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Mes chers collègues, cette obsession anti-israélienne est contraire à nos intérêts et à nos valeurs. Elle importe le conflit sur notre sol et favorise un climat délétère et mortifère. Nous appelons tous de nos voeux, sur tous les bancs, la paix au Proche-Orient, mais, de grâce, que l'amitié de certains pour le peuple palestinien ne les égare pas sur les voies de la détestation d'Israël et de l'apologie de terroristes.
...s ici d'un trafic très important, tant en nombre de passagers qu'au niveau du fret. Nous parlons également d'Air France, qui, par son activité, est concerné de près. D'autre part, comme Mme la rapporteure l'a fort bien souligné, ce texte est d'un pragmatisme assumé : expression rare dans la conclusion d'un rapport. De fait, il n'est pas question de sécurité. En ce domaine, le niveau d'exigence d'Israël est justifié au regard de son histoire, qu'il faudrait être totalement aveugle pour ignorer – avions qui ont explosé, ou autres événements de ce genre. Le premier pays victime du terrorisme a été Israël : pendant des années, nous avons ignoré, nous, des actes tels que le fait de foncer sur un abribus. Cela nous dépassait complètement, et nous n'imaginions pas que cela puisse arriver. Or cela fait...
... sordide. Une ordure. Une certaine modération me semble donc nécessaire. J'ai beaucoup de respect, je l'ai dit, pour le peuple juif. Mais il y a des choses auxquelles il faut faire attention, comme les droits de l'homme et la possibilité d'avoir accès au peuple palestinien. Je pense aussi à la promesse et à l'action du Gouvernement quant à la solution à deux États et quant à la garantie donnée à Israël sur sa sécurité. Cela a toujours été l'idée défendue par la France, et c'est celle que nous devons garder à l'esprit et mettre en oeuvre, avec une forme de raison républicaine. C'est ce que je voulais tout simplement dire aujourd'hui.
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, mes chers collègues, je vais, après la passion, revenir au commerce. Le présent accord euroméditerranéen, signé le 10 juin 2013, s'inscrit dans la volonté de créer un espace aérien unique entre l'Union européenne et Israël, avec un cadre juridique commun pour l'exploitation des services aériens entre les vingt-huit pays de l'Union européenne et Israël, en lieu et place de règles bilatérales. Pour les voyageurs concernés, c'est la garantie de l'application de standards élevés ; pour les consommateurs, des prix de billet meilleur marché ; pour les aéroports, de nouvelles recettes et activités ; pour les compagnies, e...
...ue du texte : M. Girardin vient d'en faire la démonstration de façon un peu métallique, mais indubitable. En principe, ce texte ne devrait donc poser aucun problème, à moins de le voir à travers un inconscient perturbé par des siècles d'idéologie. Nous devons bien entendu ratifier l'accord, et nous ne pouvons que nous féliciter de ce que de plus en plus d'hommes et de femmes puissent se rendre en Israël et dans sa capitale, Jérusalem, qui est aussi la capitale spirituelle du monde occidental. Pourquoi donc avons-nous entendu, à l'occasion d'une ratification qui ne devrait poser aucun problème, des arguments pour le moins surprenants ? Au reste, cela me conduit à improviser cette intervention, que j'avais prévue très différente : je voulais, moi aussi, me montrer pragmatique. Pourquoi évoquer l'...
… et ce faisant insulter un État de façon désobligeante ? Franchement, je ne comprends pas, même si je ne veux pas polémiquer. Je comprends que l'on puisse avoir le souci du peuple palestinien, mais votre haine d'Israël, chers collègues à gauche de l'hémicycle, n'apportera pas la paix.
Cette ratification s'impose et, comme dans le cas du Maroc, de la Jordanie, de la Moldavie dont nous avons discuté, elle ne devrait poser aucun problème. Cependant, dès l'instant où il s'agit de l'État d'Israël, elle suscite un soulèvement d'arguments nauséabonds – pardonnez-moi cet adjectif, que j'ai tant de fois entendu à notre sujet – , qui rappellent, hélas, des arguments d'une autre époque et d'un autre temps.
Nous avons le devoir de le dire, de le répéter, de le combattre. Encore une fois, la paix ne se fera pas entre Israël et la Palestine avec vos arguments. Vous ne faites que desservir celles et ceux que vous voulez aider, en les isolant.
Seulement, voilà, vous vous donnez une belle conscience. Ceux-là mêmes qui ont hérité de ceux qui voyaient en Staline le défenseur des droits de l'homme voient en Israël l'ennemi de ces droits.
C'est quelque chose de tout à fait extraordinaire, qui me laisse complètement pantois et perplexe. Alors, oui, je signerai cet accord de tout mon coeur, et j'espère qu'ils seront nombreux ceux et celles qui iront voir, en Israël, la beauté et la grandeur de ce pays. Ils y respireront ce qui fait que, depuis des siècles et des siècles – relisez Chateaubriand, si vous en avez le temps – , s'élabore une pensée d'Occident qui rejoint l'Orient.
