Interventions sur "royaume-uni"

530 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...ait une sorte d'Union européenne « à la carte ». Cela m'inquiète. Je vois bien la différence entre l'union douanière et ce que nous faisons actuellement, mais nous avons des politiques d'union douanière avec d'autres États. En quoi ces exemples ne pourraient-ils être transposés ? D'autre part, j'ai le sentiment qu'il n'y a vraiment pas d'autre solution si nous voulons maintenir les productions du Royaume-Uni sous le contrôle d'une autorité juridictionnelle européenne que de s'engager sur cette voie. Évidemment, il y a le problème de la circulation des personnes mais nous n'avons pas beaucoup de leçons à donner à quiconque sur cette question. Ne risquons-nous pas d'écarter la seule voie de solution possible pour le Brexit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

Dans un an, le Royaume-Uni fera définitivement ses adieux à l'Union européenne. Londres et Bruxelles sont parvenus à un accord préliminaire en décembre sur les trois questions clés : la facture de sortie, les droits des citoyens européens et la frontière entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande. En ce qui concerne la facture, le Royaume-Uni serait désormais prêt à payer plus du double de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Chers collègues, nous avons le plaisir de recevoir aujourd'hui Sandrine Gaudin, secrétaire générale des affaires européennes pour faire un point sur les négociations. Nous devons examiner trois points avec vous, madame la secrétaire générale. Premièrement, où en sont les négociations entre l'Union européenne en tant que telle et le Royaume-Uni ? Nous avons un rendez-vous, le Conseil européen, les 28 et 29 juin prochains, et nous savons qu'il y a quelques avancées – Michel Barnier l'a en tout cas déclaré – mais où en sommes-nous ? Le sentiment de l'opinion publique britannique, le sentiment du Parlement britannique sont fluctuants et tout cela est compliqué. La question irlandaise est encore au coeur des difficultés, mais pouvez-vous dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Depuis notre voyage dans les Hauts-de-France et à Bruxelles, je m'interroge. Les membres du Conseil nous ont dit que tout allait bien, que les États membres étaient unis, mais il est quand même à craindre que cette unanimité se fissure sur certains sujets. Dans les Hauts-de-France, nous avons appris que les Néerlandais ont commencé à négocier unilatéralement avec le Royaume-Uni, et le président de la région nous a même invités à nous y mettre nous aussi pour ne pas se laisser distancer. Ce sont deux sons de cloche différents. Quelle est votre appréciation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...s d'Étaples-sur-Mer, qui représentent 10 % de la pêche française et sont, plus encore que les pêcheurs normands, affectés par le Brexit puisque 60 % de leur zone de pêche se trouve dans les eaux britanniques. Pouvons-nous les rassurer ? Je souhaite en outre poser une question sur les échanges étudiants, sujet dont on ne parle quasiment jamais. Quel sera l'avenir des programmes d'échange entre le Royaume-Uni et la France après le Brexit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

Une réflexion est-elle en cours sur la possibilité d'un changement politique majeur au Royaume-Uni, si le Gouvernement tombait, par exemple, même si cela paraît moins probable depuis hier ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...es sur nos économies, sur le marché intérieur, sur nos exportations, sur nos petites et moyennes entreprises (PME), sur nos grandes entreprises, sur nos industries – en Grande-Bretagne, en France et dans l'Union européenne. Appréhender ces conséquences est tout l'objet de cette commission que préside François de Rugy. Nous aimerions vous entendre rappeler quels sont nos liens économiques avec le Royaume-Uni, mais également présenter les conséquences attendues, négatives ou positives, pour nos industries, notre économie et nos emplois, ici en France, ainsi que les perspectives ouvertes par le Brexit. Je suis absolument convaincue qu'il faudra que le Gouvernement accompagne cette période. Nous sommes quelquefois trop focalisés sur les grands enjeux pour l'Union européenne et la Grande-Bretagne, sans s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, président :

...a City ? Y aurait-il un impact indirect, qui se ferait au travers de banques françaises qui se fournissent en services financiers à la City ? Je suis allé consulter les documents que Bercy avait produits, mais je n'ai pas trouvé de réponse suffisamment détaillée. Votre ministère continue-t-il à travailler sur la question ? Par ailleurs, si sortie sèche il y a, nos 300 000 concitoyens résidant au Royaume-Uni, qui sont mes électeurs, n'auront plus de statut juridique. Ce sera probablement la décision des autorités britanniques. Du jour au lendemain, ils n'auront plus le droit de travailler, ni aucun droit afférent aux accords européens. Et il en sera de même pour tous les Britanniques qui travaillent ici, dans des entreprises françaises. Du jour au lendemain, celles-ci seront dans une situation de vid...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

... par un tribunal paritaire, par une chambre d'arbitrage ou que sais-je encore – ce qui semblerait beaucoup plus incertain ? Par ailleurs, quid des problèmes liés à la recherche et à l'innovation ? Les Britanniques ont marqué à plusieurs reprises leur intention de rester dans le système de recherche, auquel ils contribuent de façon assez importante et qui leur rapporte aussi beaucoup d'argent. Le Royaume-Uni compte des laboratoires importants. L'on pense notamment aux programmes comme « Horizon 2020 ». Le cadre financier pluriannuel tel qu'il est proposé par la Commission prévoit un abondement important de ces services. Comment concevez-vous les relations à cette intégration, ou cette participation, pour employer un terme plus neutre, maintenue du Royaume-Uni dans ce dispositif ? Considérez-vous que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

