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Le cyberharcèlement est un phénomène d'ampleur. J'ai rencontré le collectif « Stop Fisha » qui nous a alertés pendant le premier confinement sur la recrudescence des actes de cyberharcèlement. J'aimerais connaître les mesures prises contre le harcèlement en ligne, pour protéger les jeunes. Des moyens renforcés ont-ils été attribués à l'association e-Enfance qui gère la plateforme de lutte contre le cyberharcèlement de Net écoute ? La prostitution de mineurs est en effet un phénomène très méconnu. Il est très intéressant de lancer une...
Je m'interroge sur ce qu'il advient de ces enfants qui ne relèvent ni de l'aide sociale à l'enfance ni des violences conjugales ou intrafamiliales, mais qui sont les enfants de parents divorcés ou en instance de divorce et qui sont très nombreux. Quel effet a eu le confinement sur ces enfants ? Comment pourrions-nous connaître l'état psychique de tous ces jeunes qui se sont retrouvés pris en étau sans pouvoir s'extirper d'une situation familiale souvent très tendue ? Ces enfants subissent effectivement le divorce de leurs parents. Ils sont nombreux et leur situation est plus sournoise. Je voudrais également alerter sur les problématiques filles/garçons. Il semblerait ...
...ordant ce matin un acteur fondamental pour les enfants et les jeunes : la famille. Nous recevons ce matin Marie-Andrée Blanc, présidente de l'Union nationale des associations familiales (UNAF), dont l'éclairage nous sera précieux pour entrer dans l'intimité des foyers, toucher du doigt les conséquences de la crise sanitaire sur les parents, et donc sur leurs enfants. Que s'est-il passé pendant le confinement au printemps ? À quelles réactions avez-vous eu affaire au sein des familles ? Certains parents ont-ils repris en main leur rôle de parents ? D'autres ont-ils définitivement perdu pied ? Comment ont-ils géré l'accompagnement scolaire, la promiscuité ? De nombreux enfants, et notamment des collégiens, nous ont indiqué avoir aimé cette promiscuité, synonyme de retrouvailles avec la fratrie et les p...
Mes chers collègues, nous poursuivons nos travaux sur les conséquences de la crise sanitaire sur les jeunes gays, lesbiennes, bi et trans (LGBT), alors que leurs difficultés familiales ont pu et peuvent être exacerbées pendant le confinement. Nous recevons aujourd'hui Anne Tarrade, déléguée adjointe de la fondation le Refuge et Omar Didi, président du Mouvement d'Affirmation des jeunes lesbiennes, gays, bi et trans (MAG). La fondation le Refuge, créée en 2003, héberge et accompagne socialement, psychologiquement et juridiquement les jeunes LGBT, lorsqu'ils sont rejetés par leurs parents et chassés de leur domicile familial au motif q...
Nous terminons notre série d'auditions de ce matin, en entendant Charlotte Caubel, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), et Frédérique Botella, sous-directrice adjointe des missions de protection judiciaire et d'éducation. Nous souhaitons vous entendre sur les enjeux propres à la protection judiciaire de la jeunesse pendant la crise sanitaire, particulièrement pendant le confinement. Nous vous remercions d'avoir répondu à notre invitation. Madame Caubel, nous savons que vous avez été nommée il y a peu, mais espérons que vous pourrez malgré tout nous apporter des éléments rétrospectifs. Nous voudrions tout d'abord que vous nous présentiez les mesures prises lors du confinement du printemps s'agissant du fonctionnement de la justice des mineurs, avec les ordonnances de mars, ...
...mettre en route. Il a également fallu vaincre la défiance des associations, qui avaient envie de travailler avec des gens qui connaissaient déjà leur fonctionnement. Nous avons ainsi perdu des jeunes en route, même si nous en avons aussi gagné beaucoup. Le temps du jeune, et notamment son temps d'enthousiasme, n'est en effet pas le même que celui d'un adulte. Aussi, qu'en est-il pour ce deuxième confinement ? Nous voudrions aussi vous entendre sur les effets de la crise sanitaire sur les activités culturelles et sportives pratiquées par les jeunes, ainsi que sur leur mobilité internationale. De façon plus générale, nous avons constaté au cours de nos auditions que les jeunes avaient le sentiment de ne pas être entendus dans l'élaboration des politiques publiques, en particulier celles qui les conc...
