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C'est un amendement qui me tient à coeur. Il s'agit d'ajouter à la formation des enseignants une sensibilisation à la reconnaissance des signes d'alerte de la mort subite et à l'apprentissage des gestes qui sauvent. J'ai bien noté que, pour le passage du concours des INSPÉ, la formation « prévention et secours civique de niveau 1 » (PSC1) est devenue obligatoire. Mais, pour la plupart des élèves, les attestations présentées ont été reçues quand ils étaient au collège. Il me semble donc...
Par cet amendement, nous proposons que la formation initiale des enseignants et enseignantes contienne une formation sur la sociologie de l'éducation. Cette discipline a pour objectif d'étudier les processus de socialisation scolaire, les déterminants sociaux des résultats et des destins scolaires, les rapports pédagogiques, les caractéristiques des institutions et du personnel éducatif. Il nous parait crucial, pour lutter contre les inégalités scolaires et les phénomène...
Je trouve intéressante la proposition de notre collègue, mais je voulais saisir cette occasion pour dire que, si on continue à charger ainsi la barque aux enseignants, à la fin on n'en trouvera plus du tout : il n'y aura strictement plus personne qui voudra faire ce métier ! Car je veux bien qu'on leur demande de suivre des actions de sensibilisation à toute une série de choses passionnantes, mais pour avoir moi-même été professeure, je m'en rends compte que nous en demandons tellement que ce n'est plus possible. À un moment donné, il va falloir être raisonna...
Effectivement, il peut être intéressant d'envisager cette réflexion. En revanche, s'agissant de la rédaction, votre amendement ne précise pas que cela ne peut concerner que la formation des enseignants du premier degré, puisque c'est en licence qu'on acquiert la spécialisation disciplinaire pour les enseignants du second degré.
Il s'agit de mettre en place une expérimentation de formation destinée au personnel, afin d'assurer la prévention de toute forme de violence et de harcèlement dans les établissements scolaires. Le harcèlement représente en effet un grave problème au sein des établissements. Peut-être l'ensemble des enseignants pourraient-ils être formés à repérer ce type de problème. Voilà ma suggestion.
Effectivement, la lutte contre la violence scolaire et le harcèlement dans le cadre scolaire sont des sujets de préoccupation que je partage. Toutefois, il me semble qu'il y a déjà des formations en la matière. Il ne me semble donc pas qu'il faille retenir une formule expérimentale, dans la mesure où ce type de formation et de priorité doit être partagé par tous les enseignants et par tous les membres de la communauté éducative. Avis défavorable.
Cet amendement propose une meilleure insertion professionnelle pour les futurs professeurs, en faisant appel à des retraités de l'éducation nationale. Par cet amendement, je propose que, dans les six mois qui suivent la promulgation de la loi, le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur les enjeux relatifs à la mise en place, dans le cadre de la formation prodiguée aux futurs enseignants, d'un tutorat entre les retraités de l'Éducation nationale de moins de cinq ans et les élèves professeurs ainsi que sur les conséquences financières d'une telle disposition.
Le présent amendement vise à faire un état des lieux des opportunités d'évolution de carrière des enseignants, afin de répondre aux nouvelles problématiques de l'emploi en France. Dans un monde où 50 % des emplois seront profondément transformés dans les dix ans à venir, cela passe plus que jamais par un accès plus simple, plus rapide, plus vaste et plus juste à l'atout majeur du XXIe siècle : les compétences. C'était l'objet de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professio...
C'est un sujet tout à fait important, car les enseignants savent très bien, quand ils entrent dans ce métier, qu'ils vont peut-être avoir des difficultés à y rester jusqu'au bout. Or il n'y a pas tellement de passerelles, contrairement à d'autres pays européens, comme l'Italie par exemple, où les professeurs peuvent, par exemple, devenir proviseurs bien plus facilement : ils y sont encouragés, alors qu'en France il faut en passer par un concours. Notre...
...tomatiquement l'avertissement de la personne, et donc un risque pour la confidentialité des enquêtes. En revanche, la circulaire du 29 juillet 2016 sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoque « le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation ». « Les autorités académiques seront informées par les préfets de tout signalement » concernant un enseignant ou un agent au contact avec des élèves, « afin de prendre des mesures appropriée ». Dans les faits, les informations sont automatiquement transmises par le ministère de l'intérieur au ministère de l'éducation nationale, qui suspend immédiatement la personne et engage une procédure disciplinaire en vue de son exclusion définitive. Mais cela concerne des fichés « S » pour lesquels « des faits tang...
