1018 interventions trouvées.
Nous n'arriverons pas à vous faire changer d'avis, monsieur le ministre. Vous suivez une ligne, vous y resterez fidèle. Elle devient de moins en moins cohérente, mais cela ne semble pas vous gêner. Lorsque vous nous dites que le port du masque est très recommandé, nous comprenons que vous refusez de le rendre obligatoire. Vous dites que vous passez tout votre temps entre le ministère et les assemblées : allez un peu faire vos courses, vous vous apercevrez alors qu'il est impossible de se tenir à un mètre de distance des autres personnes. C'est la réalité. Quand on se croise dans les rayons d'un magasin, ou par exemple sur la passerelle...
Il serait temps ! Car à vous entendre, cela semble très compliqué. Je conçois que de mauvais réflexes puissent bien sûr empêcher les gens de le porter de manière parfaitement correcte immédiatement. Mais, vous savez, les Français comprennent vite. Ils ont compris très vite ce qu'était le confinement et comment remplir les attestations. Ils vont comprendre très vite comment il faut mettre le masque, le porter et le retirer. Et puis, un peu de bon sens ! Il est évident que, quand on est seul dans la rue ou quand on se promène en forêt, on ne mettra peut-être pas de masque. Dès lors, ne peut-on faire un peu confiance à la police ? Vous croyez sincèrement qu'un policier va poursuivre quelqu'un qui, seul dans la nuit, se baladerait sans masque, pour aller lui coller une amende ?
Eh bien, moi, j'ai confiance dans le bon sens des Français, de la police et de la gendarmerie. On sait pertinemment que, quand 80 % de la population le porte, le masque est bien plus efficace que toutes les mesures barrières si difficiles à respecter, vous le savez bien, puisque, parfois, comme M. Castaner, on peut les oublier.
...ance, dans les banlieues, le déconfinement aura commencé bien avant le 11 mai. La police fait son travail, certes, mais, malheureusement, des toxicomanes, des gens en proie à l'alcool sur la voie publique depuis des années, sont toujours dans la rue : ils toussent, ils font la manche devant les magasins où les gens font la queue… Les Français se protègent, dans ces quartiers. Ils mettent vite un masque parce que, quand ils sont abordés par quelqu'un qui, à une distance de seulement dix centimètres, leur demande une cigarette ou une pièce, ils les repoussent – mais ils leur parlent. C'est la réalité quotidienne. Donc, je le répète, nous arriverons à rendre le masque obligatoire. Mais quel masque ? C'est en effet un peu l'anarchie, aujourd'hui, entre les masques FFP1, les masques FFP2, les masqu...
...'être quand j'entends les réponses de la majorité et du Gouvernement. Le ministre a en effet passé huit minutes à reprendre, en le développant, l'argumentaire présenté, il y a un ou deux mois, par la porte-parole du Gouvernement – porte-parole qui, d'ailleurs, depuis, la ramène moins. Vous dites en gros la même chose qu'elle : il faut faire de la pédagogie pour que les gens apprennent à mettre un masque. C'est l'expression d'un tel mépris ! Je trouve hallucinant que vous puissiez encore croire que ce genre de discours convaincra qui que ce soit. Personne n'imagine, on l'a suffisamment répété, qu'en mettant un masque le virus va tout d'un coup s'arrêter de circuler, que les gestes barrières seront inutiles et qu'on ne prendra plus de précautions. En fait, votre argumentation justifie le port du ...
Il s'agit d'un amendement de repli visant à rendre obligatoire le port du masque pour le personnel en contact avec le public. J'en profite pour demander à nouveau au ministre des précisions sur la sanction à l'encontre des personnes qui ne porteraient pas de masque dans les transports publics. Je connais le contenu du projet de loi, monsieur le ministre, et ce qu'il en est de l'amende de 135 euros. Or je vous ai posé une question précise en me faisant l'interprète du maire d...
