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..., avouons-le, il y a probablement d'autres priorités. Je comprenais mieux le sens des amendements présentés tout à l'heure, dont le nôtre, qui visaient à favoriser la réalisation de travaux de rénovation énergétique par le bailleur. Dans ce cas, c'est non pas le bailleur mais le locataire qui profite in fine des économies d'énergie. Une telle mesure tendrait donc à protéger le locataire dans son logement. Néanmoins, la première des priorités est de dépenser l'argent public en faveur des propriétaires occupants les plus précaires. Il convient de les sortir de la précarité énergétique, compte tenu des nombreux dégâts sociaux qu'elle est susceptible de provoquer. Nous proposons notre propre solution : la prime climat. Nous l'évoquerons certainement à plusieurs reprises au cours des débats. Il s'ag...
Dans le domaine de la politique du logement, deux sujets doivent être pris en considération si nous voulons atteindre nos objectifs en matière de rénovation thermique : le montant des aides et le cadre dans lequel elles sont attribuées. Concernant le montant, je voudrais d'abord souligner l'importance de la dimension sociale de la lutte contre la précarité énergétique. Qui vit majoritairement dans les passoires thermiques ? Ce sont les mén...
Après avoir été confinés dans leurs logements exigus, de nombreux habitants des grandes métropoles veulent investir dans des résidences secondaires : alors que le marché a tourné au ralenti pendant près de deux mois, les agents immobiliers ont enregistré sur leurs sites internet un afflux de consultations pour les annonces concernant des maisons avec jardin, tous les internautes n'ayant pas forcément pour objectif d'en faire des résidences ...
...les travaux prévus chez eux. Envisagez-vous, par exemple, une montée en puissance du dispositif Ma Prime rénov' ? Enfin, constatant que l'aide exceptionnelle de solidarité demeure insuffisante, ce nouveau budget rectificatif prévoira-t-il pour les ménages qui éprouvent des difficultés à payer leur loyer une aide supplémentaire, par exemple à travers un renforcement du fonds de solidarité pour le logement ?
...'aide d'un montant de 150 euros, auxquels s'ajoutent 100 euros par enfant à charge, versée aux bénéficiaires du revenu de solidarité active – le RSA – à la mi-mai, est loin de suffire à pallier les difficultés qui s'accumulent depuis trois mois, comme vous le savez, je pense. En outre, contrairement à plusieurs de ses voisins, la France n'a pas jugé utile de créer un fonds de solidarité dédié au logement, alors que des milliers de ménages se trouvent désormais dans l'incapacité de régler tout ou partie de leur loyer. En avril, la Fédération des associations et des acteurs pour la promotion et l'insertion par le logement – FAPIL – déplorait une augmentation de 50 % des incidents de paiement par rapport au mois précédent. Les appels au numéro spécial SOS loyers impayés ont eux aussi bondi de 50 % ...
L'exercice ne permet pas que l'on réponde, mais nous continuerons ce débat, monsieur le ministre. Comme député, j'ai eu la chance de pouvoir rendre visite aux équipes d'Interlogement 93, basées à Montreuil. Ce type de dispositifs existe dans d'autres départements : je vous invite à les accompagner, cela permet de voir sa circonscription avec un oeil totalement différent. Ces équipes gèrent le centre d'appels départemental du 115. Déjà débordé en temps normal, ce dispositif a reçu des milliers de sollicitations nouvelles liées à la crise sanitaire. Pour tenter de faire face a...
Cinq millions de Français vivent dans un logement suroccupé ; plus de 9 millions d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté et on compte près de 500 000 chômeurs supplémentaires depuis le début de cette crise. Si, sur le terrain, les associations, les collectivités locales, les bailleurs HLM n'ont cessé de se mobiliser pendant toute la durée du confinement, ces chiffres alarmants doivent désormais guider une politique du logement plus juste, ...