Je donne maintenant la parole à Omar Didi, Président du mouvement MAG, mouvement d'affirmation des jeunes lesbiennes, gays, bi et trans. Pouvez-vous nous préciser comment ont été vécus le premier confinement, la période post-confinement et ce reconfinement, ainsi que vos préconisations. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une Commission d'enquête de prêter serment et de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous demande de jurer que vous allez nous dire la vérité et je vous do...
...i dans l'incapacité d'aider et d'accompagner leurs enfants pour les enseignements en visioconférence. Il convient donc à la fois de fournir ces outils numériques et de les unifier. Néanmoins, n'est-il pas également nécessaire de créer un nouveau rapport entre l'Éducation nationale et les parents d'élèves pour que ceux-ci soient peu à peu associés à un apprentissage du numérique en cas de nouveau confinement ? Ma deuxième question porte sur les hébergements. Pendant le premier confinement, les familles ont été hébergées dans ce qu'on appelle les hôtels du 115. Les familles ne peuvent y préparer la nourriture, ce qui pose des problèmes de malnutrition, mais également de coût. Il est en effet plus coûteux d'acheter des plats préparés. Enfin, être entassé dans une chambre, ou parfois dans deux chambres...
N'oubliez pas dans votre présentation que nous devons nous centrer sur les jeunes et la famille pendant le premier confinement et le second, ainsi que dans la période d'inter-confinement.
Je voudrais tout d'abord saluer le travail remarquable de vos deux associations, mené depuis de nombreuses années, ainsi que l'ensemble des bénévoles. Madame, vous avez expliqué que, pendant le premier confinement, vos associations et centres n'avaient pas pu fonctionner. Vous avez donc dû mettre en place des lignes d'urgence et des cellules de crise. Aujourd'hui, vos structures fonctionnent-elles ? Quels seraient les moyens nécessaires pour assurer une permanence de vos structures en cas de nouveau confinement, encore plus sévère que l'actuel ? Vous avez évoqué un plan d'urgence. Vos associations se sont...
Je voudrais revenir sur la cinquième édition de la consultation nationale que vous avez lancée le 15 octobre dernier, et qui devrait se terminer le 1er mars 2021. Vous y associez des jeunes de 6 ans à 18 ans. Avez-vous d'ores et déjà un retour sur le niveau de participation de cette consultation ? De même, comment vous êtes-vous adapté à ce nouveau confinement, qui n'a pas dû simplifier les choses ? Je suis curieuse de connaître vos retours sur ce point, car à mes yeux, on ne consultera jamais assez les premiers intéressés, à savoir les enfants et les jeunes. Ma deuxième question porte sur une étude de l'Unicef, dont les résultats ont été publiés le 22 septembre dernier, et qui porte sur le bien-être des enfants. Elle place la France en dix-huitième p...
Je voudrais m'inscrire un peu en faux contre le terme d'hibernation des associations. Au contraire, nous avons constaté lors du premier confinement le surgissement de nombreuses micro-associations, qui se sont emparées d'activités délaissées par les autres. Parfois, de simples individus se sont mis à coordonner quelque chose qu'ils connaissaient parfaitement bien, et que les services de l'État ne connaissaient pas. En effet, personne ne connaissait au départ réellement l'état d'urgence maximal que nous avons connu dès les premiers jours du c...
Certes. La crise est également un terrain très favorable à toutes ces réflexions. Néanmoins, notre temps est compté et je vous propose de revenir dans le vif du sujet, pour tirer des enseignements des confinements et de la période d'interconfinement.
L'impact de la crise sanitaire sur la vie associative s'installe dans la durée, et nous donne l'occasion de vous auditionner très régulièrement. Nous l'avons fait dans le cadre du groupe de travail de la commission des affaires culturelles sur l'impact de la crise sanitaire lors du premier confinement en avril, puis au mois de juillet, avec la mission sur la concrétisation des lois, et la mission que nous menons avec un certain nombre d'autres collègues sur le soutien aux petites associations. Plus récemment, nous vous avons entendu à l'occasion du projet de loi de finances (PLF) pour 2021, dans le cadre des auditions menées par notre collègue, M. Michel Larive, rapporteur des crédits de la j...
