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Faut-il en conclure à une certaine frilosité des investisseurs par rapport à des technologies comme la blockchain ? Peinerez-vous à réunir les fonds nécessaires en France ?
Les GAFAM vous ont-ils fait des propositions ? Vous avez mis au point une technologie de rupture qui présente de grands avantages écologiques, à même de faire la différence dans des politiques publiques, d'où votre attractivité technologique indéniable. Comment les GAFAM vous approchent-elles ?
La souveraineté concerne l'État et les entreprises, mais aussi les citoyens. Comment acculturer ces derniers aux nouvelles technologies telles que la blockchain ? Quels conseils donneriez-vous ?
... de souveraineté numérique. Il s'agit d'une question rituelle lors de nos auditions qui provient de la grande diversité des définitions de cette notion. Comment définissez-vous cette notion et comment est-elle prise en compte dans vos actions de soutien à la recherche. Je voudrais que vous nous parliez des partenariats de l'ANR avec les autres acteurs de la recherche française dans le domaine des technologies numériques. Ma deuxième question porte sur la stratégie nationale de recherche en Intelligence artificielle qui prend appui sur le rapport de M. Cédric Villani de 2018 et a conduit à la mise en place en France de quatre instituts interdisciplinaires d'Intelligence artificielle, dits instituts 3IA. J'aimerais faire avec vous un bilan de la mise en œuvre de cette stratégie et du rôle de l'ANR en ...
Comment Bpifrance gère-t-elle le continuum de l'accompagnement de ces start-up, depuis le sourcing d'une entreprise propriétaire d'une technologie qu'elle souhaite développer jusqu'à ce que cette entreprise devienne incontournable pour cette technologie ? Comment intervenez-vous ? Comment sourcez-vous les entreprises ? Comment les accompagnez-vous, lors des premières phases, puis lorsqu'elles grandissent ?
Vous avez en partie répondu à ma question. Je me permets de demander à nouveau comment vous pouvez prescrire auprès de l'État et des collectivités territoriales. La commande publique est un formidable levier de financement par la relation client. Comment ces entreprises qui pourraient mettre leurs technologies au service de l'État peuvent-elle être référencées à ce niveau ? Quand l'État a envie d'investir dans une solution informatique, il préfère de grands acteurs parce que c'est plus simple, qu'il suffit de passer un seul marché public et une seule commande publique. Or, il faut faire émerger des acteurs de taille beaucoup plus petite. Comment Bpifrance est-elle un prescripteur de ces entreprises au...
En France, au sujet de la sécurisation du titre ou de l'identité numérique associée, vos interlocuteurs sont-ils en capacité d'accepter ce que vous leur proposez ? À cet égard, le fait de recourir à une technologie américaine pour mettre une photo en noir et blanc sur un titre d'identité, alors même que des sociétés françaises comme Thales ou IDEMIA sont capables d'offrir de la couleur, pose question.
L'État pratique-t-il le sourcing ? Accepte-t-il de se pencher sur les nouvelles technologies ou préfère-t-il se réfugier dans une forme de conformisme ? Sur certaines solutions totalement numériques, les acheteurs publics n'ayant pas le temps de pratiquer le sourcing, ces derniers se contentent de passer des marchés publics qu'ils connaissent déjà. Cette tendance conduit à conserver des technologies anciennes et généralement américaines, pour lesquelles l'ensemble des briques son...
Vous avez beaucoup parlé des Américains, de Nvidia notamment, et de leur mode de fonctionnement avec un langage propriétaire qui permet de « locker » les industriels qui utilisent leurs technologies. Qu'en est-il des Chinois aujourd'hui ? Leur vendez-vous des puces ? On a beaucoup dit que la Chine copiait, puis développait. Où en sont-ils dans la R&D pour ces technologies ? Le marché automobile ne sera pas le seul à être intéressé par ces puissances de calcul, notamment en Intelligence artificielle embarquée. L'industrie de l'armement en a besoin, avec les drones, les avions, etc. L'industr...
Nous recevons M. Bruno Sportisse, président-directeur général de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). Établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), l'Inria soutient la recherche et l'innovation numérique en France et en Europe depuis cinquante ans. Il rassemble une large communauté scientifique (près de 200 équipes-projets réunissant 3 500 scientifiques). Sans entrer dans le détail de ses différentes actions, je signalerai son rôle central dans la ...
Comment voyez-vous le rôle d'innovation des GAFAM et leur volonté de promouvoir le développement des nouvelles technologies du numérique, aussi bien en interne que par le biais d'acquisitions ? Faut-il y voir une réelle menace ? Par quel moyen, si ce n'est contrôler ces GAFAM, en tout cas parvenir à un équilibre ?
