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...ns un cabinet médical. Un chiffre est, à ce titre, tout à fait révélateur : un sondage réalisé le 14 mai pour la Fédération de l'hospitalisation privée révèle que 36 % des Français craignent de retourner en consultation de peur d'attraper la maladie. Une telle peur pourrait avoir des conséquences désastreuses sur des cabinets et des cliniques qui ont fonctionné au ralenti pendant les deux mois de confinement, voire n'ont pas eu d'activité du tout. Le Gouvernement peut agir, notamment pour les cliniques, qui ont joué le jeu en étant la réserve sanitaire des hôpitaux. Elles n'ont pas forcément été mobilisées. Dans mon département, on a créé des lits et elles ont attendu en suspendant toutes leurs autres activités ; pourtant, elles n'ont pas vu d'afflux de malades. Désormais, elles ont le fusil à la ma...
Voilà les points sur lesquels je souhaitais appeler votre attention. Non au relâchement, mais oui à un déconfinement, y compris, évidemment, pour les professionnels de la santé !
...euses entreprises ont estimé ne pas avoir été suffisamment accompagnées, avoir été placées face à des injonctions contradictoires et craindre de voir leur responsabilité engagée. L'obligation de santé et de sécurité incombant à l'employeur n'est toutefois pas négociable et implique de protéger l'ensemble des salariés, qu'ils viennent de reprendre l'activité ou qu'ils l'aient poursuivie pendant le confinement. Quelles principales difficultés avez-vous identifiées s'agissant des moyens, de la mission ou de la disponibilité des services de santé au travail ? Plus largement, quelles pistes de réforme de la santé au travail vous semblent prioritaires ?
Le confinement a fait du télétravail un des principaux modes de travail. Certains ont apprécié la flexibilité, le temps gagné sur les transports, la baisse de la pollution. Quel est l'avis de vos différents syndicats sur l'accroissement de la place du télétravail ? Comment imaginez-vous l'évolution de la relation humaine dans ce cadre ?
...aintenant des semaines que nous traversons une crise sanitaire majeure et inédite, qui aura mis en exergue les forces et les faiblesses de notre société. Alors que la vigilance reste plus que jamais de rigueur pour éviter la deuxième vague annoncée d'une pandémie qui aura déjà emporté avec elle bien trop d'êtres chers dans les foyers français, nous voilà réunis pour débattre sur le thème : « Le déconfinement, quelle mise en oeuvre après une semaine ? » Au sein du groupe du Mouvement démocrate et apparentés, comme certainement dans bien d'autres groupes sur les bancs de cette assemblée, nous croyons que les forces révélées sont sans commune mesure avec les faiblesses qui se sont fait jour. Sans prétendre que tout a été parfaitement géré, nous sommes convaincus que la seule chance pour notre nation de...
Les femmes et les hommes qui forment ce mouvement et ceux qui y adhèrent valent mieux que cela ; ils ont eu l'occasion de le prouver par le passé. Le déconfinement est en cours, et il est encore temps pour nous tous de nous montrer à la hauteur, …
40 % des salariés des entreprises de plus de dix personnes ont été en télétravail pendant le confinement et, selon un sondage, 73 % souhaitent continuer, épisodiquement ou non. Un changement majeur est peut-être en train de s'instaurer. J'aimerais savoir quelles sont les priorités ou les lignes rouges de vos organisations dans ce domaine.
… évoquaient la guerre des masques, la pénurie de tests ou encore la reprise chaotique des transports en commun, nous constatons que, finalement et fort heureusement, le si terrible n'est pas advenu. Réjouissons-nous de cela et continuons à oeuvrer pour que ce déconfinement se poursuive dans les meilleures conditions ! Réjouissons-nous aussi des mesures sociales et économiques inédites prises par le Gouvernement ! Un seul chiffre pour épargner aux oppositions l'énonciation de toutes ces mesures : près de quatre Français sur cinq ont été accompagnés par l'État.
… mais je veux en même temps saluer nos concitoyens exemplaires qui se sont illustrés durant cette crise par de belles actions de solidarité – elles sont à elles seules un espoir. Saluons et appuyons aussi la détermination du Gouvernement à faire au mieux, sans relâche. Comme bon nombre de mes collègues, je suis allé voir le déconfinement à l'oeuvre dans nos écoles, dans nos entreprises, petites et grandes, dans les gares et sur nos marchés. C'est bien un esprit de responsabilité qui anime nos concitoyens : ils savent qu'ils sont une partie de l'équation pour réussir cette première étape. La prochaine, vous l'avez fixée au 2 juin.
Le temps du bilan viendra après. Patience : le déconfinement ne sera réussi que si nous restons unis !
