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Il est vrai que les centrales nucléaires s'intègrent beaucoup mieux dans le paysage !
Les rapports consacrés aux énergies intermittentes sont bien moins nombreux que ceux qui ont été publiés sur le nucléaire. Vous remarquez qu'il faut intégrer aux calculs le coût du grand carénage, mais dans ce cas, parlons des durées : l'estimation du coût du nucléaire se fait sur quarante ans de production, alors que les chiffres sur les électricités intermittentes portent sur vingt ans. Il convient donc de rapporter ces 55 milliards d'euros sur vingt ans aux 60 à 80 milliards d'euros sur quarante ans, sachant que ...
...rtementaux. Je vous invite à rencontrer la direction, qui vous tiendra sans doute le même discours qu'à moi. De la même manière, les effectifs à l'INERIS sont en baisse – votre ex-directeur m'a donné les chiffres – et l'on ne compte plus qu'un inspecteur pour 420 sites. Les responsables vous ont alerté sur les risques encourus. S'agissant de l'éolien en mer, je précise que je ne pense pas que le nucléaire soit une solution. J'estime, monsieur Aubert, qu'il faut, pour comparer les prix des deux énergies, tenir compte du coût du démantèlement des centrales. Vous expliquez que l'on peut développer l'éolien en mer sous réserve que les éoliennes soient installées à plus de 50 kilomètres des côtes ; cela est exclu pour les éoliennes posées, qui doivent l'être à moins de 50 mètres de profondeur. Pourquo...
Nous n'avons pas tous la même analyse que M. Aubert. Il convient d'intégrer dans les coûts du nucléaire celui du démantèlement, mais aussi ceux de la prolongation des centrales et des modifications « post-Fukushima », ceux liés à la mise en oeuvre des recommandations de l'Autorité de sûreté nucléaire et à la gestion des déchets. Ce sont tous ces coûts, pour lesquels existent différents chiffrages, qu'il convient de prendre en compte. Mais c'est un débat en soi, qu'il serait difficile d'ouvrir à ce ...
...sions de gaz à effet de serre par un facteur supérieur à six entre 1990 et 2050, alors que le précédent objectif retenait une division par quatre. De plus, il renforce l'objectif de réduction de la consommation énergétique primaire des énergies fossiles en 2030 par rapport à l'année de référence 2012, en la faisant passer de 30 % à 40 %. Certes, s'agissant de la réduction de la part de l'énergie nucléaire dans notre production d'électricité, il repousse l'atteinte de cet objectif de 2025 à 2035. Ce report répond à un souci de réalisme, avec une trajectoire qui implique la fermeture de quatorze réacteurs, dont les deux de Fessenheim, tout en assurant la sécurité de l'approvisionnement électrique et la réduction effective de nos émissions de gaz à effet de serre. La création du Haut Conseil pour le...
...loi énergie » vient devant l'Assemblée, sachant que la programmation pluriannuelle de l'énergie se fera sans elle. Pour bien comprendre, commençons par un état des lieux : l'année dernière, nous avons produit 550 térawattheures d'électricité et en avons consommé 474. La consommation d'électricité en France est stable et a même baissé de 0,8 % entre 2017 et 2018. La production se compose à 71 % de nucléaire, une part que vous souhaitez faire passer à 50 % en 2035, au lieu de 2025. Nous saluons cette initiative qui témoigne d'un certain réalisme. Mais arrêter des réacteurs n'est envisageable que si l'on a une électricité décarbonée à proposer, avec des tarifs maîtrisés, de façon à ne pas faire augmenter la CSPE et par voie de conséquence le prix de l'électricité. Nous avons tous été informés de sa ré...
... s'imaginer dans ce nouveau monde, qui sera très différent, et identifier les chemins qui vont nous y conduire. Les premiers embarqués dans cette immense transformation doivent d'abord être les représentants de la nation que nous sommes. Or, nous ne sommes impliqués que dans des bribes de la discussion. Notre mix de consommation d'énergie est le suivant : 63 % d'énergies fossiles, 20 % d'énergie nucléaire et 17 % d'énergies renouvelables. Réduire le débat parlementaire à la seule part du nucléaire dans ce mix n'est pas suffisant. Le débat sur le nucléaire est très important, mais aussi important que celui sur les 63 % d'énergies fossiles que nous allons devoir remplacer, en trente ans, par des énergies renouvelables. L'Assemblée nationale doit pouvoir échanger et se prononcer sur les sujets suivan...
...'atténuation du changement climatique passe par la sobriété et l'efficacité énergétique, et elle ne saurait en aucun cas résider dans d'improbables instruments de capture du carbone. L'introduction d'un tel concept dans la loi laisse penser que cette idée est possible et même souhaitable. Nous ne le pensons pas, et c'est l'une des raisons de notre opposition à ce texte. Les reculades à propos du nucléaire sont une autre raison, extrêmement forte. Le report à 2035 de la réduction à 50 % de la part de la production d'électricité d'origine nucléaire n'est pas sérieux, d'autant que vous ne prévoyez aucun pas conséquent pour assurer une évolution substantielle dans ce domaine. Nous allons donc utiliser encore longtemps cette énergie complètement archaïque. Quant à l'objectif de réduction des émissions...
Les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine pourraient tout à fait partager les objectifs que vous dites vouloir renforcer et clarifier dans la perspective d'une neutralité carbone en 2050. Si l'on s'en tenait aux mots que vous employez et aux objectifs de long terme, on pourrait adhérer à ce que vous proposez : passer à 50 % de nucléaire en 2035 paraît un socle raisonnable pour assurer notre mix énergétique. Ce qui nous pose problème, c'est que cette loi n'est faite que de bribes, comme l'a dit notre collègue du MODEM. Comment peut-on avancer sur le terrain législatif sans voir quels sont les outils concrets et opérationnels qui permettront d'atteindre les objectifs à long terme ? Je pense en premier lieu à l'avenir d'EDF. Nous ...
