Interventions sur "technologie"

314 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

J'ai l'impression que, d'un point de vue psychologique, tant que la catastrophe n'a pas eu lieu, nous éprouvons collectivement des difficultés à l'envisager. Cette mission d'information pourrait servir à demander la réalisation de ces stress tests. Au-delà d'une simple mesure de notre dépendance à la technologie, ces derniers seraient intéressants d'un point de vue managérial. Au sein de mon entreprise, par exemple, nous avions instauré une journée sans utilisation de messageries instantanées, afin de développer des usages plus raisonnés tels que se lever pour interagir directement avec la personne concernée. Ces tests permettraient aussi de mesurer les investissements qui doivent être réalisés pour pouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

...ins, il est assez inquiétant de constater qu'Airbus, la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ou encore Thalès, d'une certaine manière, se résignent à une telle approche. Cette résignation ne me semble acceptable et soutenable que si l'on ne franchit pas le point de non-retour. Certes, on va se prémunir du droit américain, mais par ailleurs on va contribuer à accroître l'adoption de technologies qui ne seront jamais souveraines. Je me désole de l'absence de fixation de clauses de retour technologique. Lorsqu'on vend des sous-marins ou des Rafale, il est toujours question de transfert de technologies. N'existe-t-il pas un risque d'irréversibilité dans une telle approche ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, président :

...tamment celle du médicament. Nous auditionnons aujourd'hui deux organisations professionnelles actives dans le domaine des dispositifs technologiques en matière médicale : – pour MedTech in France, M. Guirec Le Lous, président d'Urgo Médical, président de MedTech in France et Mme Amandine Fourleignie Duc, directrice générale de MedTech in France ; – pour le syndicat national de l'industrie des technologies médicales (SNITEM) : M. François-Régis Moulines, directeur des affaires gouvernementales au sein du SNITEM et M. Christophe Philibert, directeur des affaires gouvernementales, publiques et de communication du groupe B. Braun Médical. Madame, Messieurs, je vous souhaite la bienvenue et je vous remercie de prendre le temps de répondre à notre invitation. Je vais vous donner la parole pour une in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...is de tous ordres. Des groupes pharmaceutiques de ma circonscription regrettent les délais de mise sur le marché, surtout lorsque leurs produits sont attendus par les patients. La priorité est la simplification de l'écosystème et la réduction des délais, qui passe par la réduction des organismes en sous-effectif. La HAS possède une commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDiMTS). L'une des entreprises de ma circonscription m'a fait parvenir les avis parfois baroques rendus par cette commission lorsqu'elle évalue l'amélioration du service attendu (ASA). Avez-vous été confronté à ce type de décision de la part de la CNEDiMTS ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Notre résilience repose sur la capacité de notre écosystème industriel à développer les technologies nécessaires. Vous avez bien fait de rappeler que trois des principaux acteurs sur dix étaient français, je l'ignorais. Nous avons tendance à considérer que les Asiatiques, notamment les Chinois, nous ont totalement devancés en matière d'EnR, à tel point que, parfois, il faudrait faire du transfert technologique inversé si nous voulions redévelopper certaines filières. Pour quelle raison s'est c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

L'objectif de la mission est notamment d'évaluer les chocs qui pourraient perturber notre approvisionnement énergétique. Vous avez aiguisé ma curiosité sur la captation carbone. Si j'ai bien compris, d'ici deux ou trois ans, une technologie permettra de capter du carbone pour un coût de 200 euros par tonne. Pourriez-vous nous en expliquer le fonctionnement ? Nécessite-t-elle de l'énergie ? Quel est le coût d'investissement ? J'ai réalisé un calcul de tête et j'aimerais que vous me disiez s'il est totalement saugrenu. Chaque Français génère onze tonnes de carbone par an. En multipliant onze tonnes par deux cents, j'obtiens 2 200 eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Ce carbone est ensuite transformé à l'état solide. Ce serait une autre piste pour décarboner les activités humaines. Plutôt que d'utiliser les technologies nativement décarbonées, nous pourrions continuer à utiliser du pétrole en captant le carbone généré par l'émission de moteurs ou l'industrie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Je suppose que de telles technologies ne permettent pas de capter le carbone qui est dans l'air...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

...hnologiques. Je nourris la conviction que notre sécurité progresse à mesure que nous renonçons à nos certitudes. Un débat contradictoire avec des chercheurs qui ne partagent pas forcément les mêmes opinions aide à mieux préparer l'avenir en décryptant les situations susceptibles de s'imposer à nous. Nos sociétés s'exposent à des risques croissants du fait, entre autres, d'un recours massif à la technologie et de la prépondérance d'une logique de flux. Estimez-vous tous trois qu'elles perdent en résilience ? Considérez-vous la France moins résiliente aujourd'hui qu'un siècle plus tôt ? Monsieur Keller, notre mission s'intéresse aussi à la résilience de court terme et donc à des crises susceptibles de survenir dès demain. Comment mobiliser et fédérer les populations sans pour autant générer de peurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

