Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...hier votre synthèse de ce rapport qui a beaucoup fait parler. Les termes les plus saillants, peut-être inutilement polémiques, ont disparu : pourquoi ce premier projet a-t-il été transmis, puis modifié ? Contenait-il des erreurs ? Ensuite, vous formulez des propositions de réforme qui doivent être les leçons à tirer de cette crise, notamment s'agissant des numéros d'appel. Nous avons entendu les médecins, notamment les syndicats de médecins libéraux, qui défendent le 116 117 pour un service d'accès aux soins différent d'un numéro d'urgence. Nous avons également entendu les urgentistes, la semaine dernière, qui défendent le principe du numéro unique en avançant un argument qui, quand on n'est pas soi-même médecin, peut s'entendre : quand on effectue la régulation, il faut être en mesure d'évaluer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Le médecin coordonnateur a la responsabilité de l'équipe soignante ; il a, à ses côtés, l'équipe administrative et il doit également gérer les relations avec les médecins traitants. Avec la fermeture des établissements, avez-vous continué d'entretenir des relations avec les médecins traitants des personnes âgées, auxquels elles sont souvent très attachées ? Dans mon département du Loiret, j'ai noté une dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...dent pendant une quinzaine d'années, j'ai pu mesurer l'évolution de l'aide à la personne. Comme vous l'avez rappelé, colonel, la démographie médicale a chuté considérablement au cours des dernières années. Par ailleurs, la permanence des soins ambulatoires n'est pas à son maximum. La mise en place du 116 117 soulève des oppositions. Selon moi, il faut l'institutionnaliser, comme le demandent les médecins libéraux. Entre l'élaboration du plan pandémie grippale, en 2011, et la crise de 2020, y a-t-il eu des expérimentations de terrain, à l'image de ce qui s'était passé entre 2005 et 2011, sous l'égide de la délégation interministérielle à la lutte contre la grippe aviaire (DILGA) ? Dans votre rapport, vous dites qu'il manque un pilotage unique – c'est-à-dire, en réalité, un délégué interministéri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Je me joins aux remerciements de mes collègues. Il me semble tout à fait clair que les sapeurs-pompiers ont été relégués derrière les médecins du SAMU, comme d'ailleurs ont été relégués, pendant toute cette crise, les médecins généralistes. Qu'avez‑vous pensé de la stratégie de communication, destinée aux citoyennes et aux citoyens, et qui consistait à dire : « Si vous n'allez pas bien, faites le 15 » ? Avez-vous réagi ? Si oui, comment et auprès de qui ? Les pompiers ont effectué 100 000 interventions liées au covid-19 : pouvez-vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...sonnes âgées, de 85 ans et plus, m'ont dit leur sentiment d'avoir été totalement privées de liberté. Elles ne remettent pas en cause l'interdiction des visites mais auraient aimé pouvoir communiquer de chambre à chambre, au besoin en prenant des risques. Cela interroge le statut de l'EHPAD. Est-ce réellement un substitut de domicile ? Ma dernière question porte sur le décret du 28 mars. Certains médecins intervenant en EHPAD n'ont pu obtenir des hospitalisations à domicile et ont dû appliquer eux‑mêmes le protocole rivotril. Pensez-vous souhaitable que chaque établissement contractualise à l'avenir avec l'HAD ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...açon dont vous vous êtes mobilisés pour gérer la crise dans nos EHPAD. Dans un article du Figaro du 25 mars, Gaël Durel, président de la MCOOR, affirmait qu'il n'y avait pas de places à l'hôpital pour les résidents des EHPAD. Il ajoutait : « Aujourd'hui, quand on appelle le 15, on nous dit de plus en plus souvent : Il n'y a pas assez de lits, trouvez le moyen de les garder chez vous ». Un médecin coordonnateur dans un EHPAD privé de Nice me disait avoir eu un débat assez tendu avec la régulation qui lui renvoyait « de toute façon, ce patient va mourir, qu'il meure à l'hôpital ou chez vous, c'est pareil ». Des documents écrits montrent-ils qu'une régulation qui ne dit pas son nom a été effectuée ? Vous avez vous-même dit, madame Reynaud-Levy, qu'il a fallu faire des arbitrages douloureux d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Je