« La colère le dispute à la stupéfaction, en cette dernière semaine du mois de mars. En pleine crise du Covid-19, alors que la France est confinée, les conseillers du Premier ministre, Édouard Philippe, découvrent, consternés, que depuis plusieurs semaines, des millions de masques issus des réserves étatiques, dont une part non négligeable était sans doute utilisable, sont consciencieusement brûlés… » Voilà.
Vous avez répondu pour ce qui est des masques, monsieur le ministre, mais pas concernant les tests. Or je vous ai interrogé sur la possibilité, pour les collectivités locales, de mettre en place des opérations locales de tests. J'ai cité Mme Hidalgo, le maire de Saint-Victoret, celui de Béziers. Juste avant le début de la séance, j'ai entendu à la télévision M. Simeoni annoncer que, cet été, si le tourisme reprenait, il allait rendre le tes...
En ce qui concerne les masques, peut-être que ceux qui ont été brûlés l'ont été à raison – et ce n'est donc pas la peine de nier qu'on les a brûlés – et personne ne vous le reprochera. Mais vous avez dit vous-même qu'ils avaient été détruits parce qu'ils n'étaient plus utilisables.
J'évoquais les masques grand public. Il y a des arnaques, des masques mis sur le marché et vendus très cher, cinq euros l'unité, alors qu'ils ne sont pas efficaces. Que va-t-il se passer ? Des contrôles vont-ils être organisés ? Des sanctions vont-elles être prises ? En effet, quand on met en vente des masques qui ne sont pas suffisamment imperméables, on met les gens en danger. Et ces gens achètent de bonne foi des m...
... je voulais vous interroger est peut-être un petit peu plus concrète, c'est le sujet des vaccins. On voit que la crise de confiance, notamment en France, est assez importante par rapport aux vaccins, j'aimerais savoir comment vous vous positionnez par rapport à cela. Aujourd'hui, nous avons des personnes qui s'opposent d'emblée à la vaccination, ce qui n'est pas banal. L'autre sujet est celui des masques, j'ai bien lu ce que vous aviez préconisé sur cette problématique. C'est vrai, les masques ne sont pas l'alpha et l'oméga, mais ils s'intègrent dans un ensemble de préconisations. Il me semble tout de même que les pays qui pratiquent le plus volontiers le port du masque, s'ils n'anéantissent pas le virus et que ce n'est pas la solution miracle comme vous l'avez remarqué, ont des résultats qui so...
...le cas au niveau de l'Union Européenne et au niveau des pays frontaliers. Par exemple, l'OMS a, au début, recommandé de pas fermer les frontières, ce à quoi la France s'est pliée avec rigueur et continue de le faire en refusant d'appliquer la quarantaine aux personnes qui arrivent d'un pays de l'Union Européenne ou de l'espace Schengen. Ensuite l'OMS ne recommandait pas de généraliser le port du masque. Cette problématique n'est aujourd'hui toujours pas tranchée. Cela créée une défiance accrue vis-à-vis des pays qui ne tranchent pas cette problématique, surtout au moment où apparaissent des études qui disent que le port du masque est plus efficace que le confinement. Ce qui est une sorte de cataclysme compte tenu des sacrifices que nous avons consentis avec ce confinement. Je ne sais pas si ces...
...nière régulière. Le fil rouge de votre gestion est la ségrégation sociale. Dans les milieux populaires, le pourcentage de décrocheurs dépasse largement 5 %. Vous n'avez pas lutté contre le décrochage : ce sont les enseignants qui ont effectué un travail de titan pour récupérer les enfants en difficulté. Vous n'avez rien fait non plus pour permettre aux familles modestes de doter leurs enfants de masques. Selon le magazine 60 millions de consommateurs, cela représente un coût de 100 euros par mois pour une famille. Mais l'État a abdiqué, laissant chacun face à ses responsabilités et ses possibilités. Demain, la commission d'enquête – car enquête il y aura – procédera à un audit de votre gestion. Pourquoi le Gouvernement a-t-il pris le problème à l'envers ? À l'instar de M. Pancher, je c...