...ence pour notre nation de financer n'importe quel type de recherche. Finalement, j'estime tout à l'honneur de la France de subventionner des travaux comme les vôtres, monsieur Ribault, allant à l'encontre de notre projet politique national. Je reconnais à vos propos argumentés et de bonne foi, auxquels je n'adhère pourtant pas, le mérite de nous lancer un défi et de nourrir le débat. Je tiens la technologie pour bénéfique à l'humanité. La résilience cherche à concilier, sans préjudice pour l'environnement, cette plus-value que nous lui devons dans notre quotidien avec la préparation aux risques qu'elle induit. Je reste par ailleurs convaincu que la technologie nous protège. Si la multiplication des interactions à l'échelle mondiale a accéléré la diffusion du covid sur l'ensemble de la planète, elle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Nous nous accordons tous ici à reconnaître à chaque technologie un intérêt qui ne va certes pas sans contreparties. Il incombe aux décideurs politiques de mettre en balance coûts et bénéfices sans recourir à la technologie par principe. Les pandémies n'ont pas attendu l'avènement des technologies agricoles pour se déclarer. Je pense pour ma part que la technologie nous protège des risques sanitaires plus qu'elle ne les accroît, comme tend à le montrer l'allo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Warsmann, président :

M. Arnaud Castaignet est directeur de la communication et des affaires publiques de Skeleton Technologies, et ancien directeur des relations publiques du programme e-Residency du gouvernement estonien. La création de la société Skeleton Technologies, spécialisée dans la fabrication de supercondensateurs, remonte à 2009. Si la technologie que cette entreprise a mise au point permet de stocker de l'énergie plus efficacement qu'une batterie classique, il convient de noter que les supercondensateurs se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, rapporteur :

... jugez-vous l'action de l'Union européenne dans ce secteur ? Les vingt-sept États membres défendent parfois des positions différentes en la matière. L'Union européenne vous semble-t-elle capable de jouer un rôle de levier de souveraineté numérique pour les États somme toute assez divers qui la composent ? J'aimerais enfin vous interroger sur vos fonctions actuelles au sein de la société Skeleton Technologies. Si les supercondensateurs sont pour l'heure surtout utilisés dans l'industrie automobile, il ne subsiste aucun doute qu'ils joueront à l'avenir un rôle stratégique majeur, à l'instar des semi-conducteurs. L'Europe vous semble-t-elle en mesure de prendre le virage technologique des supercondensateurs ? Les autres grandes puissances mondiales, dont les États-Unis et la Chine, ont-elles déjà pris ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, rapporteur :

Après le lancement de l'identité numérique et de la numérisation complète de l'administration, l'Estonie s'est-elle tournée vers des technologies de type blockchain pour renforcer la transparence du système mis en place ? Comment l'administration estonienne s'assure-t-elle de rester à la pointe en matière de services publics numériques ? Comment continue-t-elle à innover ? S'appuie-t-elle sur des ressources et des programmes de formation internes ? Se tourne-t-elle vers le secteur privé et, si oui, comment s'organise la passation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, rapporteur :

Comment le gouvernement estonien désigne-t-il les secteurs d'avenir dans lesquels il investira ? La création de votre entreprise, de haute technologie industrielle, résulte-t-elle d'une volonté de l'État ? Celui-ci a-t-il donné une impulsion à votre secteur d'activité par la mise en place d'une politique publique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, rapporteur :

...utes les sollicitations selon les mêmes critères ou privilégie-t-il certaines filières ? L'innovation vient-elle uniquement d'entreprises privées ? L'État estonien la soutient-il par des dispositifs comparables au crédit d'impôt recherche (CIR) français ? L'Estonie assure-t-elle des avantages fiscaux aux sociétés innovantes ? Si jamais un acteur étranger tentait de prendre le contrôle de Skeleton Technologies, le gouvernement estonien tenterait-il de protéger votre entreprise ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, président et rapporteur :

Nous avons le plaisir d'auditionner la task force blockchain, pilotée par le ministère de l'économie, des finances et de la relance. La création de ce groupe d'experts nationaux, en avril 2019, dans le cadre de la stratégie nationale blockchain, a fait suite au rapport qu'ont consacré à cette technologie les parlementaires M. Jean-Michel Mis et Mme Laure de la Raudière. La task force blockchain rassemble des administrations et investisseurs publics, dont plusieurs ministères, Bpifrance, la caisse des dépôts et consignations, l'autorité des marchés financiers (AMF), l'autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) des représentants de comités stratégiques de filières, des pôles de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, rapporteur :

Les établissements bancaires ne sont pas les seuls en cause. La Banque centrale européenne (BCE) ne paraît pas des plus ouvertes à l'usage de la blockchain ; la Réserve fédérale des États-Unis (FED) l'est peut-être un peu plus. Ne pressentez-vous pas un risque à trop attendre avant que la France s'engage dans la technologie blockchain ? La nécessité de rattraper notre éventuel retard menacerait alors notre souveraineté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe, rapporteur :

Pour reprendre la formule de votre collègue de la DGT, à propos de bitcoin : il faut aussi raconter de belles histoires. Le monde de l'entreprise en connaît-il à ce jour, à même de mettre la technologie blockchain en lumière ? Comment l'État peut-il y contribuer, si ce n'est en se faisant le relais de telles histoires, en expliquant, à tout le moins, en quoi la technologie blockchain a de l'avenir ?