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... en une force. Vous nous expliquez que La Poste est comme un pont qui assure une proximité entre une société numérique et des individus de part et d'autre d'une fracture numérique et territoriale, et qu'elle propose une autre vision du service public. Dans ces conditions, quelle formation vos agents recevront-ils ? Les transformerez-vous afin qu'ils accomplissent cette mission ? Le besoin d'une banque différente concerne aussi le financement des entreprises, car on sait que les banques sont très frileuses. Vous demandez une augmentation des moyens, mais des engagements ne pourraient-ils pas être pris en la matière ? Quid de la concurrence de la banque en ligne en matière de coûts pour ce qui concerne les publics fragiles ? Vous mettez en avant la concurrence avec les plateformes – vous avez ...
Amazon, société avec laquelle La Poste a signé un accord, représente 10 % du trafic des colis que vous assurez. N'y a-t-il pas un niveau au-delà duquel il y a un risque de dépendance de la branche colis de La Poste par rapport à Amazon ? Quelle est la rentabilité de La Banque Postale alors que la situation du marché n'est pas très favorable ? Une diversification vers l'assurance ne nécessite-t-elle pas une forte augmentation du capital, quel que soit le partenaire avec lequel vous passerez un accord ? Afin d'assurer la prospérité et l'internationalisation déjà largement amorcée de La Banque Postale et de l'activité colis, ne faudrait-il pas ouvrir le capital de cette...
...es partielles – mais personne ne propose autre chose – à la disparition de nombreux services, notamment dans les secteurs ruraux. Vous faites référence à une nouvelle vague d'ouvertures : quel bilan tirez-vous de la première vague ? Les nouveaux services confiés aux facteurs se développent-il comme prévu ? Quel chiffre d'affaires en tirez-vous aujourd'hui ? Quel est le taux de pénétration de La Banque Postale dans les collectivités locales ?
Dans sa récente étude intitulée Tendances 2018, La Banque Postale dresse un état des lieux rassurant de la situation financière des collectivités locales pour 2018. La hausse des dépenses de fonctionnement serait de 0,9 % pour 2018, bien en deçà de l'objectif de 1,2 % fixé par le Gouvernement. Quant aux dépenses d'investissement, elles seraient relancées, en augmentation de 6,1 %. Bien sûr, il faut tracer des perspectives pour les années à venir. Néanm...
...augmenter continûment dans les prochaines années, ce qui va avoir pour effet de pénaliser surtout les territoires les plus éloignés des métropoles. En entendant un tel discours, il est difficile pour les Français de ne pas se sentir perdants sur tous les tableaux ! Avez-vous au moins une évolution positive à proposer pour nos territoires ? Par ailleurs, le choix du nom « Ma French Bank » pour La Banque Postale me paraît assez désespérant : ce n'est plus de l'adaptation, mais une capitulation pure et simple ! Je ne pense pas, pour ma part, que le fait pour nos entreprises publiques d'avoir honte de leur identité puisse être un gage de compétitivité ou de séduction à l'international.
De grandes banques de notre pays sont très populaires à l'étranger alors même qu'elles y sont connues sous leur nom français – je pense par exemple à la Société générale ou au Crédit agricole. Je ne peux donc que regretter que vous ayez fait le choix du nom « Ma French Bank » pour faire connaître La Banque Postale en dehors de nos frontières, ce qui ne peut que contribuer à l'affaiblissement de l'usage de la langu...
...rises. Un exemple existe dans ma région. Il s'agit du Livret Rev 3 – pour « troisième révolution industrielle » – qui permet aux épargnants de contribuer au développement des entreprises, notamment des PME industrielles des Hauts-de-France en matière de troisième révolution industrielle, notamment d'anticipation de la transition écologique pour les questions de production. Quelle est la place des banques ? Pour l'heure, seul le Crédit coopératif s'est engagé dans cette démarche. Les banques sont-elles prêtes à s'engager vers de tels dispositifs, car il s'agit de l'amorce d'une nouvelle dynamique ? Selon vous, les épargnants sont-ils prêts à investir au sein des entreprises ? Quel produit allez-vous développer ? J'en arrive à la réorientation des dispositifs publics. Quel regard portez-vous sur ...
