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Nous pourrions nous reconnaître dans une partie des réflexions livrées par le groupe La France insoumise sur l'urgence d'agir en matière de climat et d'énergie. D'ailleurs, nous avons été très nombreux, il y a quelques semaines, à aller écouter la vice-présidente du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, accompagnée de la jeune Greta Thunberg.
Ma collègue de La République en marche prétend que, si nous déposons une motion de rejet, c'est que nous sommes contre l'état d'urgence écologique et climatique. En réalité, nous avions prévu, dans une proposition de résolution, de l'affirmer : nous ne sommes donc pas contre. En revanche, et c'est là la différence entre nous, nous ne voulons pas faire semblant de faire quelque chose.
Si vous lisez un peu la presse, peut-être savez-vous que Greenpeace a publié aujourd'hui un rapport sur le véritable coût des déchets nucléaires : ceux-ci pourraient peser sur le budget d'EDF à hauteur de 15 milliards d'euros. Je vous le dis et le redis : le programme nucléaire actuel, premièrement, n'est pas résilient face au changement climatique, deuxièmement, coûte si cher – notamment du fait du grand carénage qui doit être effectué – qu'il nous empêche d'investir et nous fait prendre un retard considérable dans le domaine des énergies renouvelables.
Affirmer l'urgence climatique, renforcer les objectifs de la politique énergétique, lutter contre les passoires thermiques, améliorer la maîtrise du prix de l'énergie : telle est l'ambition du projet de loi relatif à l'énergie et au climat. S'inscrivant dans la continuité de l'accord de Paris, du plan climat et de la loi mettant fin à l'exploration ainsi qu'à l'exploitation des hydrocarbures, il illustre la volonté de not...
Il y a eu des événements autrement plus sérieux, avec, loin de chez nous, les dramatiques incendies en Amazonie, et, près de chez nous, une canicule qui a provoqué 1 500 décès et détruit certaines récoltes agricoles et viticoles de notre pays. Cet été, le dérèglement climatique a donc été une dure réalité pour de nombreux Français. Dans ce contexte de plus en plus inédit, le projet de loi relatif à l'énergie et au climat revêt une importance particulière. Il embrasse de nombreux sujets. Certaines mesures proposées sont positives ; d'autres moins. En tout cas, nous pouvons nous réjouir qu'un accord ait été trouvé lors de la réunion de la commission mixte paritaire. ...
...rmettez-moi de réaffirmer clairement le soutien des Républicains à l'énergie nucléaire, à son industrie, et aux hommes qui la fabriquent au quotidien. C'est une énergie propre et nécessaire pour atteindre la neutralité carbone. À l'évidence, la France doit s'appuyer sur le nucléaire pour prendre le temps de bâtir un mix énergétique sûr. J'insiste sur le fait qu'il ne faut pas confondre l'urgence climatique et l'urgence écologique. Aujourd'hui, nous voulons trouver les moyens de répondre à l'urgence climatique, ce qui passe nécessairement par le maintien de notre potentiel nucléaire. À cet égard, nous reconnaissons que le projet de loi comporte un certain nombre d'avancées. Je pense à méthanisation qui peut permettre de diversifier et de sécuriser les revenus de nos agriculteurs. De même, nous ...
...rifs réglementés du gaz et de l'électricité, qui répond à des objectifs européens. Il faudra néanmoins entendre l'inquiétude des consommateurs sur une possible envolée des prix. Il y a enfin les certificats d'économies d'énergie – les CEE – , sur lesquels il faudra retravailler pour mieux lutter contre les fraudes. Malgré cela, ce projet de loi n'est malheureusement pas à la hauteur de l'urgence climatique unanimement reconnue. Pour bien montrer qu'il faut aller encore plus vite et plus fort, en l'état du texte, nous y serons défavorables.
À quelques jours du sommet Action climat de l'ONU qui se déroulera le 23 septembre à New York, et à la veille de la COP25 organisée au Chili au mois de novembre prochain, nous, représentants de la nation française, sommes à nouveau amenés à nous exprimer sur le projet de loi relatif à l'énergie et au climat. Avant toute chose, j'aimerais souligner le travail transpartisan effectué en parfaite complémentarité par les deux chambres. Réun...
... souhaité que la recherche de la sobriété énergétique et la définition de budgets carbone soient inscrites dans la programmation pluriannuelle de l'énergie. Il avait aussi défendu la publication d'une feuille de route de la sobriété énergétique du numérique. Malheureusement, ces dispositions ont été rejetées par le Sénat. Nous proposions également, comme d'autres collègues, de déclarer l'urgence climatique et d'en tirer des leçons en adoptant des mesures amplifiant les obligations d'installations d'équipements de production d'énergies renouvelables, en particulier sur les toitures et les parkings. Pour ma part, j'avais soutenu une disposition législative, qui a été votée, permettant de favoriser le suréquipement pour les installations hydroélectriques. Cette mesure permettra la réalisation de ...
...prises ne sont pas consensuelles et peuvent conduire à des affrontements entre des secteurs dont les intérêts divergent. Heureusement, ce sera possible, grâce à la ténacité des députés, mais en 2023 seulement – une perspective quelque peu lointaine, mais c'est déjà un premier pas. Nous aurions notamment pu débattre de l'énergie nucléaire, qui constitue un atout dans la lutte contre le changement climatique. En la matière, nous partageons votre souhait de reporter de 2025 à 2035 l'objectif de 50 % d'énergie nucléaire au sein du mix électrique, contre 70 % aujourd'hui : c'est un délai bien plus réaliste. Nous aurions également aimé débattre des autres énergies qui soulèvent des problèmes d'acceptabilité sociale, en particulier l'éolien terrestre, lequel a entraîné, par endroits, un véritable mit...