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, chers collègues, je resterai très pragmatique s'agissant de ce texte. L'accord euro-méditerranéen relatif aux services aériens entre l'Union européenne et ses États membres et le gouvernement de l'État d'Israël, que nous examinons aujourd'hui, s'intègre dans un double processus : celui, économique, d'un développement de la mobilité aérienne, et celui d'une intégration progressive des pays voisins de l'Union européenne, par une mise en cohérence normative. Face à une croissance des mobilités internationales, du trafic aérien en Europe et entre les rives de la Méditerranée, l'Union a souhaité répondre au...
...lle à une forme d'apaisement. C'est la touche finale que je souhaiterais apporter aujourd'hui, étant particulièrement bien placée pour comprendre à quel point ces sujets peuvent déchaîner les passions. Par le passé, j'ai en effet été engagée comme militaire le long de la ligne bleue, cette frontière de 80 kilomètres que l'Organisation des Nations unies a artificiellement tracée entre le Liban et Israël. J'ai pu voir sur le terrain le désastre de la guerre, les coeurs et les hommes meurtris, les familles séparées. Je suis également une lectrice assidue de Joseph Kessel, dont les reportages remplis d'émotion m'ont passionnée. J'appelle à présent à la raison, puisqu'il s'agit d'un accord très simple. Quant à la question israélo-palestinienne, elle doit faire l'objet d'un débat de fond. Aussi, j...
..., un de mes collègues m'a confié ce qu'il a vécu, avec d'autres députés, dans l'aéroport Ben-Gourion : de telles expériences ne peuvent pas se raconter à la tribune de l'Assemblée nationale. Ce que nous avons sobrement tenté d'expliquer s'inscrit donc pleinement dans le cadre de la discussion d'un accord sur le transport aérien. Nous comprenons qu'un dispositif de sûreté dimensionné s'applique en Israël. Cependant – et tel était le sens de mon intervention – , il ne doit pas s'appliquer également en France, même si notre pays se doit de garantir la sécurité d'Israël au regard des voyageurs qui s'y rendent depuis notre sol. C'est ainsi que les choses doivent se passer. Par ailleurs, nous nous autoriserons toujours à critiquer la politique d'un pays, quel qu'il soit, dès lors qu'elle nous semble ...
...ider nos relations avec les Émirats arabes unis, qui entretiennent de longue date des partenariats avec la France. Les Émirats arabes unis sont en effet le deuxième partenaire économique de la France dans le Golfe, après l'Arabie saoudite ; 600 entreprises françaises y sont implantées et 30 000 Français y vivent, ce qui représente la troisième communauté française au Moyen-Orient, après celles d'Israël et du Liban. Notre coopération militaire avec les Émirats, qui est ancienne, puisqu'elle remonte à 1977, s'est renforcée en 2009 avec la création d'une implantation militaire française permanente sur place, forte d'environ 650 militaires et chargée à la fois de servir de point d'appui à des opérations menées dans la région, de faciliter la coopération militaire bilatérale et de permettre l'entra...
...e cela a été le cas tout à l'heure. Cette convention d'extradition nécessite un débat important parmi nous. C'est d'ailleurs sans doute pour cette raison qu'elle a été proposée au débat… Si les relations entre les Émirats arabes unis et la France sont bonnes, il semble nécessaire de ne surtout pas mettre de côté leur implication en Syrie, au Yémen et au coeur de cette guerre froide latente entre Israël et l'Iran.
...nies dénonçant les pays et entités commettant, lors de conflits, des exactions contre des enfants. L'ONU dénombre, en effet, près de 700 enfants tués par les bombardements de cette coalition qui vise des objectifs civils comme des hôpitaux et des écoles. Comment la France peut-elle soutenir l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis alors qu'ils sont parties prenantes dans le conflit qui oppose Israël et l'Iran ?
... 1957. Ce projet de loi interroge moins notre coopération judiciaire que nos relations avec les Émirats arabes unis sur lesquelles j'aimerais m'attarder. Les Émirats arabes unis sont un partenaire stratégique. Le nombre de Français vivant dans ce pays augmente d'environ 11 % chaque année. Il s'élevait à 30 000 en 2016, en faisant la troisième communauté française au Moyen-Orient, après celles d'Israël et du Liban. De façon plus générale, ce pays de 9 millions d'habitants est le deuxième partenaire économique de l'hexagone dans le Golfe, avec 4,93 milliards d'euros d'échanges bilatéraux en 2015, alors que 600 entreprises françaises, souvent issues du CAC 40, y sont implantées. La pétromonarchie est souvent perçue comme un îlot de stabilité dans une région sous tension et en pleine mutation. D...
Parfois, certes, c'est un peu compliqué… Israël… mais il est essentiel de ne pas lâcher ! Je remercie les groupes GDR et France insoumise d'avoir organisé ces discussions mais je gage qu'un jour ou l'autre, votre majorité en fera de même, madame la présidente, comme nous le ferons aussi.
... est extrêmement préoccupante, que les armées des grandes puissances régionales s'approchent et commencent à s'affronter directement en Syrie, que le gouvernement israélien de droite, soutenu par les partis d'extrême droite, se radicalise et intensifie la colonisation et la construction du mur, et alors que les États-Unis mènent une politique de tension en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël et se décrédibilisent ainsi comme acteurs des négociations pour la paix, il faut que la France redevienne, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, mais forte aussi du soutien des grandes nations européennes au sein de l'Union, un acteur de premier plan pour la paix au Proche-Orient. La reconnaissance de l'État palestinien par la France donnerait sans conteste du poids à not...