...ture « quand on est prêt », quitte à repousser l'échéance du 11 mai pour donner le temps nécessaire à l'application des protocoles ? Quels sont les moyens matériels, humains – je pense aux remplaçants, aux accompagnants des élèves en situation de handicap –, et financiers que vous comptez apporter aux établissements et aux communes pour réussir cette reprise ? Le Gouvernement distribuera-t-il des masques gratuitement à tous les élèves avant la réouverture, ainsi que le Premier ministre s'y est engagé devant l'Assemblée nationale ? Enfin, la sécurité sanitaire comme l'éducation restent des compétences régaliennes : comment comptez-vous prendre votre part de responsabilité et ne pas faire reposer sur les seuls maires, qui s'en inquiètent, la responsabilité juridique, politique et morale de la réo...
...ns donc de plus en plus besoin de réponses globales, c'est-à-dire d'une coopération internationale pertinente. Je pense que c'est une certitude pour nous tous. La deuxième chose que je veux dire, c'est que j'ai été très frappée pendant cette période par les injonctions contradictoires sur les questions d'outils pour la santé. Cela n'est pas possible. On ne peut pas entendre un jour « il faut des masques, il faut des tests » et l'autre « il ne faut pas de masques, il ne faut pas de tests ». De ce point de vue, je trouve qu'il y a eu quelque chose comme une faiblesse de l'OMS. Imaginer au fond qu'il y ait obligation d'une forme de consensus scientifique dans un GIEC santé me semble indispensable. On sait bien que le consensus scientifique, on le voit en France, n'est pas facile à trouver, mais il...
...s aient été commis intentionnellement, par imprudence ou par négligence. Nous avons retenu le 11 mai comme date d'entrée en vigueur, car il est hors de question d'exonérer de leurs responsabilités politiques, civiles ou pénales les personnes qui auraient failli à leurs missions jusqu'au début du déconfinement. Nous avons tous en tête des exemples précis de dysfonctionnements, à commencer par les masques que nous portons aujourd'hui.
...ines communes, par exemple l'absence d'eau à l'intérieur des établissements scolaires –c'est particulièrement le cas à Mayotte. À une semaine du retour en classe, dans quelle mesure pouvez-vous nous assurer que la sécurité des enfants ultramarins sera garantie, compte tenu du contexte sanitaire spécifique de ces territoires ? Par ailleurs, vous indiquez que chaque collégien devra être muni d'un masque, mesure qui sera également obligatoire pour les encadrants et les enseignants. Pouvez-vous nous assurer que les départements et collectivités d'outre-mer seront dotés d'un stock de masques suffisant pour garantir la sécurité dans les toutes prochaines semaines ?
Vous avez indiqué, monsieur le ministre, que des masques seraient disponibles pour les enfants en cas de besoin, ce qui nécessite la constitution de stocks importants. Or les différents types de masques existent seulement en taille unique. Ce problème n'a pas été anticipé dans les recommandations d'urgence de l'Union européenne et les normes correspondantes n'ont pas été intégrées dans la production chinoise. Au cas où il s'avérerait important d'équi...
La mention des connaissances scientifiques me fait sourire, et pour cause : fin janvier, le professeur Salomon déclarait que le port du masque était important avant d'affirmer, quinze jours plus tard, qu'il ne l'était plus ; le professeur Mattei, quant à lui, a reconnu que si le port du masque n'avait pas été recommandé, c'est parce que les masques n'étaient pas en nombre suffisant ; les enfants retourneront à l'école dès le 11 mai, alors que le conseil scientifique juge préférable que la rentrée n'intervienne qu'au mois de septembre ; ...
Nous ne pourrons pas non plus évoquer un sujet qui me paraît pourtant important, à savoir la gratuité des masques…