Interventions sur "infrastructure"

637 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

... suis pas sûre d'avoir bien compris votre question, madame Bonnivard. Je redis que l'amendement no2212 ajoute au texte la phrase suivante : « Enfin, cette programmation tient compte des enjeux spécifiques en matière d'accessibilité des territoires de montagne, insulaires, ultra-marins et frontaliers, en leur accordant une attention particulière tant en matière d'entretien que de développement des infrastructures. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Nous l'avions dit : sur l'ensemble de ces questions, il n'y a absolument pas de tabous ! Au vu de l'impact environnemental du transport routier de marchandises, de l'usure des infrastructures dont il est source, et alors que 88 % du transport de marchandises s'effectuent par la route – sachant que, sur cette proportion, on peut compter 40 % de camions étrangers – , il est clair que nous devons réfléchir à ce que pourrait être sa contribution. La réflexion doit être menée à différents niveaux. Nous avons déjà évoqué les vignettes temporelles ou kilométriques, la hausse éventuelle de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Avis défavorable. Je vous ferai la même réponse que précédemment : augmenter l'enveloppe des CPER « route » signifierait baisser d'autant une autre ligne budgétaire. Cela reviendrait à rompre l'équilibre trouvé par le Conseil d'orientation des infrastructures. Cet amendement porte sur une enveloppe de 600 millions d'euros. Le financement s'effectuerait donc nécessairement au détriment d'autres projets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ertation avec les collectivités ne se transformera pas en un appel à contributions pour éviter la dénavigation. Nous ne vous suivrons pas sur ce point, car, nous l'avons tous affirmé, nous sommes favorables à l'intérêt général. Si nous soutenons un travail d'imagination pour valoriser les canaux, il est hors de question qu'une contribution serve à assurer les fonctions régaliennes de maintien des infrastructures d'aménagement du territoire. Pas de dénavigation, pas de contribution pour les fonctions de base : ce sont là deux bonnes nouvelles. Toutefois, nous n'avons pas réactivé le réseau fluvial du futur car nous ne lui avons pas consacré les moyens nécessaires. C'est la raison pour laquelle je maintiens mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Est-il bien utile que la SNCF aille investir lourdement à l'extérieur de nos frontières, alors qu'elle ne réussit pas à entretenir les infrastructures ferroviaires françaises ? Nous pourrions avantageusement nous inspirer de l'exemple allemand : la Deutsche Bahn vient de financer des infrastructures pour quelque 10 milliards d'euros, par suite de la vente de filiales qu'elle possédait en dehors de l'Allemagne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...t, et les rails sont embroussaillés. La remise en service implique des réparations extrêmement lourdes. Dans un contexte où l'on réfléchit à de nouvelles formes de mobilité, où l'on espère obtenir des crédits supplémentaires dans le cadre des prochains projets de lois de finances, la prudence serait d'établir un moratoire, non par conservatisme, mais par sagesse, afin d'éviter la dégradation des infrastructures et de préserver l'avenir. Tant que l'on n'aura pas trouvé de solution durable ou que l'on n'aura pas engagé de travaux, un moratoire est établi sur la fermeture des gares et des petites lignes. C'est la sage décision que vous demande aujourd'hui le groupe Socialistes et apparentés. Il s'agit pour nous d'un point très important.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Avis défavorable : au-delà du fait que les dispositions prévues par cet amendement relèvent de SNCF Réseau et que les régions sont compétentes pour les lignes de TER, quand on est obligé de suspendre un service du fait de difficultés techniques, de questions de sécurité ou de problèmes de signalisation – bref, en raison d'un problème d'infrastructure – , c'est un événement que l'on subit plutôt qu'on ne le choisit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...se sous-traitante, qui en général les fait mal : faites-les plutôt vous-mêmes. La sécurité, les usagers comme les salariés, ils connaissent ! Et ils font remonter les problèmes. Lorsqu'ils ont des élus à leur écoute, ceux-ci savent aussi à quel niveau mettre le curseur pour faire remonter, si la sécurité le justifie, un argument qui plaide pour la suspension, voire la fermeture de telle ou telle infrastructure ou installation. Quel est donc le problème, au fond ? C'est que SNCF Mobilités se prépare à la concurrence ! Conséquence : elle « tire » autant qu'elle peut là où ce n'est pas rentable. Elle ferme des lignes ou en réduit le cadencement : les trains s'arrêtent moins souvent à Pontorson ou dans les campagnes, on privilégie plutôt le Paris-Deauville. Voilà ce que constatent tous les élus locaux ! O...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

Il arrive que l'on rouvre des lignes : j'en veux pour preuve, en Nouvelle-Aquitaine, la ligne Oloron-Sainte-Marie-Bedous, au coeur de la vallée d'Aspe. Ne croyez pas, au demeurant, que nous cherchions, au sein du Conseil d'orientation des infrastructures, à fermer des lignes. C'est même tout le contraire : tous les jours, notre raisonnement consiste en la recherche d'innovations qui maintiennent nos petites lignes et leur donnent un nouveau souffle. On peut évoquer, par exemple, le train à hydrogène, qui permet de diminuer par quatre l'investissement dans les infrastructures, sans qu'il soit besoin d'électrifier les lignes. Nous évoquions aussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Boyer :

