Interventions sur "carte"

416 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Madame la garde des sceaux, autant je vous rends hommage s'agissant des cours d'appel, puisque vous avez su garder la carte historique, qui tient compte des réalités en matière de justice, autant je conteste vos décisions relatives aux tribunaux de grande instance et aux tribunaux d'instance. Comparons les réformes. Je conviens que la réforme Dati fut brutale, mais elle fut franche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...strature et organisation des juridictions. Certes, avant vous, il y eut Mme Dati et je fais partie des réchauffés, des malheureux de cette réforme qui a fait de Saint-Lô le seul et unique chef-lieu de département de France sans présence judiciaire. Je ne suis pas près de l'oublier. Demain se prépare une réforme moins radicale, mais la réforme de Mme Dati présentait l'avantage de nous montrer une carte sur laquelle nous pouvions discuter. Aujourd'hui, vous nous agitez une carte de loin et j'attends d'en savoir plus, mais je redoute à terme une disparition par évaporation des tribunaux d'instance, victimes du syndrome de la grenouille cuite : plongée dans l'eau froide que l'on réchauffe peu à peu, la grenouille ne se voit pas cuire et meurt lentement, sans réagir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

Je sais de quoi je parle, puisque le département de l'Aveyron a été le plus affecté par la réforme de la carte judiciaire – je prends à témoin Arnaud Viala. Donc, de grâce, ne nous donnez pas de leçons sur l'organisation territoriale des juridictions !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

...bligatoire par un avocat, et donc des frais de postulation. La réforme n'entraînera ni coûts ni déplacements supplémentaires pour le justiciable, puisque l'on restera à l'intérieur du même département. Ce type d'affaires est traité par des avocats qui ont l'habitude de gérer les dossiers à distance, dans le cadre d'une procédure écrite. Arrêtons donc les fantasmes ! Au moment de la réforme de la carte judiciaire conduite par Mme Dati, les élus sont montés au créneau, car ils ne voulaient surtout pas que l'on déshabille leur territoire. Demain, grâce aux conseils de juridiction, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...centrés, ce qui se traduira par la fermeture de tribunaux. Cela s'appelle la fermeture « par évaporation ». L'intérêt de ces amendements est d'essayer de cloisonner un peu les organes. Votre formule est habile, madame la garde des sceaux : vous essayez de décrédibiliser nos amendements. Mais ils ont leur raison d'être, qui est d'assurer, au-delà des finasseries, l'effectivité et le maintien d'une carte judiciaire de proximité digne de ce nom.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Par cet amendement d'appel, nous proposons de lutter contre les déserts judiciaires et de garantir un accès facilité à la justice pour les administrés et les officiers publics et ministériels concernés – avocats, huissiers et notaires, notamment – en posant le principe que la carte judiciaire doit garantir que l'accès en transports – transports en commun ou privé – à la juridiction de première instance ne dépasse pas trente minutes, depuis tout lieu de résidence ou de travail se situant dans son ressort. Nous avons de même proposé, en plus de cet amendement d'appel principal, deux amendements de repli établissant la carte de tous les tribunaux d'instance et de grande insta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Cet amendement vise à instaurer une procédure encadrant toute évolution de la carte judiciaire, notamment pour les tribunaux judiciaires et les chambres de proximité. Il prévoit en effet que les projets de création, de suppression ou de modification d'un siège ou d'un ressort donnent lieu à une évaluation par le premier président de la cour d'appel, le procureur général et le conseil départemental, et à la publication d'un rapport. Ces garanties seraient le gage de l'évaluation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Il faut s'engager dans un processus permettant de disposer des meilleures données objectives et d'éviter que le pouvoir réglementaire s'empare en catimini d'une réforme de la carte judiciaire qui ne dirait pas son nom.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Une réforme de la carte judiciaire intéresse évidemment tout un territoire et appelle nécessairement évaluations et débats, dont cet amendement propose de rendre compte dans un rapport public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Ces amendements sont excellents. La modification de la carte judiciaire est essentielle dans l'aménagement du territoire, et nous souhaitons que soient associés à la réflexion préalable à toute décision les conseils municipaux et le conseil départemental.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il vise à reconnaître, pour certains tribunaux, la possibilité d'exercer leur ressort de juridiction dans deux départements. À l'issue de la réforme de la carte judiciaire initiée par les décrets du 15 février 2008 et du 29 mai 2008, certains tribunaux de grande instance se sont regroupés pour éviter de disparaître. Tel est le cas des tribunaux de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, et de Dinan, dans les Côtes d'Armor. Ce regroupement a permis le maintien, à Saint-Malo, d'un tribunal de grande instance de plein exercice. Tel n'aurait certainement pas été le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Mon amendement vise à supprimer les alinéas 2 et 3 de l'article 2. La volonté affichée par le Gouvernement est de sécuriser l'accès à la carte de résident pour les personnes protégées et pour les membres de leur famille. Si l'intention peut sembler louable, puisque des parents de mineurs reconnus réfugiés seront automatiquement admis, cette mesure vise à ouvrir encore un peu plus les possibilités d'admission à l'immigration légale. Quelques chiffres : en France, en 2010, 4 000 mineurs étrangers étaient pris en charge par les conseils d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Maquet :