...s de la Sorbonne, nous voyons qu'une dynamique s'est bel et bien amorcée, comme l'illustrent les annonces de ce matin à propos de l'Agence européenne de l'innovation. J'aimerais que l'on revienne sur vos propos concernant les acteurs systémiques (GAFAM et BATX) et la possibilité, grâce à l'important fonds de l'agence européenne, de toucher plutôt les start-up ou scale-up à l'origine d'une technologie de rupture susceptible, par un effet d'entraînement, de changer la situation actuelle. Quel regard portez-vous de ce point de vue sur la feuille de route française ? Nous assumerons la présidence de l'Union européenne au 1er janvier prochain. Est-il encore possible de franchir un palier, au-delà de l'agence, en vue d'une synergie entre souverainetés française et européenne ? Nous comptons en rev...
...les institutions. Tout dépend du modèle. Dans l'industrie, Elon Musk avait fait sensation en annonçant que ses brevets seraient libres pour favoriser le développement de solutions. J'ai encore deux commentaires d'auditeurs auxquels j'aimerais que vous répondiez rapidement. Premièrement, « La brevetabilité empêche-t-elle des entreprises et laboratoires publics d'accéder à des licences pour les technologies CRISPR-Cas9, ZFN, TALEN et ODM ? » Deuxièmement, « L'OPECST est-il conscient que les deux produits issus de l'édition génomique commercialisés aujourd'hui dans le monde émanent de petites structures : Calyxt Inc. aux États-Unis et Sanatech Ltd au Japon ? »
... sont évidemment concernées par les questions réglementaires puisque la réglementation peut soit interdire ou autoriser une technique, soit fixer des conditions d'évaluation des risques très strictes ou pas. Cette problématique sera évoquée par Monsieur Desprez. En 2017, l'Office s'était positionné pour une révision de la réglementation européenne qui considèrerait les techniques relevant des biotechnologies en fonction non de leur ancienneté mais de l'évaluation de leurs risques. Jean-Yves Le Déaut interviendra aujourd'hui en tant que grand témoin pour nous faire part de ses observations, notamment sur ces questions d'organisation et d'évaluation des risques, mais aussi d'évolution de la réglementation. Enfin nous terminerons avec Monsieur Ferreira. Nous aimerions connaître la stratégie du ministè...
Merci. Monsieur Guillemain va maintenant nous parler de la manière de faire entrer dans le champ de la toxicologie ces nouvelles biotechnologies.
Cette troisième table ronde vise à associer aux débats sur les techniques, les risques et les réglementations, les enjeux sociétaux, éthiques et politiques. Sont-ils différents ? Pouvons-nous constater une évolution sociétale depuis les années 1990 ? Quand la question porte sur l'usage des biotechnologies pour la santé humaine, les obstacles éthiques sont clairement identifiés, notamment la question des cellules souches. Les sujets sont-ils les mêmes dans le cadre de la production végétale ? Des nuances doivent-elles être apportées ? Les intérêts sont peut-être moins évidents pour le grand public. Le débat est parfois vif quant aux profits des grands semenciers. Le cas des variétés résistantes au...
...objectifs recherchés. Mon deuxième point concerne le débat sur les moyens et les produits. Nos échanges ont montré que la question de la distinction a un caractère central. Il faudrait que nous parvenions à nous mettre d'accord sur cette question. En tout cas, nous avons compris qu'à mesure que le progrès technique se développe, la distinction devient de plus en plus difficile, mais que d'autres technologies, via l'analyse matricielle, permettraient peut-être d'opérer cette distinction. Cela étant, le débat politique et citoyen ne saurait faire l'impasse sur le procédé, notamment parce que la question de l'étiquetage et de la distinction réglementaire est parfaitement légitime au plan sociétal et politique, de la même façon qu'un gramme de sucre n'a pas la même valeur, selon la façon dont il ...
...ns notre réflexion sur la souveraineté numérique et la façon dont les entreprises technologiques appréhendent cet enjeu. Je suis très heureux, ainsi que mes collègues, de pouvoir échanger avec vous sur la transformation numérique des entreprises, mais aussi de l'État, et sur la manière de conjuguer la protection des intérêts technologiques nationaux et européens avec le développement de nouvelles technologies en Europe.
... en Europe ? Cette problématique se traduit-elle différemment selon vous dans les autres pays où elle se pose ? Comment pouvez-vous participer à sa promotion ou à sa protection, dans un contexte où vous pouvez être soumis au respect de certaines lois extraterritoriales ? Je pense par exemple au « Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act » (Cloud Act), mais il en existe d'autres. Quelles technologies seront critiques dans les prochaines années ? L'entreprise IBM, créée en 1911, s'est fortement diversifiée. Elle offre désormais des produits s'appuyant, par exemple, sur l'intelligence artificielle et la blockchain. À l'initiative du gouvernement et des acteurs privés, des initiatives ont été prises en France sur ces segments technologiques cruciaux dans le plan de relance et le programm...
Parmi les technologies d'avenir figurent pour vous l'intelligence artificielle et le quantique. Quel est l'avenir à moyen terme de ces technologies, pour lesquelles vous avez installé des centres de recherche en France ? À quoi serviront-elles dans la vie des entreprises ? Faut-il directement tourner les entreprises vers ces technologies, ou continuer à les numériser en conformité avec l'état de l'art actuel ?