...iel : celui de la recherche écoresponsable. La rénovation énergétique doit s'intéresser au développement des matériaux biosourcés et des techniques d'efficience – par exemple celles des pompes à chaleur aérothermiques – et à la recherche de la qualité de l'air. Cela permettrait de réduire l'impact environnemental des rénovations. Profitons de l'impératif sanitaire, car il y a encore beaucoup de logements insalubres et de passoires thermiques, pour conduire et considérer la rénovation comme source d'économies futures, mais surtout comme source d'innovation et de bien-être à long terme. Il va falloir aussi construire un peu différemment, car le confinement a renforcé la demande d'appartements avec des espaces extérieurs – balcons, terrasses – et des espaces communs qualitatifs et verts. Mais c'es...
L'épidémie du covid-19 a des conséquences immédiates et très graves sur le logement : une crise économique et sociale est devant nous et nous n'en mesurons pas toujours l'ampleur. Nous savons cependant que nous sommes entrés en récession et que beaucoup de ménages, particulièrement dans les métropoles connaissent de grandes difficultés, notamment pour payer leur loyer. Il faut penser à la fois à eux, car ils doivent se maintenir dans leur logement, et aux propriétaires, notamme...
En guise de testament, l'abbé Pierre écrivit les mots suivants : « Sur ma tombe, à la place de fleurs et de couronnes, apportez-moi les listes de milliers de familles, de milliers de petits enfants auxquels vous aurez pu donner les clés de vrais logements ». Prenons l'exemple concret d'une famille de quatre personnes habitant dans un logement social du 13e arrondissement de Paris. Elle paie un loyer de 1 200 euros pour un logement de 70 mètres carrés. À ces frais mensuels s'ajoutent quelque 1 000 euros de charges annuelles pour la copropriété, ainsi que les frais liés aux consommations courantes. Avec les petits salaires qu'on imagine, plus de l...
En plus de la crise sanitaire, la crise sociale frappe durement : le chômage partiel s'est traduit par des baisses de salaire souvent supérieures aux 14 % à 16 % annoncés, l'intérim s'est brutalement interrompu, de même que l'économie informelle, et le chômage augmente – on nous annonce des chiffres très inquiétants. Or depuis quelques années, le logement constitue le premier poste budgétaire – contraint – des ménages. Je vous ai adressé de nombreuses propositions dans des questions écrites afin d'aider les locataires et les propriétaires en difficulté ; je n'y reviens pas et concentrerai mon propos sur l'une d'entre elles. Vous avez proposé la contemporanéisation des APL. Avec de nombreuses associations, je me suis fait l'écho des inquiétudes qu...
Quelle autre séquence aurait pu mieux illustrer à quel point le logement est un bien de première nécessité ? Des dizaines de millions de Français ont été confinés pendant plusieurs semaines, mesurant davantage encore le droit qu'est le logement mais aussi l'exigence de qualité et de confort – vous l'avez évoquée, monsieur le ministre – qu'il requiert et le coût qu'il représente. Ce bien de première nécessité vous oblige à prendre des décisions fortes pour relancer la ...
La crise sanitaire à laquelle a été confronté notre pays n'a pas laissé le secteur du logement indemne. Les chantiers ont été arrêtés pendant deux mois, en conséquence des règles du confinement, entraînant des surcoûts et des retards de livraison. Le Gouvernement a oeuvré à leur reprise rapide, que je salue. Cependant, si 83 % des chantiers du bâtiment avaient repris le 1er juin, seuls 53 % d'entre eux affichent un niveau d'activité normal. Mais comme toute situation de crise, celle-ci es...
Dans notre pays, seuls 6 % des logements des personnes retraitées ont fait l'objet d'une adaptation à leurs besoins. Or, nous avons constaté pendant le confinement que beaucoup de personnes âgées étaient contraintes de vivre dans un intérieur inadapté à leur état de santé. Nous sommes particulièrement touchés par le sort des aînés, parce qu'ils ont été très frappés par la crise sanitaire et parce qu'une grande majorité d'entre eux asp...
