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Mon général, j'ai bien noté vos observations sur la séparation des pouvoirs, l'organisation de la présidence de la République et l'enquête judiciaire. Vous êtes un militaire de très haut niveau, donc soucieux de rectitude. Vous connaissez M. Benalla, que vous avez rencontré à maintes reprises. Pouvez-vous nous en dire plus sur sa personnalité ? Quel est votre sentiment à ce sujet ? Se sentait-il l'objet d'une protection particulière ? Disposait-il d'une grande latitude au sein de l'Élysée ? Peut-il être...
Il a été question de police parallèle ou de chaîne de commandement parallèle. Je ne pense pas qu'il s'agisse de cela. À mon sens, il n'aurait pas été possible de mettre en place une telle organisation au sein de la présidence de la République à la vue de tous. Je sais l'attachement que vous et d'autres fonctionnaires de l'Élysée avez pour la République. Le fait qu'il y ait des salariés de La République en marche dans la réserve opérationnelle placée sous votre commandement vous posait-il question eu égard à la séparation des pouvoirs ? La séparation des pouvoirs s'entend en effet aussi entre le Président de la Républi...
L'irruption d'Alexandre Benalla dans le dispositif chargé d'assurer la sécurité de la présidence de la République vous a-elle amené à modifier sensiblement votre protocole d'action et d'intervention ?
Mon général, connaissez-vous Ludovic Chaker ? Si oui, joue-t-il un rôle particulier dans la protection de la Présidence de la République ?
Mon général, vous occupiez le poste de commandant militaire de la présidence de la République avant qu'Emmanuel Macron ne devienne Président de la République. Qui assurait alors les missions de coordination dont avait la charge M. Benalla ?
Les personnes qui remplissaient les mêmes fonctions que M. Benalla sous la présidence de François Hollande portaient-elles aussi une arme ?
Mon général, pourriez-vous préciser le périmètre du groupe de travail de réorganisation des services de sécurité de la présidence de la République ? Pouvez-vous préciser si M. Benalla y participait et si, comme un grand journal du soir l'indiquait hier, l'ancien secrétaire général du parti La République en Marche, M. Ludovic Chaker, y participait également ?
Nous accueillons le colonel Lavergne, chef du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Comme je vous l'ai indiqué ce matin, le bureau de la commission des lois se réunira à 16 heures et la commission des lois à 16 heures 30, pour définir la suite de notre programme d'auditions, ainsi que je me suis engagée à le faire. Nous sommes réunis pour faire la lumière sur les événements survenus à l'occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018. Nous somm...
Puisque vous avez connu le fonctionnement du GSPR sous deux présidences, pensez-vous que son fonctionnement actuel et l'articulation avec la chefferie de cabinet du Président de la République ressemble au fonctionnement habituel ou estimez-vous qu'il diffère de ce que vous avez connu auparavant ?
Mon colonel, je fais partie des parlementaires et des très nombreux Français qui découvrent, à l'occasion des travaux de cette commission d'enquête, le détail du fonctionnement de la sécurité de la Présidence de la République. J'ai entendu le directeur de cabinet du Président de la République nous dire que M. Benalla avait été recruté pour ses compétences particulières en matière de sécurité, qu'il était même un expert, mais vous nous dites que c'est votre groupement qui est exclusivement chargé de la sécurité du Président de la République. Pour ma part, j'ai à l'esprit des images de déplacement offic...
...rateurs. L'attitude de M. Benalla se distinguait-elle ? Avez-vous connu d'autres pratiques, avant l'arrivée de M. Benalla ? Deuxième question, connaissez-vous ou avez-vous eu des contacts avec M. Yann Drouet, aujourd'hui secrétaire général de la cellule de coordination du renseignement à l'Élysée, semble-t-il, très lié à M. Benalla ? Enfin, M. Philippe Vigier, rapporteur spécial du budget de la Présidence de la République au sein de la commission des Finances, a eu l'occasion de constater que 3 millions d'euros supplémentaires ont été affectés à la sécurité de l'Élysée en loi de finances pour l'année 2018. Êtes-vous à l'origine de cette demande ?
...el, j'ai eu le loisir d'apprécier votre grand professionnalisme et le grand dévouement de vos collaborateurs et de vos collaboratrices. Vous êtes une unité d'élite, qui force le respect. Je veux le dire. Vous avez expliqué le fonctionnement de la sécurité intérieure du palais et la sécurisation des sorties du Président de la République, mais qui est chargé de la coordination de la sécurité de la présidence de la République ?
Je retiens donc que, contrairement aux termes de l'arrêté accordant un permis de port d'arme à M. Benalla, il n'est pas chargé de la coordination de la sécurité de la présidence avec les forces militaires et le GSPR. Deuxième question, est-il habituel qu'un adjoint au chef de cabinet porte une arme ? En quoi est-ce une nécessité de service, puisque c'est le motif du permis attribué ? D'autres chargés de mission sont-ils titulaires d'un permis de port d'arme fondé sur les mêmes motifs ?
Je retiens qu'il n'y a pas eu à proprement parler de note de service. Un certain nombre d'interlocuteurs de la présidence ont également eu l'occasion de dire qu'ils n'avaient pas été informés du changement de fonction de M. Benalla.
Il me semble en effet que la présidence de François Hollande n'est en rien dans le champ de la commission d'enquête relative aux événements liés aux événements du 1er mai 2018 et à leurs conséquences. Avant de poser ma dernière question, je voudrais vous remercier, colonel Lavergne, pour la précision de vos réponses, et dire aussi, à la suite de plusieurs collègues, la considération que nous inspirent les missions du groupe que vous d...
Je vous remercie, mon colonel, pour cette réponse que je comprends. Elle montre l'intérêt qu'il y aurait pour nous d'entendre le secrétaire général de la présidence de la République, M. Alexis Kohler, comme je le demande depuis maintenant huit jours.
Je me permets de compléter cette question. Je crois qu'il est établi désormais de manière très claire que M. Benalla est, le 1er mai, un collaborateur du Président de la République, titulaire d'un contrat avec la présidence de la République. Lorsqu'un agent de l'État, qui n'est pas un agent du ministère de l'intérieur, est susceptible d'entrer dans le champ de l'article 40, quelle est l'autorité susceptible de faire application de ses dispositions ? Est-ce l'autorité hiérarchique de cet agent ?
L'autre individu impliqué dans les événements du 1er mai, M. Crase, a été présenté par le porte-parole du Président de la République comme, d'une part, employé du parti La République en Marche, et, d'autre part, gendarme de réserve mobilisé par le commandement militaire de la présidence de la République. Avez-vous connaissance d'une participation à des opérations de maintien de l'ordre par des individus, des personnels mobilisés par le commandement militaire de Paris ?
Le groupe de sécurité de la présidence de la République est, si nous avons bien compris, un service du service de la protection, lequel service de la protection est un service de la direction générale de la police nationale. Ce groupe de sécurité de la présidence de la République est-il sous l'autorité, d'une manière ou d'une autre, du ministre de l'intérieur ?