Cet amendement tend à remédier à une anomalie : les enseignants passent une visite médicale au moment de leur entrée dans la fonction publique, mais aucune autre visite n'est prévue par la suite. Or, leur profession peut provoquer un certain nombre de troubles, psychologiques, vocaux et auditifs notamment. Nous proposons donc, par cet amendement, que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur la généralisation de la visite médicale pour les personne...
De manière générale, je ne suis pas très favorable aux demandes de rapport, mais je dois dire que cette question a été très souvent évoquée. La médecine du travail des enseignants est un domaine que l'on connaît mal et dans lequel des progrès semblent nécessaires. C'est, en tout cas, une demande des enseignants. Avis favorable, donc.
...deux évolutions : le flou croissant des contours du concours, d'une part, et le recours de plus en plus fréquent à des contractuels pour assurer des missions éducatives, d'autre part. À cet égard, le ministre nous a affirmé que le dispositif de l'article 14 n'avait pas pour objet de confier des heures d'enseignement à des assistants d'éducation, mais d'assurer aux personnes prétendant au métier d'enseignant une rémunération décente en tant qu'assistants d'éducation. Or, ce n'est pas du tout ce qui apparaît à la lecture du projet de loi. En effet, comme le souligne l'étude d'impact, « la nature des missions des assistants d'éducation est définie par la loi [à l'article L. 916-1 du code de l'éducation] et ne comprend pas, à ce stade, de missions pédagogiques ou d'enseignement. Il convient donc de mod...
Nous sommes préoccupés par cet article. L'amendement AC445 vise également à le supprimer, mais je ferai deux remarques. Tout d'abord, nous aurions souhaité que la question majeure de l'attractivité du métier d'enseignant fasse l'objet d'un texte distinct, dans lequel aurait pu être abordés le concours, ses modalités, l'attractivité du métier, les conditions d'enseignement, la rémunération… Ensuite, l'article 14 prévoit que « lorsqu'ils sont recrutés alors qu'ils sont inscrits dans une formation préparant aux concours d'accès aux corps des personnels enseignants ou des personnels d'éducation, [les assistants d'éd...
...our remplacer des fonctionnaires : les professeurs sont toujours recrutés par concours. Le nouveau dispositif vise à élargir le vivier des candidats aux concours de l'éducation nationale, en les accompagnant le plus tôt possible vers leur métier grâce à une formation à la fois pratique et théorique. Il constitue l'un des volets de l'action que nous menons pour renforcer l'attractivité du métier d'enseignant et susciter davantage de vocations. Il ne s'agit pas, bien entendu, de demander à des AED qui sont en deuxième année de licence de remplacer des professeurs. Mais les missions d'enseignement ne se résument pas à l'enseignement dispensé devant une classe complète. Ces missions leur seront confiées progressivement, en commençant par du soutien individuel, puis de petits groupes, dans le cadre de l...
...ns des activités proches de l'enseignement ou dans l'enseignement lui-même, tout en limitant leur service à huit heures hebdomadaires. À ce propos, les établissements ne peuvent-ils pas craindre de manquer d'assistants d'éducation lorsque ces derniers seront en cours ? Enfin, peut-être est-il nécessaire de leur proposer, avant la rentrée, une brève formation sur les principaux aspects du métier d'enseignant avant qu'ils ne se retrouvent devant une classe.
Monsieur le ministre, faut-il comprendre que les AED seront parachutés devant une classe sans avoir bénéficié d'aucune formation d'enseignant ?
Je tiens tout d'abord à indiquer que le groupe Les Républicains est très favorable au dispositif de l'article 14. Il ne s'agit peut-être pas des « IPES du XX e siècle », monsieur le ministre, mais cela y ressemble, je vous le concède. En tout cas, cette mesure contribuera à renforcer l'attractivité du métier d'enseignant. Par l'amendement AC206, nous proposons que les assistants d'éducation suivent une formation à l'inclusion des élèves en situation de handicap.
Les assistants d'éducation sont des étudiants qui seront en immersion pour s'acclimater au monde de l'éducation. Ils seront sous la tutelle d'un enseignant et observeront la manière dont les choses se passent concrètement sur le terrain. Ils pourront se voir proposer ce type de module après leur licence, à l'INSPÉ. Votre amendement me semble donc satisfait ; je vous suggère de le retirer.
L'article 1er vise avant tout à souligner l'importance de la confiance et du respect mutuel entre toutes les parties prenantes du système éducatif. Il n'impose aucune nouvelle obligation aux enseignants. Il a pu susciter un malentendu, certains enseignants y ayant vu une volonté de réduire leur liberté d'expression ; il n'en est rien. Afin de dissiper tout malentendu, je proposerai une nouvelle rédaction, dont j'espère qu'elle recueillera, chers collègues, votre assentiment.