...'ailleurs pour cette raison que nous avons déposé peu d'amendements en commission, mais je promets que M. François-Michel Lambert va se rattraper en séance avec des amendements soutenus par les grandes organisations. Pourquoi ce texte est-il à la limite de la provocation ? Pour commencer, on l'a dit, nous avons failli ne pas l'examiner ; ensuite, on repousse l'objectif de réduction de la part du nucléaire, au grand émoi des militants écologistes, même si, pragmatisme oblige, on répétait depuis longtemps que ce n'était pas atteignable. Du coup, on se fixe de nouveaux objectifs aussi ambitieux que lointains – c'est un grand classique en France depuis des années et des années : et comme on ne les atteindra pas davantage, on refera la même chose dans quelque temps. On se rassure en créant un Haut Con...
...ns : il est évidemment important de lutter contre le dérèglement climatique et de réduire notre dépendance énergétique en atteignant la neutralité carbone en 2050. Nous devons accélérer le développement des énergies renouvelables : panneaux photovoltaïques, méthanisation, éoliennes, à condition de ne pas en installer partout, au détriment de nos paysages. J'ai bien noté la réduction de la part du nucléaire à 50 % de la production d'énergie électrique d'ici à 2035. Prenons garde, toutefois, durant les périodes climatiques difficiles, notamment l'hiver où la consommation d'énergie électrique est élevée, à ne pas dépendre de nos voisins, car nous ne pourrions pas maîtriser le prix de l'énergie. Qu'en pensez-vous, madame la secrétaire d'État ?
...géographiques : on connaît très bien, dans notre pays, celles à forte consommation et à fortes émissions, qui ont aussi une incidence sur la qualité de l'air. Peut-être devrait-on prévoir des dispositifs spécifiques pour ces zones géographiques. En ce qui concerne le volet international, n'oublions pas que des pays voisins et amis expliquent, la main sur le coeur, qu'ils arrêtent leurs centrales nucléaires alors que la vérité est qu'ils achètent notre énergie nucléaire. C'est aussi un sujet que l'on pourrait aborder dans le cadre de ce texte.
Réduire la part du nucléaire à 50 % de la production d'électricité d'ici à 2030 est un objectif louable, mais on ne peut pas le faire à n'importe quel prix. Je voudrais vous interpeller sur la méthanisation. J'ai déjà eu l'occasion de le signaler en commission : les méthaniseurs fleurissent un peu partout sur notre territoire. Ils devaient à l'origine valoriser des déchets produits sur place. On constate malheureusement une ...
Notre collègue M. Martial Saddier a très efficacement défendu mon point de vue, mais je ne suis toujours pas satisfait par la réponse de Mme la secrétaire d'État. Pour ma part, j'avais déposé des amendements sur l'autoconsommation de petite puissance hydroélectrique, de nature à apporter une réponse à la question que pose l'objectif de réduction du nucléaire dans le respect des objectifs climatiques. J'insiste sur ce point : dès lors qu'on veut réduire le nucléaire, il faut bien prévoir ce qui va s'y substituer, et les amendements visant à l'indiquer ne sauraient donc constituer des cavaliers législatifs au sein d'un texte consacré à l'énergie et au climat.
Nous aurons probablement à nouveau ce débat en séance, et en commission des affaires économiques. J'avais moi-même déposé des amendements sur le nucléaire : vous imaginez quelle a pu être ma frustration de les voir déclarés irrecevables, et à quel point je peux comprendre la vôtre – pour ma part, j'ai cependant réussi à en déposer d'autres…
Le projet de loi repousse l'objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production électrique à 2035, en raison de l'incompatibilité de cette mesure avec les objectifs climatiques. Cet amendement propose d'introduire cette exigence de compatibilité dans le texte.
Tout en reportant la date, nous affichons à nouveau l'objectif de ramener la part de l'électricité nucléaire à 50 %, mais le texte ne dit pas comment nous y parviendrons.
Comment concilier la réduction de la part du nucléaire avec l'augmentation prévisible de la demande liée au développement des véhicules électriques à l'horizon 2035 ? On s'emploie à nous rassurer régulièrement, mais un rapport circonstancié et étayé serait le bienvenu.
En 2015, après des années de discussions, les ministères et les députés se sont accordés sur les objectifs fixés dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, l'un d'entre eux consistant à ramener à 50 % la production d'électricité nucléaire d'ici à 2025, afin de diversifier la production, l'électricité étant actuellement à 75 % d'origine nucléaire. Cette diversification est nécessaire pour de multiples raisons. Elle n'est pas liée au fait d'être pour ou contre le nucléaire, mais répond à des considérations économiques, industrielles, de sûreté et autres. Mettre tous nos oeufs dans le même panier est une mauvaise solution. En outre, ...
L'amendement CD126 porte sur le plan stratégique d'EDF concernant la visibilité des fermetures de réacteurs nucléaires. En vertu de la loi, le plan stratégique d'EDF, c'est-à-dire la déclinaison opérationnelle de la PPE, ne porte que sur la première période de la programmation. L'amendement vise à étendre l'obligation à toutes les périodes, car il n'y a aucune raison pour que cette visibilité ne soit donnée qu'entre 2019 et 2023. Ensuite et surtout, il vise à ce qu'EDF élabore un calendrier des fermetures de réa...