Cet amendement va dans le même sens : il tend à la suppression des alinéas 2 et 3, déjà plaidée par mes collègues. Ces alinéas permettraient en effet de délivrer la carte de résident sans condition de régularité, premièrement, au conjoint ou partenaire d'un étranger reconnu comme réfugié, et, deuxièmement, aux ascendants directs au premier degré si l'étranger ayant obtenu le bénéfice de la protection est un mineur non marié. La suppression de ces alinéas est motivée par la volonté d'éviter tout appel d'air migratoire supplémentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Si ce voile n'existe pas, vous ne pouvez lui faire un accroc. Pourquoi reprendre d'une main ce que vous avez donné de l'autre, en portant de trois à quatre ans le délai pour demander la carte de résident ? En souvenir de l'amitié que vous avez pu ressentir à une époque pour votre ancienne famille, vous pouvez émettre un avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Fajgeles, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il me semble que vous commettez une petite confusion : nous avons voté, hier, le passage d'un an à quatre ans de la durée de validité de ces cartes ; or votre amendement propose de ramener cette durée à trois ans. Il y a dû y avoir un problème dans la rédaction de l'amendement. Je donne un avis défavorable sur l'amendement, pour que nous en restions bien à quatre ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

J'ai relu l'amendement : le délai de trois ans concerne le délai requis pour demander la carte de résident de dix ans et non sa durée de validité. Il s'agit donc bien de pouvoir demander la carte de résident de dix ans non pas à partir de quatre ans de résidence régulière, mais à partir de trois ans, si j'ai bien compris.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

J'essaye de suivre les débats et ce n'est pas évident, avec tous ces délais ! L'objet de l'amendement est donc d'anticiper, d'éviter d'attendre une quatrième année pour demander la carte de résident de dix ans. Cet amendement me semble progressiste : nous pouvons le soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

Il y a confusion : nous faisons progresser la protection des apatrides, qui disposent actuellement d'un titre d'un an, et auxquels nous accordons un titre pluriannuel de quatre ans, dans le prolongement de la loi du 7 mars 2016 et dans la continuité du rapport Fekl ; à l'issue des quatre ans, la carte de résident est délivrée. Nous proposons donc un parcours de cohérence : un délai d'un an renouvelable jusqu'à trois années supplémentaires, après quoi la carte de résident est délivrée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

Vous avez raison, ma chère collègue : ce n'est pas de droit. Il s'agit cependant d'une mesure extrêmement protectrice. La rapporteure a parfaitement raison : si nous voulions rester à trois ans, nous n'accorderions qu'une carte de séjour de trois ans. Nous proposons une continuité : une carte protectrice de quatre ans suivie d'une carte de résident, ce qui constitue une protection supplémentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Pardonnez-moi, mais je ne crois pas que la confusion soit levée. Alors que, dans l'état du droit, la demande d'une carte de dix ans peut être formulée au bout de trois ans, l'article 1er crée une carte provisoire de quatre ans donnant éventuellement la possibilité d'obtenir une carte de dix ans. Si cet amendement, auquel je souscris, n'est pas retenu, on retarde d'un an la possibilité pour un apatride, par exemple, de demander sa carte de dix ans. Ce n'est donc pas un droit supplémentaire mais un droit diminué.