...sition énergétique pour la croissance verte évaluait à 126 000 emplois l'effort de rénovation des passoires thermiques à l'horizon de 2025. L'accélération de l'isolation thermique et la réduction du chauffage à énergie fossile représentent également une réponse majeure au réchauffement climatique : en Île-de-France, 34 % des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre proviennent des logements, première cause d'émission devant les transports. Dans la perspective des plans de relance sectoriels, qui seront présentés prochainement, nous attendons une initiative forte pour répondre aux enjeux de la rénovation énergétique, aussi ambitieuse que la conversion de l'industrie automobile à la voiture électrique, présentée par le Président de la République. De nombreux obstacles subsistent, n...
Monsieur le ministre, la crise sanitaire provoquée par la pandémie de covid-19 et la période de confinement afférente ont durement accentué les inégalités de logement entre les Français. Chaque citoyen est en droit d'avoir un toit ; pourtant, notre pays compte plus de 4 millions de mal-logés, ainsi que 7 millions de passoires thermiques, dans lesquelles les ménages les plus modestes sont contraints de vivre. Depuis 2017, la majorité a agi à vos côtés pour apporter des solutions. Le budget 2020 a notamment validé la création du dispositif Ma Prim rénov', desti...
...p de nos concitoyens ont quitté les métropoles pour se confiner à la campagne, et souhaitent y rester durablement. D'autres ont vécu le confinement en métropole, et souhaitent en partir pour un meilleur cadre de vie. Et si le vrai tournant environnemental consistait à reconsidérer la valeur des campagnes, synonymes de nature authentique ? Et si nous visions désormais la haute qualité d'usage des logements, qui suppose de vrais espaces extérieurs, plutôt que leur haute qualité environnementale, qui a trop tendance à valoriser les espaces confinés et compacts, ce qui peut poser des problèmes sanitaires, par exemple en cas de ventilation mécanique contrôlée – VMC – mal entretenue, et surtout induire du mal-être, par le biais du mal-habiter ? Ne faudrait-il pas mener une politique d'aménagement du te...
...uel il se déploie est bien insuffisant pour couvrir, d'ici à 2022, les nombreux villages de nos territoires dépourvus d'une bonne couverture mobile. Dans ma seule circonscription de Meurthe-et-Moselle, des dizaines de villages en souffrent toujours. Monsieur le ministre, les Français sont nombreux à rêver d'une maison à la campagne. Répondrez-vous à leurs attentes en modifiant votre politique du logement, qui vise à concentrer les aides sur les hyper-centres des métropoles ? Cela éviterait de renchérir le prix du foncier dans les métropoles et permettrait de rendre solvables certains ménages, donc de rendre possible la réalisation de projets dans les zones détendues. Accompagnerez-vous l'accession à la propriété dans les campagnes par le biais d'un élargissement du prêt à taux zéro et d'un rétab...
Rénovation du logement à un euro, le dispositif Ma Prime rénov' est une belle idée. Mais comment protéger les consommateurs des trop nombreuses arnaques à la subvention, menées par de prétendues entreprises artisanales pour le moins indélicates ? Si de nombreux artisans font très bien leur travail, il en existe malheureusement aussi qui réalisent des travaux dont les malfaçons sont rapidement visibles. Comment une mais...
Si l'on veut aider le secteur du bâtiment et relancer la construction de logement, il faut aussi aider les très petites entreprises, qui sont souvent sous-traitantes. Dans de nombreuses situations, et bien que les règles de paiement aient été améliorées, le donneur d'ordre paie à soixante jours, alors que le fournisseur de la TPE est payé à quarante-cinq jours. La nécessaire harmonisation des délais de paiement n'est toujours pas là, et nombre de TPE et de PME en sont victimes...