voudrais revenir sur la question des certificats de décès, car il en a déjà été question à l'Assemblée nationale. Les médecins légistes refusaient toute modification du dispositif, mais un amendement a été adopté – je suis bien placé pour le savoir – qui autorise les médecins à la retraite et les médecins volontaires à s'organiser, au niveau des plateformes gérées par les conseils départementaux de l'ordre des médecins, auxquelles ont accès le 15, le 18 et les élus locaux. Au tout début de la crise, dans mon départemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...ent-elles pas disproportionnées ? En cas de nouvelle vague, faudrait-il y recourir à nouveau ? Peu d'EHPAD comprennent des équipes de soins palliatifs. Ne faudrait‑il pas renforcer ces équipes ? Dans ma circonscription, bien avant le confinement, l'hôpital de proximité avait pris l'initiative de faire intervenir dans les EHPAD, publics comme privés, une équipe mobile composée de pharmaciens, de médecins et d'infirmiers hygiénistes afin de former aux mesures barrières et à l'usage des EPI. Et nous n'avons pas eu de cas de covid‑19. Un tel partenariat me semble important. Ne faudrait-il pas le renforcer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...nqué de courage ni de mérite. C'est au point que vous avez apprécié la création, à partir de la fin du mois de mars, et encore pas partout, d'une « hotline fin de vie », d'un « 3615 On meurt » – tout seul qui plus est. Même si c'est une aide, cela a de quoi interpeller du point de vue médical et éthique. La situation dans les EHPAD a été une tragédie : le Dr Hamon, président de la Fédération des médecins de France, a parlé de situation choquante, inhumaine, de drame, d'abandon ; le Dr Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, a parlé d'angle mort de la prise en charge du covid‑19 ; certains directeurs généraux d'ARS ont dit avancer à l'aveugle. Dans le Grand Est, on a commencé à avoir des retours d'information des EHPAD à partir du 20 mars, à y compter les morts à partir du 1...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...ur le lien qu'il peut y avoir entre un centre hospitalier et un EHPAD public, je me demande si, en cas de crise exceptionnelle, il vaut mieux prévoir davantage de lits de gériatrie à l'hôpital ou une remédicalisation exceptionnelle d'un EHPAD. Dans des EHPAD publics adossés à un centre hospitalier, des personnels été transférés du fait de la fermeture de certains services. Mais comment adapter la médecine de crise à une population aussi fragile ? Comment y intégrer cette dimension éthique difficile de la mort des personnes âgées, dont les familles préfèrent qu'elles soient prises en charge en EHPAD plutôt que seules dans un lit d'hôpital ou, pire, en réanimation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Mes chers collègues, nous auditionnons ce matin Mme Katia Julienne, directrice générale de l'offre de soins depuis septembre 2019, en charge de l'élaboration, du pilotage et de l'évaluation de la politique de l'offre de soins, que ce soit en établissements de santé ou en médecine de ville ; elle est accompagnée de Mme Stéphanie Decoopman, cheffe de service à la direction générale de l'offre de soins (DGOS). Mesdames, nous vous avions déjà entendues au début des travaux de notre mission d'information, au moment où le pays entrait dans une phase aiguë de la crise sanitaire. Avec plusieurs semaines de recul, et même si la crise du Covid-19 n'est pas encore terminée, il est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Le conseil de l'ordre a été amené à jouer un rôle de conseil et d'accompagnement des médecins pendant la crise du covid-19. Il a formulé diverses recommandations sur les traitements et les protocoles de recherche, les garanties à apporter à l'application StopCovid ou le rôle primordial des soignants pendant le déconfinement. Nous aimerions aborder avec vous la mobilisation de la médecine de ville et plus généralement ses rapports avec l'hôpital quand il a fallu, face à l'urgence, faire a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Pourquoi, selon vous, la télémédecine a‑t‑elle connu un tel développement pendant la crise sanitaire ? Comment envisagez-vous son avenir ? Doit-on la réguler ? Faut-il encourager son essor ? Par ailleurs, qu'est-ce qui, selon vous, serait de