Interventions sur "médecin"

4804 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot, rapporteure :

Ces amendements n'ont pas lieu d'être, puisque nous ne supprimons pas la possibilité pour les médecins de refuser de pratiquer les IVG. Je le répète, les médecins et les sages-femmes pourront continuer à refuser de pratiquer un acte d'IVG grâce à la clause de conscience générale prévue à l'article R. 4127-47 du code de la santé publique pour les médecins et à l'article R. 4127-328 du même code pour les sages-femmes. Il n'est pas question de supprimer cette possibilité, ce qui serait contre-produc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Muschotti :

De même qu'une femme qui ne désire pas mener sa grossesse à terme ne le fera pas, un médecin qui ne veut pas pratiquer un acte d'IVG n'y sera aucunement forcé, puisque la clause générale de conscience le protège en lui permettant de s'y refuser pour des raisons personnelles ou professionnelles. La question n'est donc pas là. Dès lors, la clause spécifique est uniquement symbolique, elle stigmatise l'IVG ; il est politiquement et philosophiquement important de la supprimer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Tous les médecins ont le droit de refuser de pratiquer un acte ; nous l'entendons et nous défendons ce droit. Est-il pour autant utile de disposer d'une clause spécifique à l'acte d'IVG, qui ne fait que stigmatiser encore davantage celui-ci ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

En tant que médecin libéral, je salue la réactivité de vos services, que j'ai pu constater sur le terrain. La télémédecine s'est beaucoup développée au cours de cette crise, avec une prise en charge intégrale par l'assurance maladie. De nouvelles pratiques se sont développées, notamment pour des consultations avant un acte chirurgical. Quelles sont les pistes de travail envisagées au cours des négociations conventio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Puisque vous avez décrit quatre séquences, je vous poserai quatre questions. Nous avons évolué à mesure que nous découvrions la pathologie. Il fallait trois tests pour déterminer un cluster en EHPAD. Nous considérions, par homologie avec la grippe, qu'après le dépassement d'un certain seuil épidémique, toute personne dite symptomatique était porteuse du virus. Je l'ai vécu moi-même en tant que médecin traitant en EHPAD. Du point de vue éthique, l'isolement et le confinement étaient difficiles à gérer. Comment l'avez-vous fait matériellement, notamment pour les personnes atteintes de troubles cognitifs, qui déambulent et sont difficiles à isoler ? Vous avez expliqué que, dans nombre d'établissements, on compte désormais 70 % de cas positifs et que c'était peut-être déjà le cas en avril : si tel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...a-t-il fallu attendre aussi longtemps pour connaître le nombre de décès dans les EHPAD ? On nous présentait chaque soir le baromètre malheureux de la situation, mais il a fallu attendre le début du mois d'avril pour que soient distingués les décès relevés en EHPAD et ceux relevés dans les services d'hospitalisation. Enfin, convient-il de revoir les relations entre les directions des EHPAD et les médecins, qu'ils soient coordonnateurs ou médecins de ville et, pour ce faire, faut-il modifier la loi ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

