Interventions sur "espèce"

218 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, rapporteur :

Il s'agit d'interdire dès la promulgation de la loi la reproduction d'animaux non domestiques détenus au sein des cirques. Cette mesure est cohérente avec l'interdiction des spectacles d'animaux ayant recours à des espèces non domestiques. Ces animaux présentent une très forte consanguinité, en raison de la fréquence des croisements entre des individus peu nombreux. Si les zoos participent à la préservation de la biodiversité, on ne peut pas en dire autant des cirques. En outre, on y constate certains comportements répréhensibles en matière de reproduction animale, notamment des trafics d'animaux, jeunes pour la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias :

J'appelle votre attention sur la discordance entre votre amendement et les annonces de Mme la ministre de la transition écologique. Les délais qu'elle a annoncés sont plus courts, notamment pour certaines espèces, dont les orques, dont l'interdiction en captivité est prévue dans un délai de deux ans, et non cinq. Tel qu'il est rédigé, votre amendement amène à opter pour le moins-disant. Peut‑être vaudrait-il mieux le retirer en vue de le travailler à nouveau d'ici à l'examen du texte en séance publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois, rapporteure :

...ns des secteurs par essence transnationaux, comme les transports, ou ayant des enjeux similaires dans les États membres et assurant la compétitivité des secteurs, comme l'agriculture et la recherche. La troisième est que la législation européenne sur le bien-être animal peine pourtant à trouver sa pleine efficacité, pour trois raisons principalement. D'abord, la législation est lacunaire. Quatre espèces bénéficient de normes particulières, les veaux, les porcs, les poules pondeuses et les poulets de chair, mais de nombreuses espèces ne disposent d'aucune protection juridique pour assurer leur bien-être. C'est par exemple le cas des lapins, des vaches laitières, des dindes et des canards et de l'ensemble des poissons, alors qu'ils représentent une proportion importante des animaux élevés. Le pan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Le principe de subsidiarité permet de déterminer ce qui relève de l'approche européenne et de l'approche nationale. Les conditions d'élevage et le transport des animaux entrent dans le cadre de la politique agricole commune car elles soulèvent des questions d'égalité de concurrence. La distinction entre les espèces protégées qui font l'objet d'une réglementation stricte et celles qui ne font pas partie des espèces protégées relève aussi de la législation européenne. Concernant l'abattage des animaux, la situation nationale n'est pas satisfaisante. Le fait qu'en France, la distinction entre abattage rituel et abattage ordinaire ne soit pas bien respectée est choquant. Les exigences en terme de souffrance a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Je suis assez partagé. Si le raisonnement sur la subsidiarité pourrait conduire à aller dans le sens des amendements déposés par notre collègue Holroyd, dans le cas d'espèce, il y a compétence européenne puisque la règle est fixée par une directive même si cette dernière ouvre la possibilité aux États d'y déroger pour respecter certaines exigences cultuelles. Je soutiens pleinement l'amendement n° 6 mais les dérogations à la directive sont utilisées, en France, de manière abusive par les entreprises d'abattage de sorte qu'elles font désormais figure de procédure de d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRamlati Ali, rapporteure :

En 2003, dans une tribune du New York Times, la biologiste Olivia Judson s'était prononcée en faveur de l'extinction volontaire de 30 espèces de moustiques. Selon certaines estimations, cette extinction permettrait de sauver un million de vies, et diminuerait de seulement 1 % la diversité génétique des moustiques. Cette proposition a-t-elle un sens pour vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRamlati Ali, rapporteure :

En 2003, dans une tribune du New York Times, la biologiste Olivia Judson s'était prononcée en faveur de l'extinction volontaire de 30 espèces de moustiques, une mesure, a-t-elle calculé, qui permettrait de sauver un million de vies et ne diminuerait la diversité génétique des diptères que de 1 %. Cette proposition a-t-elle un sens ? Pourrait-on éradiquer les Aedes, notamment les Aedes albopictus, des territoires qu'ils ont colonisés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

Vous avez évoqué une espèce de moustiques venant d'Égypte ou du Nil. Ayant été directeur de cabinet de la ville de Fréjus pendant plus de dix ans, je me souviens d'épisodes de fièvre du Nil occidental localisés dans les étangs de Villepey. Ils ont été très vite circonscrits. Pouvons-nous étendre le champ que nous étudions aujourd'hui ? Cela fait-il partie des vecteurs sur lesquels vous travaillez ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie, rapporteure :

...ment plastiques, sur l'environnement. Comment envisagez-vous ces enjeux et les missions de l'OFB dans ce cadre ? Un grand parc animalier de qualité, le zoo parc de Beauval, est situé à proximité de ma circonscription. Mènerez-vous une action auprès des parcs animaliers ? Certains sont des modèles d'observation scientifique, de pédagogie, d'intégration dans les milieux naturels et de protection d'espèces animales mais il y a aussi des modèles plus discutables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Tuffnell :

...permis de chasser, géré conjointement par l'OFB et la Fédération nationale des chasseurs ? Quelles mesures ont été prises à ce jour afin de préparer cette mise en oeuvre ? Le ministère de la transition écologique et solidaire soumet à la consultation du public, jusqu'au 26 décembre prochain, un projet de décret qui précise les procédures relatives à la mise en oeuvre de la gestion adaptative des espèces, et un second décret doit fixer la liste des espèces concernées par la gestion adaptative. Comment voyez-vous concrètement la future application sur le terrain de la gestion adaptative, alors que le concept tel qu'il est prévu aujourd'hui est déjà contesté par des associations environnementales ? Comment sera assurée la remontée d'informations à l'OFB concernant les prélèvements sur les espèces ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