Il serait également très intéressant de disposer des sept fiches que vous avez mentionnées. Avez-vous partagé cette boîte à outils et parvenez-vous à bien travailler avec l'agence régionale de santé (ARS), l'aide sociale à l'enfance (ASE), etc., ce qui n'a pas toujours été le cas avant le confinement ? La crise sera-t-elle pour vous un stimulateur d'entente cordiale en ce qui concerne la prise en charge des mineurs ? Par ailleurs, quels sont les départements concernés par ces expérimentations avec un professionnel de la PJJ ? Vous évoquez une forme de souplesse et de faculté d'adaptation, qui sont votre lot quotidien, à la PJJ. Est-ce là l'une des grandes révélations de cette crise ? Les ge...
... avez fait part de votre avis concernant les aides gouvernementales qui ont été versées et vous avez demandé leur élargissement. Nous devrons noter cette proposition dans notre rapport. D'autres propositions me semblent intéressantes. Vous avez par exemple abordé les questions relatives au surendettement, qu'à juste titre, vous appelez le « désendettement ». En cas de nouvelle crise et de nouveau confinement, faut-il selon vous organiser un moratoire pour tout ce qui concerne les procédures d'expulsion locative, de recouvrement des dettes, etc. ? Il s'agirait en effet de donner le temps à ces familles de rééquilibrer leur budget. Vous avez évoqué les bénévoles à domicile. Pour toutes ces fonctions, nous avons besoin de personnes qualifiées. À travers les CAF, par exemple, ne faudrait-il pas mettre e...
Elle pourra également se conjuguer avec la sortie de notre rapport. Des associations comme la vôtre, ou comme Médecins sans frontières, que je connais mieux, connaissent parfaitement les gestions humanitaires d'urgence comme le confinement. Vous savez par exemple qu'il faut favoriser l'accès à l'eau et aux toilettes partout où c'est possible. Or deux mois après le début du confinement, il n'y avait ni l'un ni l'autre dans les bidonvilles français. Pourquoi n'y a-t-il pas davantage de liens entre ceux qui disposent des connaissances nécessaires – l'aide humanitaire d'urgence est au cœur de l'action des associations internationales –...
Merci, Madame Blanc, de votre présence ce matin. Ma question concerne les enfants dont la résidence est transférée, par exemple chez la mère, leur père ne pouvant les rencontrer que dans un lieu médiatisé, comme c'est parfois le cas chez des parents séparés. Dans ces situations, le lien peut être rompu et ces lieux d'accueil permettent de le restaurer progressivement. Pendant le confinement, comme vous l'avez dit, ces lieux médiatisés étaient fermés. Des échanges téléphoniques ont-ils cependant pu être organisés via le responsable du lieu ? Quelles solutions avez-vous identifiées pour que le père puisse continuer à entretenir des contacts réguliers avec ses enfants si ces situations devaient se renouveler ?
Merci à Madame Blanc, pour ses propos très éclairants concernant la vie des familles pendant et après le confinement. J'ai bien noté qu'environ un tiers des familles s'étaient appauvries pendant cette période, ce qui pose de nombreux problèmes. Le Gouvernement est en train de mettre des mesures en place, après avoir pris conscience de ces difficultés. J'ai également noté que vous insistiez sur le déficit en matière d'équipements informatiques dans de nombreuses familles. Les études montrent en effet que des éc...
Madame Tarade, vous nous avez indiqué avoir noté une baisse de 40 % des dons consentis à votre association pendant la période de confinement. Or les dons effectués globalement aux associations ont quant à eux augmenté pendant le premier semestre. Je m'interroge donc sur les raisons pour lesquelles certaines associations ont perçu davantage de dons et vous beaucoup moins. Cette situation pose question sur la tendance d'ici la fin de l'année, d'autant que la pandémie que nous traversons risque de s'inscrire dans un temps long, voire trè...