Mme la ministre vient de parler de la ligne Grenoble-Veynes. Élue des Hautes-Alpes, je peux vous assurer que, pendant des décennies, cette ligne a été complètement oubliée des mesures d'investissement. Des élus de la période antérieure avaient promis 1 milliard d'euros pour refaire l'autoroute et beaucoup d'argent encore pour investir dans des infrastructures qui, visiblement, ne seront pas réalisées avant des années, voire des décennies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Boyer :

...iste Djebbari, qui doit lui-même rendre un rapport, est venu dans les Hautes-Alpes il y a quelques semaines pour mesurer l'état de la ligne et la nécessité de son maintien. L'action du Gouvernement et celle que nous, parlementaires, conduisons permettront de rattraper toutes ces décennies d'oubli des investissements requis et du travail nécessaire sur les lignes d'utilité territoriale et sur les infrastructures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

...rougir de ce qui a été fait depuis le début du présent quinquennat pour trouver des solutions au problème. La reprise de la dette, c'est nous ; la réforme de la SNCF, c'est nous ; l'augmentation des crédits budgétaires alloués aux travaux de régénération ferroviaire, c'est nous ; le vote de la taxe Chirac, c'est nous ; la loi de programmation, c'est nous ; les travaux du Conseil d'orientation des infrastructures, c'est nous ; le train à hydrogène qui, en son temps, n'avait pas été soutenu par le gouvernement français, c'est nous – et, je suis allé le constater en Allemagne, il fonctionne !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...âbles se développe dans de nombreuses métropoles et mégalopoles – je pense à Mexico. Il présente des atouts majeurs, nécessite peu d'emprises foncières dans les territoires urbains denses. Il s'agit d'un transport non polluant avec ce que cela implique en matière d'amélioration de la qualité de l'air dans les territoires urbains. Enfin, il est moins coûteux à réaliser et à entretenir que d'autres infrastructures permettant de transporter un nombre important d'usagers. En montagne, nous connaissons évidemment ce type de transports dans nos stations, mais nous souhaitons les développer et les renforcer pour les liaisons vallée-station et vallée-montagne, permettant ainsi de désengorger un certain nombre de routes et d'améliorer la qualité de l'air. Je pense ici à la liaison Orelle-Val Thorens ; pour la m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je serai brève et je n'entrerai pas dans le traitement de cas particuliers. Il me semble qu'il appartient au Conseil d'orientation des infrastructures de définir les priorités. Je crois que la RN 124 a bénéficié d'un engagement de l'État, en particulier pour ce qui concerne le contournement de Gimont. Je demande le retrait de l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Les infrastructures doivent couvrir tout le territoire. J'ai déjà parlé des lignes TGV ; de la même façon, je crois que des routes nationales sont indispensables pour innerver l'ensemble du territoire, alors qu'on les maltraite plutôt depuis quelques années. L'amendement dont le premier signataire est M. Jean-Pierre Vigier invite à mettre tout particulièrement l'accent « sur l'aménagement et la sécurisation des rou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Il ne s'agit pas de situations locales. Mme la ministre le sait parfaitement. Il y a une particularité de l'aménagement des voies routières et des infrastructures des zones de montagne où il existe des risques spécifiques. La loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne, dite loi montagne, impose d'ailleurs de reconnaître ces risques majeurs, qui rendent nécessaire d'apporter des précisions sur des travaux de sécurisation essentiels pour la sécurité de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je complète ce que j'ai dit – j'avoue que j'avais un peu perdu le fil. Ce qui est dit dans le texte relativement aux travaux de sécurisation et de régénération vaut pour toutes les infrastructures, y compris celles qui sont les plus exposées, en particulier en zone de montagne. Les amendements sont donc satisfaits par la rédaction du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...compli leur mission, au XIXe comme au XXe siècle, je le pense profondément – et même sous la gauche !… Dès lors, envisager que ces emprises puissent faire l'objet d'une marchandisation à court terme serait vraiment une erreur. Il faudrait que leur commercialisation soit une exception, sachant que l'État n'aura pas tout de suite la solution de rechange : un canal, une voie ferrée, peut devenir une infrastructure de transport du futur. La règle générale devrait donc être leur préservation pour les mobilités de l'avenir. Je le dis d'autant plus que les concepts de taxi-rail développés aujourd'hui – je pense par exemple à la start-up bretonne EXID Concept elle peut aussi y contribuer par la préservation d'emprises pour les mobilités du futur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Celui-ci est important : il s'agit de s'assurer de la cohérence des itinéraires interrégionaux des véloroutes, ce qui facilitera leur développement et permettra une continuité de ces grandes infrastructures, de ces « autoroutes du vélo » entre les régions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

J'observe donc que l'exposé sommaire de Mme Pompili fait référence à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France – AFITF – et au fonds destiné à remédier aux interruptions des voies cyclables et piétonnes résultant de nouvelles infrastructures. N'oublions pas qu'à ce stade l'AFITF fait face à un gap budgétaire : il conviendra donc, pour que cet amendement soit crédible, que des solutions pérennes soient trouvées pour le financement de l'AFITF.