...dapté. Il s'agirait d'un outil assez simple pour l'ensemble des PME qui n'imaginent pas solliciter un crédit d'impôt recherche, une innovation de rupture en lien avec les liens de recherche. Peut-être sont-elles simplement capables d'investir dans l'outil de production, de la robotique ou autres. Ma dernière question s'adresse à M. Girard sur le thème agricole et agroalimentaire en lien avec les banques. Nous avons évoqué le taux de réponses positives aux entreprises ; il avoisine les 95 % pour les PME. Qu'en est-il des exploitants agricoles, des acteurs économiques à part entière, qui veulent diversifier leurs activités soit par diversification de leurs productions en mettant en oeuvre un process industriel ou artisanal de diversification, soit sur la base de productions d'énergie possibles su...
Nous recevons Monsieur David de Rothschild, président de la Banque Rothschild & Co. Il est accompagné de deux associés gérants, Messieurs Grégoire Chertok et Nicolas Bonnault, et par Madame Caroline Nico, directrice de la communication. Monsieur de Rothschild, votre établissement, très réputé, s'est hissé en 2017 au rang de leader mondial dans le domaine des fusions-acquisitions. Ce succès résulte de la qualité et de réactivité de vos équipes, mais également de...
D'autant moins qu'il y avait une solution de rachat. En fait, Alstom a payé son amende avec le produit du rachat. Les observateurs ont été troublés par la débauche de moyens mis en oeuvre par les deux entreprises pour accompagner cette fusion. Côté Alstom, on avait dix cabinets d'avocats, M. Henri Poupart-Lafarge m'a parlé d'une banque conseil, mais vous m'avez dit qu'il y en avait une seconde : vous n'étiez pas seuls ?
Il y avait aussi deux agences de communication : DGM et Publicis. Côté General Electric, on comptait trois banques conseils – Lazard, Crédit Suisse, et Bank of America –, l'agence de communication Havas, et je ne cite pas les avocats. Finalement, une telle surabondance de moyens permet-elle encore à l'État et aux actionnaires de prendre des décisions éclairées ? Si un actionnaire minoritaire, un concurrent, ou qui que ce soit s'estime lésé, reste-t-il encore quelqu'un sur la place de Paris pour faire valoir...
...tion – CFIUS, bureaux du trésor, départements ministériels compétents –, puis le Président américain prend une décision éclairée par les avis précédents. Rien d'étonnant finalement de la part des Français à ce qu'ils donnent un rôle central au Président de la République pour la prise de toute décision. Cela vient néanmoins troubler un peu la clarté du process. J'ai été surpris d'apprendre qu'une banque comme la vôtre n'était pas inscrite au répertoire des représentants d'intérêts. Est-ce que cela signifie que vous n'entrez jamais en relation avec les pouvoirs publics en vue d'obtenir une décision de leur part ?
... s'agit d'un décret tout à fait contra legem. Durant les débats parlementaires de la loi dite « Sapin 2 », nous avons consacré une demi-journée à cette question : qui est représentant d'intérêts ? Il a fallu négocier âprement pour déterminer s'il fallait inclure l'imam, l'évêque, les associations d'élus… J'ai moi-même posé une question sur le cas de l'inspecteur des finances pantouflant dans une banque d'affaires, par exemple, qui appellerait ses anciens collègues. On m'avait répondu qu'il serait évidemment considéré comme un représentant d'intérêts. L'intention du législateur était donc assez précise, même si le décret du 9 mai 2017 a habilement permis d'exonérer certaines personnes. Il y a aussi une question d'interprétation du décret. Les textes entendent ne pas inclure parmi les représentan...