...ons, on ne comprend pas ce qu'il vous paraît le plus important de stocker, ni ce que vous avez stocké et en quelle quantité. Vous estimez la dépense à 40 000 euros par an pour un EHPAD de cent personnes. À 15 centimes le masque, cela en fait 750 par jour ! En réserve sanitaire, j'ai eu la chance de recevoir et de lire tous les jours la lettre du SYNERPA. Alors que les infirmiers des EHPAD et les médecins coordonnateurs se plaignaient déjà de recevoir trop d'informations, cet éclairage complémentaire était-il vraiment nécessaire ? N'aurait-il pas fallu redimensionner cette communication que, pour ma part, j'ai trouvé un peu pesante ? Vous n'avez pas évoqué l'utilité des ARS pour complémenter les personnels manquants lorsque se sont multipliés les arrêts de travail liés à la présence du covid-19 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Pour avoir contribué, comme médecin régulateur, au « 15 », dans la Loire, département le plus touché en nombre de personnes, je puis témoigner que nous n'avons jamais refusé une hospitalisation dans aucune des gardes que j'ai faites. Ce n'est pas un argument, mais mon expérience que je verse au dossier. Avez-vous des chiffres de refus d'hospitalisation en réanimation ou en prise en charge hospitalière classique ? Doit-on réviser n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...aire dans les établissements pour personnes âgées est bien particulière : il s'agit de personnes à risques, vivant dans un espace collectif où interviennent des personnels venant de l'extérieur. J'ajoute que les établissements sont très divers en termes de taille, de mode de gestion ou de localisation géographique. Ils n'ouvrent pas de la même façon l'accès au système de santé, en particulier aux médecins coordonnateurs. Certains établissements ont traversé des situations dramatiques, dans d'autres les choses se sont mieux passées mais, partout, la crise sanitaire a été une épreuve particulièrement difficile pour les résidents et les personnels. Votre fédération est intervenue sur ces questions ainsi que sur les conditions de travail des intervenants à domicile auprès des personnes âgées. Je vai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...eviens à la prise en considération de la fin de vie. De nombreux interlocuteurs ont évoqué ces moments difficiles à gérer dans les EHPAD et au domicile, et notamment la confrontation entre la volonté d'assurer le confort du résident, le respect de ses volontés et des directives anticipées et la problématique médicale. À quel moment franchit-on la barrière de l'acharnement thérapeutique ? Certains médecins nous ont dit être souvent confrontés à cette question pendant les épidémies de grippe, mais qu'ils avaient reçu, au cours de ces derniers mois, non pas deux ou trois appels journaliers, mais vingt ou trente. Les médecins ont expliqué que le choix se fondait sur le respect du rapport bénéfices-risques. Était-il préférable d'hospitaliser une personne en réanimation, au risque de la mettre en posit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

... insupportable parmi les personnes âgées résidant en EHPAD. Et encore, l'horrible comptage des personnes décédées du fait du covid-19 n'a pas été effectué pendant les quatre premières semaines au moins, y compris à domicile, ce qui veut dire qu'un grand nombre n'a pas été repéré. Quel est votre avis sur le décret du 27 mars rendant possible l'utilisation du Rivotril dans les structures ? Je suis médecin et des confrères ont témoigné de tableaux catastrophiques de personnes suffoquant dans leur lit. Que pensez-vous du protocole à base de Rivotril destiné à accompagner les fins de vie et à soulager la souffrance ? J'ai recueilli hier le témoignage d'un médecin qui intervient dans un EHPAD en Île-de-France. Encore aujourd'hui, les recommandations sont très fermes : l'azithromycine ne doit pas être...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...eulement le 7 mai dans les documents de Santé publique France. Pourtant, dans le secteur de l'AP-HP, des ORL recevaient des messages indiquant que les signes spécifiques étaient sensibles dès la mi-mars. La SSA relève ce décalage. Si Santé publique France avait inclus ces symptômes avant la fièvre, l'insuffisance respiratoire et la toux dans sa définition de cas possibles, une réaction précoce du médecin à bord eût été possible, d'autant qu'un scanner pulmonaire y a été réalisé. Si le cas suspecté avait relaté une perte d'odorat et de goût, on aurait pu considérer qu'une épidémie était en cours. Je constate un décalage avec Santé publique France et j'ai du mal à obtenir des réponses de sa directrice à ce sujet. Enfin, je remercierai Mme la directrice centrale. Pour avoir participé à d'autres act...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...n tant que pharmaciens d'officine, mais surtout en votre qualité de responsables syndicaux, de concertation avec les autorités, en particulier avec Santé publique France, qui était en charge de la mise en place de la stratégie ? J'avoue être surpris par votre lecture de la façon dont s'est déroulée la prise en charge des patients sur le territoire. Il y a là une sorte de paradoxe : alors que les médecins libéraux ont observé que leurs cabinets étaient vides et qu'il n'y avait plus de recours aux soins, vous soutenez qu'un contact local avec la population a été maintenu. Comment cela s'est-il organisé ? Les gens venaient-ils vous voir ? Les appeliez-vous ? J'aimerais comprendre ce qui a fonctionné dans vos officines, par opposition à ce qui, manifestement, n'a pas fonctionné dans les cabinets. Pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Nous sommes profondément convaincus de l'importance de votre profession et de la nécessité de continuer à bénéficier de ce maillage territorial, essentiel en termes de santé publique. Nous souhaitons éviter que la pharmacie connaisse des difficultés comparables à celles que rencontre la médecine de ville dans de nombreux territoires. Vous pouvez compter sur notre reconnaissance et sur notre vigilance. Quelle ont été les incidences de la crise sur l'activité de vos officines ? Comment les difficultés engendrées par la baisse de chiffre d'affaires peuvent-elles être surmontées ? Certains de vos confrères ont été sanctionnés, poursuivis au pénal, jugés et très lourdement condamnés – par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...e santé, c'est-à-dire sa capacité à faire preuve de réactivité, mais vous avez aussi parlé des problématiques de la gouvernance et du numérique. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce point ? J'aimerais savoir ce que vous pensez de l'articulation entre privé et public et comment vous l'envisagez pour la suite, c'est-à-dire selon quel mode de gouvernance. Comment travailler ensemble sans évoquer la médecine de ville et la médicalisation des EHPAD ? Quels ont été les critères de prise en charge des personnes âgées, en particulier dans les EHPAD ? Ces critères étaient-ils spécifiques à la crise du covid, ou s'agissait-il de ceux habituellement utilisés en médecine d'urgence ou en médecine de réanimation ? Y a‑t‑il eu des refus d'hospitalisation aux urgences ou en réanimation, et le cas échéant pourq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...z-vous ? La SFAR n'a‑t‑elle pas été mise devant le fait accompli ? Docteur Pelloux, vous avez indiqué qu'on n'avait pas su travailler avec les pompiers : s'agissait-il d'un oubli, d'une demande ou d'une consigne, sachant que ces 250 000 femmes et hommes maillent parfaitement et finement le territoire national ? On nous a rapporté que certaines colonnes de renfort avaient été annulées et certains médecins sapeurs-pompiers débarqués : qu'en pensez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...gence avec les ARS sur les reprogrammations consécutives au déclenchement du plan blanc, qui ont été très tardives. La question a d'ailleurs été posée lors d'une précédente audition, et la raison invoquée était le manque de produits anesthésiques, en particulier le propofol. Pensez-vous que l'inaction des ARS dans certaines régions peut s'expliquer par une réelle pénurie de produits ? N'étant pas médecin et n'ayant aucune connaissance médicale, je souhaiterais savoir si les anesthésiques utilisés en réanimation et pour les opérations sont les mêmes, et s'il est possible que les ARS aient bloqué les commandes en attendant que tous les stocks de réanimation soient épuisés. Cette question, posée plusieurs fois, n'a toujours pas reçu de réponse, ce qui laisse penser qu'il y a un problème. Enfin, l'o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnaïg Le Meur :