Ils ont agi en s'inscrivant dans la longue tradition de la désobéissance civile, pour sonner l'alarme à propos de l'urgence climatique. L'avez-vous entendue, cette alarme ? L'avez-vous entendue quand le GIEC nous a annoncé qu'il nous restait douze années pour agir ? L'avez-vous entendue ne serait-ce qu'à une seule des centaines de réunions, de COP, de sommets, de Grenelle et de colloques où l'on ne cesse de se répéter les mêmes chiffres et de crier à l'urgence ? Vous arrive-t-il parfois d'être vous-mêmes sonnés en réalisant ...
... de préférence dans plusieurs décennies, quand il ne sera plus temps. C'est exactement ce type de politique, celles des oeillères et des promesses dont la concrétisation est éternellement remise à plus tard, qui nous a conduits à la catastrophe climatique à laquelle nous faisons face aujourd'hui. Il existe pourtant des solutions : on ne vous demande même pas de les inventer ! Quantité d'associations, des milliers de scientifiques, de militants et de bénévoles travaillent sans relâche pour les construire et les défendre, comme l'association négaWatt, avec son scénario précis de transition énergétique, qui rend accessible l'objectif de 100 % d'...
... pas le climat. Monsieur Sermier, à Fukushima, l'énergie nucléaire était propre... jusqu'à l'explosion de la centrale !
...uil au-delà duquel on considère qu'un logement est une passoire énergétique. Pire : aucune sanction réelle n'est encore prévue pour les propriétaires qui n'effectueraient pas les travaux nécessaires dans des logements déjà loués. Ce projet de loi, illustration supplémentaire du cynisme de la politique du Gouvernement, restera dans l'histoire comme une pierre de plus à l'édifice de la catastrophe climatique. Nous n'avons plus le temps ni pour le « en même temps », ni pour l'entre-deux. C'est pourtant ce qui caractérise le présent texte comme le projet de loi d'orientation des mobilités : ils ne transforment en rien notre modèle énergétique ni notre modèle de transports, se contentant de les adapter à l'ouverture à la concurrence et aux privatisations. Or l'urgence climatique n'attend pas, elle a...
Comme l'a révélé le premier rapport du Haut Conseil pour le climat, publié en juin, et en dépit des bavardages médiatiques, la France n'est pas au rendez-vous de la transition écologique. Le décalage par rapport aux objectifs que notre pays s'est lui-même fixés provient en particulier des émissions liées aux transports, qui n'ont pas diminué depuis dix ans, et de celles provenant des bâtiments, qui ont diminué trois fois moins vite que ce qui avait été anticipé....
Pour toutes ces raisons, madame la ministre, notre groupe votera contre ce projet de loi et continuera de défendre les propositions que nous vous avions faites, notamment dans le cadre de la conclusion du Grand débat, pour contribuer à ce que des mesures fortes interviennent en matière climatique et en matière énergétique pour notre pays.
...d'accompagnement des entreprises concernées soient les plus protectrices possibles, afin que cette avancée environnementale ne conduise pas à un drame social. À cet égard, je pense que notre pays n'est pas à la hauteur des enjeux : on est extrêmement loin de ce que l'on doit mettre en oeuvre pour réussir la transition dans les territoires concernés. Il y a quelques jours, le Haut Conseil pour le climat, instance créée par ce texte de loi – bien que fonctionnant en réalité depuis plusieurs mois – , a publié une version simplifiée de son rapport annuel, afin de rendre son expertise plus accessible. Le constat qu'il établit demeure limpide : nos efforts ne sont pas suffisants pour atteindre les objectifs fixés en matière de diminution de gaz à effet de serre et limiter ainsi le réchauffement clima...
qui demeure, nous l'avions dit, je le répète et le redirai encore, une petite loi, loin des impératifs que commande pourtant l'urgence écologique et climatique. Permettez-moi, madame la ministre, mes chers collègues, d'avoir une pensée pour Michel Petit, le premier président du conseil scientifique de l'association Sauvons le climat, décédé il y a quelques jours à peine. Soyons à la hauteur de son engagement. Je crains que nous ne le soyons pas encore.
Merci, monsieur le président Speedy Renson… Par cet amendement, nous proposons que la feuille de route de la rénovation énergétique des bâtiments soit publiée dès 2019, en annexe de l'actuelle PPE, et non pas en 2022. C'est très important : le rapport du Haut Conseil pour le climat a souligné le retard pris en matière de rénovation énergétique et l'insuffisance des résultats du plan en cours. Nous devons donc agir dès cette année, pour répondre à l'urgence.
La PPE est en cours de consultation et sera bientôt finalisée. Nous aurons ensuite le temps d'écrire la feuille de route de la rénovation énergétique. Je n'y mets pas de mauvaise volonté, mais je ne comprends pas qu'il faille attendre 2022. Des mesures ont été prises à la suite du plan climat mais, une nouvelle fois, comme au cours des dix dernières années, nous ne sommes pas au bon rythme. J'ai vu l'amendement de compromis qui vient d'être diffusé et nous aurons l'occasion d'en débattre à nouveau tout à l'heure, mais nous aurions besoin d'une mobilisation générale du Gouvernement et de l'ensemble des acteurs en faveur de la rénovation énergétique. Cette feuille de route serait très u...