...tions de l'AFB et de l'ONCFS et pour faire face aux conséquences de la réforme de la chasse ? En ce qui concerne les moyens humains, le schéma d'emplois fait apparaître une diminution des ETP entre 2020 et 2022. Au-delà des économies d'échelle, argument souvent avancé dans ce genre de fusion, quels services seront mis à contribution ? Ma dernière interrogation concerne la gestion adaptative des espèces. Un projet de décret fait actuellement l'objet d'une consultation publique. Au-delà de cette procédure, comment entendez-vous garantir un travail partenarial avec les fédérations des chasseurs ? Comment garantir qu'une gestion adaptative ne conduira pas à une expansion importante du nombre d'espèces dont la chasse est autorisée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Maquet :

La pratique de la chasse est essentielle pour la vie de nos territoires ruraux et représente un patrimoine immatériel que nous souhaitons tous, je crois, perpétuer. Pourtant, ce patrimoine est régulièrement contesté, vous le savez. Je pense, par exemple, à la question des oies cendrées, dont la chasse a été limitée en janvier, alors qu'elle pouvait, au vu de la prolifération de cette espèce, se poursuivre en février, comme autrefois. Vous souhaitez accéder à la fonction de directeur général de l'OFB : pourriez-vous nous détailler un peu plus encore que vous ne l'avez fait votre vision de la chasse à moyen terme, notamment des périodes de chasse, au regard des différents mouvements de société que l'on observe ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Panonacle :

...ns et les conséquences néfastes de ce phénomène sur la vie aquatique. En parallèle, un rapport de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a alerté les dirigeants de la planète sur les causes et l'ampleur des impacts de ce phénomène, appelé « désoxygénation » des océans. La diminution de la teneur en oxygène des océans bouleverse l'équilibre de la vie marine, favorisant les espèces tolérantes, au détriment d'autres espèces, plus précisément un grand nombre d'espèces de poissons. Cette menace pour la biodiversité marine dans son ensemble aura des conséquences néfastes pour les écosystèmes, les économies côtières et bien évidemment les personnes qui en dépendent. La santé des océans est un thème majeur du congrès de l'UICN qui se tiendra à Marseille. Les chercheurs attendent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

La France abrite une riche biodiversité, avec près de 10 % des deux millions d'espèces connues dans le monde. Il est important de se doter d'outils pour protéger cette richesse, en partenariat avec nos chasseurs, car 1 242 espèces sont menacées d'extinction dans notre pays. 590 000 hectares de milieux naturels et de terrains agricoles artificialisés entre 2006 et 2015 sont en grande partie responsables de la dégradation des écosystèmes. Pour engager les citoyens à protéger la bio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Morenas :

Nous avons beaucoup parlé de chasse ce matin, mais c'est en tant que président du groupe d'études sur la pêche que je souhaite vous interroger. Vous l'avez dit dans vos propos liminaires, le pêcheur est un acteur majeur de la biodiversité, mais il est confronté à une double problématique : des espèces piscicoles en danger et des contrats de gestion rejetés par différents tribunaux. Les fédérations départementales se désespèrent et la grogne monte dans nos territoires. Monsieur Pierre Dubreuil, comment l'OFB peut-il apporter son soutien à nos pêcheurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

En conclusion de vos propos liminaires, vous avez affirmé votre volonté de préserver le vivant. Je suppose, et j'espère, que vous avez une définition large et transversale de cet objectif ambitieux et forcément systémique. Tout ce qui est vivant sur cette planète – et notamment l'espèce humaine, qui n'en est qu'une des manifestations – vit en interaction permanente avec l'écosystème planétaire. Comment envisagez-vous cette nécessaire approche globale, au-delà de l'habituel fonctionnement en silo ? En effet, la biodiversité a des conséquences sur la santé humaine : elles peuvent être positives – trame verte et bleue, patrimoine des plantes médicinales, collaboration des insectes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

Vous effectuez des campagnes de prélèvement en milieu marin, afin d'analyser l'extension de la pollution. Combien en avez-vous déjà mené ? Quels sont les moyens humains et financiers dont vous disposez ? Sont-ils à la hauteur de vos besoins ? Avez-vous déjà rencontré des obstacles administratifs à la poursuite de vos missions ? Pour rebondir sur ce que vous disiez concernant les différentes espèces, on parle de certains poissons pélagiques, notamment des thons, qui seraient contaminés. Vous dites que les poissons pélagiques sont moins sensibles que d'autres, mais on en trouve quand même qui sont contaminés, ce qui est susceptible de remettre en question la pertinence de l'interdiction des zones de pêche. Cette interdiction met à mal la pêche traditionnelle, qui emploie des nasses : celle-c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Nous abordons la section 6, nouvellement créée au sein du chapitre V, qui concerne la gestion adaptative des espèces, demandée de longue date par les chasseurs. Nous nous engageons là dans une très bonne direction, qui plus est novatrice en Europe : nous pouvons nous féliciter que la France montre le chemin. Il s'agit d'adapter le prélèvement à la réalité du quotidien, de ce qui existe sur le terrain. Cela nécessitera des allées et venues, et beaucoup de concertation en amont entre l'Office et les chasseurs, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

À la suite de nos discussions en commission, il nous a semblé nécessaire, à des fins de clarté, que la loi définisse la gestion adaptative des espèces. Après de nombreux allers-retours avec certains d'entre vous, je suis arrivée à la définition suivante : « La gestion adaptative des espèces consiste à ajuster régulièrement les prélèvements de ces espèces en fonction de l'état de conservation de leur population et de leur habitat, en s'appuyant sur les connaissances scientifiques relatives à ces populations ». M. Perea a déposé un sous-amendem...