Interventions sur "sol"

801 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

...es, 9 900 hectares ont été analysés auxquels il faut donc ajouter 20 000 hectares. Pourriez-vous nous fournir une note précise sur le niveau respectif d'analyse et de cartographie pour la Martinique et pour la Guadeloupe ? Les informations dont je dispose à ce jour ne correspondent pas à celles que vous donnez. Ensuite, pour quelle raison l'établissement de cette cartographie et les analyses de sol ont-ils tant tardé ? Pourquoi est-ce seulement l'année dernière qu'une accélération s'est produite en Martinique et en Guadeloupe alors que ce phénomène a duré pendant 48 ans ? Vous n'êtes certes pas responsable, mais que s'est-il passé ? Nous savons qu'il y a de la pollution depuis 1978, 1979, 1980 ; en 1988, on commence à « entrer dans le dur » et autant de temps est nécessaire pour connaître l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

Je tiens à ce que la commission note de manière très précise que la cartographie des sols est loin, très loin d'avoir abouti – ce n'est pas une critique à votre endroit mais c'est une réalité et il faut la constater. J'ai été très étonné que la préfecture de Martinique nous présente l'année dernière les premières étapes de la cartographie tant je pensais que la situation était bien plus avancée. Pourquoi ? Il est de notre responsabilité de le noter : cette cartographie et la connais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

À plusieurs reprises, vous avez indiqué, Monsieur le directeur général, que, selon les rapports, il n'y a pas de solution alternative. Cependant, la fin de l'usage du chlordécone n'a pas entraîné la fin des bananeraies. Il y avait bien une solution, naturelle : les pièges à charançons. Il y a toujours eu une solution, et ces pièges sont revenus lorsqu'un terme a été mis à l'usage du chlordécone. Il est donc faux de prétendre, comme certains l'ont écrit à plusieurs reprises, qu'il n'y avait pas de solution natur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

Des actions de dépollution des sols sont-elles en cours, ou envisageables ? Et qu'en est-il de la pêche ? Vous avez bien montré une évolution de la perception des risques. Des enquêtes ont suggéré à partir des années quatre-vingts la possibilité d'effets négatifs sur l'ensemble de l'environnement. La pollution se déplace-t-elle au fil du cycle de l'eau, éventuellement au point d'affecter nos pêcheurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

À vous entendre, je me rends compte de ce que vous ne financez que des filières organisées, où le chlordécone n'a pas d'impact particulier sur la production. Une indemnisation particulière est-elle prévue pour les exploitants qui doivent mettre en quarantaine leur bétail. En cas de diversification vers la culture hors sol, y a-t-il une sorte de bonus pour les zones polluées ? Est-ce que le POSEI en tient compte, sur le plan du développement durable ? La ministre a parlé, il y a peu de temps, de « territoires à zéro chlordécone ». Est-ce qu'on ne veut pas aller aussi vers des territoires zéro pesticide ? Des fonds ne sont-ils pas disponibles pour cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

...ogique ou en tout cas un peu plus responsable et plus saine. Je m'interroge donc sur cette absence de parallèle entre les politiques publiques telles qu'elles sont orientées dans l'Hexagone et ce qui se passe dans les territoires ultramarins. Pourquoi ne retrouve-t-on pas cette même dynamique dans les territoires ultramarins ? Cuba a fait beaucoup d'expérimentations en matière d'agriculture hors sol – la culture hydroponique par exemple – parce qu'elle a été confrontée pour le coup à l'absence de produits phytosanitaires. Comme on a des difficultés à identifier les sols contaminés, les aides ne pourraient-elles pas être fléchées vers des solutions alternatives ? Tout à l'heure, on nous a répondu qu'il faudrait aller vers des filières plus organisées et se tourner vers l'importation, autremen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

En Guadeloupe, la culture bananière est située dans une zone montagneuse, c'est-à-dire une zone difficile qui le plus souvent n'est pas irriguée. Il y a quelque temps, la culture de la banane ne nécessitait pas une irrigation particulière, contrairement au maraîchage. Vous avez raison, il existe des solutions, mais à quel coût ? C'est pourquoi il est indispensable de revoir les aides européennes dans les zones polluées, car il est impossible que les agriculteurs supportent de tels coûts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

