobile, Sochaux, où 2 000 voitures sont construites chaque jour, 500 000 chaque année. Bien sûr, nous devons réaliser cette transition écologique et favoriser la décarbonation des mobilités, mais M. Potier me semble un peu démagogue : on ne passe pas si facilement de 2050 à 2040 ! Il faut laisser à nos territoires, à nos industries, le temps de s'adapter. La recherche d'une meilleure qualité environnem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Il vise à inscrire dans le projet de loi les objectifs de développement des véhicules à faibles émissions, tels que fixés par le plan climat, présenté par le Gouvernement en juillet 2017, et le contrat stratégique de la filière automobile, signé par le Gouvernement et le secteur automobile en mai 2018 – il y a tout juste un an. La politique de mobilité doit répondre à des critères d'équité sociale et d'excellence environnementale. De ce fait, les mesures envisagées dans le projet de loi doivent servir les objectifs de décarbonation de l'économie et d'amélioration de la qualité de l'air. Alors même que la Commission européenne a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je tiens à remercier les auteurs de ces deux amendements d'avoir rappelé les objectifs d'ores et déjà fixés par le Gouvernement dans le cadre du plan climat et dans le contrat stratégique de la filière automobile. Il est bien de rappeler ces objectifs ambitieux. Toutefois, je ne suis pas favorable à les inscrire dans le texte pour la simple raison que ces objectifs ont été fixés en 2017 pour 2022. Nous sommes en 2019 : ils n'ont pas leur place dans le cadre d'un projet de loi d'orientation, qui prévoit des mesures pour les deux ou trois décennies à venir. Ces objectifs sont en cours de réalisation ; nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

...s sont en effet essentiels. C'est pourquoi l'amendement vise à inscrire dans la loi l'objectif d'atteindre, en 2022, « un nombre de voitures particulières neuves à très faibles émissions vendues au moins cinq fois supérieur au nombre de voitures particulières neuves à très faibles émissions vendues en 2017 ». Je vous rappelle que cet objectif est inscrit dans le contrat stratégique de la filière automobile 2018-2022 et dans le plan climat du Gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

M. Adam ne sera pas surpris de ma réponse, qui sera la même que celle que j'ai apportée, il y a quelques minutes à peine, sur un amendement dont l'objectif était similaire. Vous l'avez vous-même souligné : cet objectif intermédiaire est déjà inscrit dans le contrat stratégique de la filière automobile, pour la période s'étendant de 2017 à 2022. Je comprends que vous vouliez vérifier, en 2022, que l'engagement pris en 2017 a bien été respecté ; il faudra procéder à cette vérification. Toutefois, je ne vois pas l'intérêt d'inscrire cet objectif, que le Gouvernement a fait sien, dans un texte de loi en 2019, compte tenu de la période en cause. Ce projet de loi vise à définir des orientations nouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ramener de 2050 à 2040 l'échéance pour la décarbonation complète du secteur des transports terrestres, nous proposons d'avancer à 2030 la fin de la vente des véhicules utilisant des énergies fossiles. Si j'ai été convaincu par plusieurs collègues de l'opportunité de prévoir une date intermédiaire pour les véhicules hybrides, il faut prendre acte de l'accélération de la recherche dans l'industrie automobile. Je n'ignore pas les problèmes posés, à l'heure actuelle, par notre dépendance envers la Chine en matière de pile électrique. Toutefois, il faut prendre en compte le taux de renouvellement des véhicules : nous aurons sur la route des véhicules à énergie fossile encore dix à quinze ans après la fin de leur vente. Or nous savons d'ores et déjà que les effets du réchauffement climatique seront terri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Viser 2035 plutôt que 2040 serait plus cohérent avec les conclusions du rapport spécial du GIEC préconisant la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré. Cela permettrait en outre de prendre en compte l'inertie du parc automobile, dans la perspective d'une neutralité carbone en 2050. Enfin, cette date serait également plus cohérente avec l'ambition des constructeurs automobiles, qui prévoient d'arriver à mettre fin à la vente des véhicules utilisant des énergies fossiles bien avant 2040.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...xer des ambitions fortes : en mettant fin, en 2040, à la vente de véhicules neufs qui utilisent des énergies fossiles, on envoie un signal aux constructeurs. Il ne s'agit pas, madame la ministre, d'avoir une discussion avec les constructeurs, ce qui signifie, dans votre bouche, qu'il ne faut surtout pas les bousculer et qu'ils peuvent continuent à faire leurs affaires comme avant. Notre industrie automobile étant de tout premier ordre au niveau mondial, il faut lui signaler aujourd'hui qu'il faut commencer à se convertir entièrement. Ensuite, dans nos discussions, nous omettons le rôle du parc automobile. Vous nous rebattez les oreilles avec la prime à la conversion, madame la ministre, mais qu'allons-nous faire des 39 millions de véhicules d'occasion ? Les mettre à la casse ? Ou à la benne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...ion, à faire en sorte que ces 39 millions de véhicules fonctionnent, demain, avec du gaz de synthèse, du biogaz ou des carburants à bilan carbone neutre. Au-delà de l'enjeu que cela représente pour l'industrie française, il y a un enjeu social : comment faire pour que ceux qui utilisent ces véhicules aujourd'hui puissent continuer à les utiliser demain ? Il faut tenir compte de l'inertie du parc automobile : si nous interdisons, en 2030, la vente de véhicules neufs à énergie fossile, pendant combien de temps les 39 millions de véhicules d'occasions continueront-ils à rouler ? On en prend pour vingt ans de plus ! Regardez l'âge des véhicules qui roulent sur la route aujourd'hui : ils ont vingt ans ! Cela signifie qu'il faut anticiper la conversion du parc des véhicules d'occasion. Cela représente d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Barbier :

Nous voyons bien que le débat tourne autour des délais jugés nécessaires pour adapter nos territoires industriels. Nous employons de nombreux termes techniques, et il importe de remettre de l'humain dans la discussion. Peu ou prou, deux millions de Français travaillent directement ou indirectement pour l'industrie automobile. Nous savons pertinemment que le déclin du moteur thermique et la montée en puissance du véhicule électrique détruiront de l'emploi sur l'ensemble de nos territoires. Nous savons également que la fabrication d'un véhicule électrique nécessite 40 % de main-d'oeuvre en moins que celle d'un véhicule thermique, et que le rapport est même de un à sept pour ce qui est de la partie motorisation. Le Gou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Nous sommes tous très sensibles à l'objet de cet amendement. La filière automobile est très active en France, disséminée partout dans nos territoires. M. Prud'homme a évoqué précédemment l'usine Bosch de Rodez. Je la connais bien, puisqu'il s'agit de ma ville natale, et Stéphane Mazars, qui est cosignataire de l'amendement, m'en a longuement parlé. Il faut effectivement apporter un soin particulier à l'accompagnement de cette transition. Celle-ci ne peut se faire n'importe com...