...reprend peu à peu son rythme depuis le 11 mai. Les Françaises et les Français ont pu retrouver, dans des conditions encore très particulières, leur liberté d'aller et venir, et parfois profiter de certains plaisirs de la vie. Tout cela reste encore bien fragile : le virus circule toujours et des foyers réapparaissent un peu partout sur l'ensemble du territoire. Nous connaissons la stratégie du déconfinement : protéger, tester, isoler. Pour éviter le risque d'une seconde vague, chaque foyer épidémique détecté doit être maîtrisé dans les plus brefs délais, et les cas contacts rapidement isolés. Pour casser les chaînes de contamination, la question des tests PCR – Polymerase Chain Reaction – est donc primordiale. L'ambition initiale était de réaliser 700 000 tests par semaine – cela figure d'ailleurs ...
Plusieurs professeurs et spécialistes soulignent cette insuffisance et demandent de monter rapidement en puissance. Cet écart du simple au double, qui risque d'ébranler l'un des piliers mêmes du déconfinement, pourrait remettre en cause notre capacité à maîtriser l'épidémie. Il ne peut y avoir de trou dans la raquette : nous devons vite resserrer les mailles du filet. Pour mémoire, 40 % des malades du covid-19 sont asymptomatiques. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre qu'une personne développe les symptômes pour la tester. Il faut anticiper et cibler les zones et populations à risque, soit p...
Les mesures mises en oeuvre pour le déconfinement doivent aussi être pensées au-delà de nos propres frontières. L'Europe ne peut pas, à chaque fois qu'une crise grave la frappe, se liquéfier et se transformer en mosaïque de nations. Le début de la crise, à partir de fin février, a démontré que lorsqu'un pays était touché, c'est l'ensemble du continent qui vacillait. Plusieurs de nos voisins ont pris des décisions concernant la réouverture de leu...
...ne le fera probablement pas de sitôt. C'est justement la raison pour laquelle il fallait, tôt ou tard, faire redémarrer la machine économique et tisser de nouveau du lien social. Nous ne pouvions pas rester tous cloîtrés dans nos maisons et nos appartements pendant des mois, voire des années, jusqu'à ce que le virus disparaisse réellement. Oui, vous avez eu raison de déconfiner. La réussite du déconfinement implique aujourd'hui le respect de quatre conditions, que nous connaissons toutes. La première est le port du masque pour protéger les autres mais aussi pour se protéger soi-même, si les autres le portent également. La deuxième est le lavage des mains, au savon ou au gel hydroalcoolique. La troisième est le respect des gestes barrières, qui évite la trop grande proximité entre les uns et les autr...
Je n'évoquerai pas les volets sanitaire et sécuritaire du déconfinement, même si je suis prêt à signer des deux mains les propos que vient de tenir Olivier Becht, qui reflètent ce que j'ai observé sur le terrain. Le week-end dernier, j'ai dû expliquer de nouveau à l'ARS que l'on ne pouvait pas exiger un résultat de diagnostic direct en vingt-quatre heures dès lors qu'il faut une ordonnance pour faire réaliser un test. Si vous le souhaitez, monsieur le ministre, je po...
Ainsi donc, après des mesures de prévention prises avec retard, retard que l'ancienne ministre de la santé a elle-même reconnu, après un confinement précipité et un déconfinement organisé de manière hasardeuse, nous voilà donc dans le moment d'après, celui de la mise en oeuvre par le Gouvernement d'une stratégie de retour à la normale, normalité qui est pourtant à l'origine d'une bonne partie des problèmes auxquels nous avons été confrontés. Le confinement n'était qu'une mesure d'urgence pour affronter la crise sanitaire provoquée par le cov...
Quelques jours après le début du déconfinement, les soignants de l'hôpital Robert-Debré descendaient dans la rue pour crier leur colère. Ces jours derniers, des soignants de Saint-Étienne et de tous les établissements pris dans l'étau des plans de retour à l'équilibre leur ont emboîté le pas pour crier halte au feu. On a beau traverser la pire crise sanitaire que notre pays ait connu depuis la grippe espagnole, ces plans d'économie, qui se tr...
Après deux mois d'un confinement nécessaire et efficace, le plan de déconfinement présenté par M. le Premier ministre est entré en vigueur le 11 mai. Depuis dix jours, c'est le bonheur des libertés retrouvées, même si celles-ci restent partielles et même s'il faut respecter des règles barrières. D'après un sondage publié ce matin par Les Échos, plus de sept personnes sur dix estiment que le déconfinement se passe bien et que la ...
Les chefs d'entreprise nous disent qu'ils sont satisfaits du protocole de déconfinement national et surtout des fiches métiers. Dans les écoles la rentrée sur mesure s'est bien passée. J'ai vu dans ma circonscription des écoliers ravis de retrouver leurs professeurs et leurs copains, des parents rassurés par une stricte mise en oeuvre des protocoles sanitaires. Les pédiatres eux-mêmes appellent aujourd'hui à aller de l'avant le 25 mai, dans l'intérêt des enfants. Ce qui paraissait ...