...t se rendre le 2 juillet prochain ; de nouvelles règles de certification à obtenir, notamment pour les produits agroalimentaires, mais aussi industriels comme les médicaments et l'automobile ; la renégociation des droits acquis et des contrats, ainsi que la propriété intellectuelle sur les marques, les dessins et les modèles ; des modifications pour les salariés français de filiales installées au Royaume-Uni. La vision que les autres pays du monde portent sur la France a complètement changé, nous le savons bien. Le monde des entreprises et les entrepreneurs sentent bien que l'économie redevient plus dynamique. Nous le devons aussi à la politique que nous menons depuis maintenant un an quasiment jour pour jour, bien sûr parce que les réformes qui sont faites leur donnent davantage confiance pour inve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, président :

Je pense que mon collègue Jacques Marilossian faisait référence à la réponse du Royaume-Uni à la position de la Commission sur Galileo, qui suggère que le Royaume-Uni pourrait retirer les autorisations de ses propres entreprises de participer aux parties haute sécurité du projet, post-contrat. Pour les contrats déjà signés, l'autorisation d'une agence indépendante du Royaume-Uni est nécessaire pour participer à un projet de contrat haute sécurité à l'étranger. En l'occurrence, Londres m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Je crois que le Parlement européen n'a pas tout à fait tort. Au-delà des problèmes techniques et d'échanges, se pose vraiment un problème de destin pour le Royaume-Uni. Au départ, les premiers discours de Mme May et les réactions très favorables au Brexit du président des États-Unis donnaient le sentiment que, sur l'essentiel, le Royaume-Uni décrocherait de l'Europe et se tournerait vers d'autres horizons et d'autres bases. Il y avait même une mise en cause du libre-échange. À propos du Commonwealth, il est amusant de noter que le premier discours important de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, président :

L'argument du Commonwealth ne me semble pas du tout crédible, puisqu'il ramène fondamentalement à la question de l'immigration. Les Indiens et le Commonwealth voudront des visas, or le Royaume-Uni ne veut pas en délivrer. Par ailleurs, le rendez-vous des chefs d'État à Sofia montre qu'il est très difficile de trouver une position commune avec les Vingt-Sept sur la relation avec les États-Unis, et qu'il est nettement plus facile d'en trouver une à trois – lesquels trois représentent un poids très conséquent et qui pourrait être crédible sur la scène internationale. Dès lors, s'il devient q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...drions peut-être un peu, mais moins – ce qui ne serait pas très grave puisque les dirigeants britanniques, mieux informés que leur population et qui n'auraient pas voté le Brexit, cèderaient nécessairement. Lorsque l'on vous écoute, on a le sentiment que peut se dessiner, de la part de nos interlocuteurs, une stratégie un peu différente qui sera celle du « bord du gouffre ». Il s'agirait, pour le Royaume-Uni, de faire don au continent européen de son irrésolution, pour faire durer, avant de brandir la menace du chaos et de l'ensevelissement du Royaume-Uni mais aussi de l'Union européenne – comme aurait dit le général de Gaulle aux Russes, « nous mourrons ensemble ». Compte tenu de la fragilité et de la complexité de la négociation européenne, et du fait que les opinions publiques ne sont pas vraiment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

J'ai lu l'étude du cabinet Deloitte « Brexit Briefing » qui analyse les conséquences du Brexit sur le secteur automobile. Quelque 1 800 emplois seraient menacés en 2019, sur les 5 000 directement liés aux exportations vers le Royaume-Uni. Ce nombre impressionnant s'expliquerait par la chute des ventes causées par l'augmentation des taxes d'exportation, qui pourrait faire grimper les prix en Grande-Bretagne. Les principaux impacts financiers d'un hard Brexit sur l'industrie automobile française en 2019 seraient que le prix d'une voiture au Royaume-Uni augmenterait de 3 500 euros en moyenne, contre 4 300 euros pour les voitures pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

... doit défendre avec force. Reste aussi à savoir de quel type sera ce partenariat nouveau. Theresa May indique qu'il faudra un special partnership. La Commission européenne évoque un accord de libre-échange. Comme vous l'avez dit, négocier un tel accord est toujours très long. Ce ne serait donc pas nécessairement la panacée. Ajoutons que nous n'avons pas seulement des intérêts commerciaux avec le Royaume-Uni, mais aussi des intérêts de sécurité, de nucléaire, de recherche, etc. Nous savons tous que l'accord ne pourra pas conférer à la Grande-Bretagne un statut aussi intéressant ou plus intéressant que celui qu'elle avait au sein de l'Union européenne. Tout le monde le comprend. Mais nous voyons bien aussi que nous avons une obligation, pour vous-mêmes et pour notre économie française, d'avancer. C'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, membre de la mission d'information :

...s (CNPMEM), et M. Hubert Carré, directeur général ; M. Sylvain Pruvost, président de la Société centrale des armements des Mousquetaires à la pêche (Scapêche), et M. Jean-Pierre Le Visage, directeur ; M. Frédéric Gueudar-Delahaye, directeur des pêches maritimes et de l'aquaculture du ministère de l'agriculture et de l'alimentation, accompagné de M. Pierre Marie, directeur de projet. Le départ du Royaume-Uni aura des répercussions très importantes sur l'organisation de la politique commune de la pêche (PCP). Il pourrait tout d'abord entraîner la remise en cause de l'accès aux zones de pêche sous souveraineté britannique pour les navires de l'Union. Une telle remise en cause serait une véritable catastrophe pour les quelque 400 navires français qui réalisent dans ces zones, parmi les plus poissonneuse...