Il y a 12 000 hectares de terres polluées en Martinique, et c'est certainement la même chose en Guadeloupe. Les petits propriétaires ont vu la valeur du foncier chuter car le terrain est inexploitable, sauf si l'on trouve des solutions hors sol. À cela s'ajoute que les deux-tiers de la Martinique sont inutilisables pour la pêche – c'est la même chose en Guadeloupe –, ce qui pénalise l'économie. Comment voyez-vous un plan d'indemnisation des personnes qui ont été victimes de cette pollution massive ? Cela se fera-t-il en diminuant d'autres aides, ou bien s'agira-t-il d'une aide supplémentaire de l'État ? Ce financement s'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy, président :

Aujourd'hui, les sols sont analysés à l'initiative de l'exploitant qui veut cultiver une parcelle. Seriez-vous favorable à une campagne généralisée en Martinique et en Guadeloupe, soutenue publiquement, permettant de faire des enquêtes et des analyses de sols sur l'ensemble des terres polluées ? Cela permettrait d'avoir une connaissance parfaite des terres polluées et de mettre en place immédiatement des processus de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président, président :

...versités, et Mme le docteur Liliane Reveillac, médecin hospitalier ainsi que le Collectif national vigilance méthanisation représenté par M. Freddy Garcia, M. Sébastien Almagro et Mme Anne Danjou. À l'occasion de cette audition, pourrez-vous nous expliquer la différence entre ces deux collectifs ? Au cours des différentes auditions sur la filière du gaz, la méthanisation a été présentée comme la solution permettant au gaz de passer de la catégorie des énergies fossiles – le gaz naturel importé – à celle des énergies renouvelables – le biogaz produit en France – tout en offrant aux agriculteurs une source complémentaire de revenus. Plusieurs interrogations sur l'impact environnemental de la méthanisation sont apparues au fil de ces auditions, notamment celles portant sur la qualité des intran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Si je résume vos propos, plusieurs critiques peuvent être faites. Premièrement, en extrayant du carbone du sol, on appauvrit et on émet du méthane dans l'atmosphère ce qui contribue au réchauffement climatique puisque le méthane a un impact 25 fois supérieur à celui du CO2.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut, président :

Comme vous l'avez très bien dit, nous souhaitons éviter de réitérer ce que nous avons connu avec le solaire : les contrats qui existaient jusqu'en 2011 nous coûtent aujourd'hui 2 milliards d'euros par an. Sur la balance globale de EnR, c'est un passif assez conséquent que nous traînerons jusqu'en 2035. Nous avons rencontré le syndicat des EnR, qui estime qu'il faut maintenir nos ambitions en la matière mais décaler à 2030 l'objectif d'un coût de 67 euros initialement fixé pour 2023. Il souhaite éga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut, président :

...iculier avec la crise que nous venons de vivre en France. En l'occurrence, la LOM vise à apporter des mobilités propres et durables dans les territoires le plus souvent exclus – 80 % d'entre eux n'étant même pas couverts par une autorité organisatrice des mobilités. Dans la biométhanisation, avez-vous approché des collectivités ou des départements, dans les milieux ruraux, pour leur apporter une solution alternative pour la réceptivité du déplacement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

Mes chers collègues, nous accueillons ce soir les représentants du syndicat des professionnels de l'énergie solaire, Énerplan : M. Daniel Bour, son président, est accompagné de M. Richard Loyen, délégué général, de M. David Gréau, responsable des relations institutionnelles, et de M. Antoine Huard, président du think tank France territoire solaire. Messieurs, nous allons beaucoup discuter d'autoconsommation ce soir, puisque, a priori, l'activité des professionnels que vous fédérez vise à fournir de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

Je vous remercie, monsieur le président. Avant de laisser la parole à la rapporteure, j'aurais quelques questions à vous poser. L'énergie solaire a déjà dépensé 25 milliards d'euros de subventions publiques et 25 autres milliards sont déjà engagés : confirmez-vous ces chiffres ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Je souhaiterais vous interroger sur la compatibilité entre le solaire et l'éolien, s'agissant de la réduction de l'intermittence. Une partie de la réponse à l'intermittence est de s'appuyer sur le foisonnement et la complémentarité entre l'éolien et le solaire. En effet, et je parle sous votre contrôle, quand il y a du vent, il y a moins de soleil, et inversement. Le foisonnement pallierait les fluctuations aléatoires de la production d'EnR. Le confirmez-vous ...