Publié le 17 juin 2019 par : M. Acquaviva, M. Molac, M. Castellani, M. Colombani, Mme Dubié, M. El Guerrab, M. François-Michel Lambert, M. Pancher, M. Philippe Vigier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La promotion de la langue régionale vise par définition à encourager la pratique de la langue régionale dans la sphère publique. Il est par conséquent logique que les élus et les fonctionnaires d’une collectivité qui entend faire cette promotion mettent eux-mêmes les intentions en pratique et fassent usage publiquement et quotidiennement de cette langue, autrement dit qu’ils la pratiquent dans le cadre professionnel, sans quoi ils contribueraient à sa marginalisation, qui est l’inverse du but recherché. Le maintien du français comme première langue de travail n’est pas mis en cause. Les interventions des conseillers départementaux en langue régionale pourront être traduites en simultané, comme cela se pratique dans de nombreuses assemblées à travers le monde. En France même, des interventions ont lieu en langue corse à l’Assemblée de Corse. La communication bilingue de la Collectivité de Corse peut également, par son caractère particulièrement poussé, gage de son efficacité, servir d’exemple à la Collectivité européenne d’Alsace pour définir le cadre linguistique auquel celle-ci devra se tenir. Il va de soi que c’est l’allemand standard qui sera utilisé à l’écrit.
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