nature à améliorer la qualité des informations dont disposent le ministre et les autorités de santé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Nous avons entendu de nombreux représentants du monde de l'hôpital, des établissements privés et de la médecine de ville. La gestion de cette crise a été critiquée – de manière parfois violente – comme hospitalo-centrée, en particulier la semaine dernière lorsque tous les syndicats de médecins de ville ont exprimé le sentiment d'avoir été mis à l'écart. Ne regrettez-vous pas d'avoir complètement écarté la médecine de ville, notamment au tout début de la crise, puis, pendant la montée de la crise, d'avoir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Ma première série de questions portera sur les équipements de protection individuelle (EPI). J'ai eu l'occasion de dire à Roselyne Bachelot lors de son audition que je trouvais très injustes ses appréciations sur l'attitude des médecins de ville face aux masques. Aviez-vous eu connaissance de la doctrine élaborée par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) en 2013 ? Aviez-vous eu des contacts avec les autorités sanitaires au niveau national ou territorial pour définir le niveau des stocks, puis les contrôler et les évaluer ? Comment se préparer face à la double épidémie que vous évoquez ? Qui do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Il est vrai que le manque de moyens a été terrible en février, mais les plus anciens des professionnels de santé avaient des stocks de masques qui leur restaient de l'épidémie de 2010. Et ils les ont utilisés, même périmés. Le rapporteur a rappelé que le choix du numéro unique a écarté de fait les médecins libéraux du dispositif. Or ces derniers disposent du numéro 116 117. Qu'est-ce que l'ordre a à dire à ce sujet ? Durant le confinement, les gens ne sont pas allés voir leur médecin, alors que l'attestation dérogatoire de déplacement prévoyait le motif de santé : c'est un vrai problème. Si un nouveau confinement devait avoir lieu comment faire pour que ces personnes aillent tout de même consulte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

... des cas contacts soient soumises au secret médical. Nous n'avons pas été entendus mais nous n'avons pas non plus reçu de réponse du Premier ministre d'alors. Un certain nombre de personnels soignants ont indiqué que des injections de Rivotril avaient été faites à forte dose à des patients en détresse respiratoire aiguë. Selon certaines organisations syndicales, cela a été fait en l'absence d'un médecin. Comment réagissez-vous à ces affirmations ? Ces prescriptions de Rivotril ont‑elles été faites en raison de la pénurie de produits habituellement utilisés pour la sédation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

Les syndicats de médecins libéraux, qui ont été entendus par notre commission d'enquête le 9 juillet, ont déploré que les médecins de ville soient si peu considérés dans le cadre du Ségur de la santé. Partagez-vous ce constat. Quel chantier vous semble prioritaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Premièrement, vous avez dit que vous n'avez pu rencontrer ni le ministre, ni le directeur général de la santé, ni la directrice générale de l'offre de soins. Avez‑vous sollicité ces rencontres ? Vous avez évoqué des SMS : avez-vous formulé des demandes plus officielles ? Deuxièmement, il me semble que l'ordre des médecins est resté silencieux au début de la crise : je l'ai noté en Alsace, une région qui a particulièrement souffert. Dans un deuxième temps, vous avez été plutôt menaçant vis-à-vis de nos confrères libéraux. Vous venez de rappeler le contexte des prescriptions hors AMM mais, sur le terrain, vous avez donné l'impression de prendre parti contre ceux qui prescrivaient ou qui tentaient de prescrire certa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Je regrette, comme vous, le manque de communication entre l'ordre des médecins et les instances de l'exécutif. S'agissant de la liberté de pratique, j'aimerais que vous nous donniez plus de détails sur les procédures en cours auprès des instances ordinales sans vous dissimuler derrière le secret de la procédure. Il est important que la représentation nationale sache de quoi il retourne : les trente personnes que vous avez évoquées sont-elles inquiétées pour avoir prescrit...