...ur devenir réserviste sanitaire, la première question qui m'a été posée portait sur ma profession. Le courrier électronique que j'ai reçu dernièrement visait en revanche à savoir si j'avais des compétences en réanimation, ce qui me paraît plus pertinent, et laisse espérer qu'on cessera un jour de raisonner par métiers pour raisonner par compétences. Puisque le corporatisme vient d'être évoqué, la médecine est-elle prête à se décloisonner, à adopter un raisonnement plus ouvert sur les savoirs acquis, comme ce qui se pratique dans l'industrie pour répondre aux difficultés de recrutement ? Est‑elle prête à faire confiance aux autres professions pour rendre possible un travail en commun ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Mes chers collègues, nous auditionnons le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), le colonel Grégory Allione, qui est aussi directeur départemental du service d'incendie et de secours (SDIS) des Bouches-du-Rhône. Nous allons également entendre le médecin-colonel Patrick Hertgen, vice-président de la FNSPF chargé du secours d'urgence aux personnes et du service de santé et de secours médical, qui exerce actuellement comme médecin sapeur-pompier à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Dans les situations de crise, les sapeurs-pompiers sont au front. Ils font face aux urgences, en liaison avec les préfets et les départements. Or, récemment, dif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...tenir en contention ou dans leur chambre. Par ailleurs, on a constaté que dans des zones assez limitées, certains établissements n'ont signalé aucun cas et d'autres beaucoup. Cette différence s'explique‑t‑elle par la taille de l'établissement ou le niveau du GIR (Groupement iso-ressource) ? En ce qui concerne la dimension éthique de la situation, avez-vous pu réaliser, au fil de l'eau, avec les médecins traitants et les familles, des évaluations pour savoir s'il était nécessaire d'hospitaliser les résidents touchés ou s'il s'agissait d'une démarche de confort voire palliative ? Il a en effet été affirmé qu'il n'y avait pas toujours eu d'avis médical en amont. S'agissant de la régulation, avez-vous le sentiment, lorsqu'une hospitalisation était refusée, que le médecin prenait la décision de son...