Il y a de nombreuses années, votre banque d'affaires a traité le rachat de Volvo par les Chinois. Le débat sur les investissements étrangers en Europe et aux États-Unis se focalise beaucoup sur les investisseurs chinois. La représentation que nous nous faisons du poids de ces investissements est d'ailleurs souvent excessive, car même s'ils ont beaucoup progressé, leur part reste encore infime. Je crois qu'ils représentent 2 % des investi...
Chers collègues, nous recevons aujourd'hui M. Christophe Baud-Berthier, directeur des enquêtes et statistiques sectorielles de la Banque de France. Dans le rapport publié au mois d'août dernier sur la balance des paiements de 2016, vos services, monsieur le directeur, mettaient en avant un double phénomène : d'une part, une nouvelle dégradation de la position extérieure de la France, à -351 milliards d'euros à la fin de l'année 2016 contre -344 milliards d'euros à la fin de l'année 2015, dégradation largement imputable au solde de...
Merci pour votre présentation, qui nous a donné une idée des investissements étrangers en France. Les 40 milliards d'euros de revenus qu'ils dégagent sous forme de dividendes correspondent grosso modo, avez-vous dit, à la charge de la dette publique en France ou à notre facture pétrolière. Les prévisions de croissance de la Banque de France sont plutôt optimistes : elles s'élèvent désormais à environ 1,9 %. La consommation des ménages progresse, mais la vigueur des entreprises mérite également d'être soulignée. Mais les prévisions de croissance sont toujours assorties d'un bémol : les taux d'intérêt restent relativement bas. Cette situation favorable est-elle appelée à durer ? Quelles seraient les conséquences s'ils devaie...
Au-delà de cette approche statistique, qu'en est-il de vos échanges avec vos homologues de la zone euro ou d'autres banques centrales ? On voit beaucoup de pays se réarmer en adoptant des dispositifs de contrôle un peu plus solides : est-ce un sujet d'inquiétude ? Le Gouvernement vous a-t-il interrogé avant d'élaborer ses propres projets dans ce domaine ?
...vité de la France et de la place de Paris, quels sont les atouts, notamment culturels et sociaux, de la région parisienne ? Je songe aussi à la nouvelle chambre internationale de la cour d'appel de Paris, dont les audiences pourraient se tenir en deux langues. Monsieur Édouard Fernandez-Bollo, vous êtes secrétaire général de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) au sein de la Banque de France. Madame Marie-Anne Barbat-Layani, vous êtes directrice générale de la Fédération bancaire française. Madame Verena Ross, vous êtes directrice exécutive de l'Autorité européenne des marchés financiers (en anglais, European Securities and Markets Authority, ESMA). Monsieur Arnaud de Bresson, vous êtes délégué général de Paris Europlace. Nous sommes heureux de vous entendre présenter chac...
Suite à la crise financière de 2008, la Banque centrale européenne a mis en place un mécanisme de rachat massif d'actifs « pourris » de certaines banques dans l'ensemble des places financières pour assainir le monde bancaire et lui donner les moyens d'honorer ses engagements à l'égard de l'économie réelle et d'assurer son développement sur les marchés. Ce mécanisme de rachat massif prendra fin en octobre, aucune information n'ayant apparemmen...
...iper à l'effort de redressement de la France tandis que des multinationales et de grandes fortunes peuvent défiscaliser leurs bénéfices et revenus grâce à des sociétés offshore ! L'évasion et la fraude fiscale représentent 1 000 milliards d'euros de pertes fiscales pour l'Union européenne par an, 60 à 80 milliards d'euros de pertes annuelles pour la France. Un quart des bénéfices des plus grandes banques européennes sont déclarés dans les paradis fiscaux. Quant à la stabilité financière mondiale, Enron et Madoff, par exemple, ont recouru aux paradis fiscaux. Voyez ce que cela a donné ! Et, comme l'ont souligné les économistes, les organisations non gouvernementales (ONG) et les banques que nous avons auditionnés, les paradis fiscaux, c'est aussi le blanchiment d'argent sale. C'est par les parad...