Publié le 24 juin 2019 par : M. Molac, M. Acquaviva, M. Brial, M. Castellani, M. Clément, M. Colombani, Mme Dubié, M. El Guerrab, M. Favennec Becot, M. François-Michel Lambert, Mme Pinel, M. Pupponi, M. Philippe Vigier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Les récentes commémorations du centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 ont mis en exergue le fossé existant entre le contenu du message délivré par l’État et la réalité des territoires. Ainsi, les 50 000 soldats alsaciens et mosellans morts sous l’uniforme de l’empire allemand, dont ils étaient les sujets depuis le traité de Francfort de 1871, n’ont eu le droit à aucune reconnaissance.
Mme la secrétaire d’État aux Anciens combattants a indiqué « (…) qu’il ne serait pas souhaitable de rédiger un message spécialement destiné à l’Alsace et à la Moselle. Le message doit rester unique. »
Sur ce, 104 personnalités du territoire (élus, historiens, acteurs de la vie économique, artistique ou religieuse) ont décidé de monter au créneau et ont signé une tribune dans les Dernières Nouvelles d’Alsace intitulée « Non à l’effacement de la mémoire alsacienne-mosellane ».
Ces personnalités ont indiqué « À l’heure de la construction européenne et de la réconciliation franco-allemande, l’histoire et la mémoire spécifiques de l’Alsace-Moselle ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel de « l’uniformisme » républicain, au nom d’une prétendue menace à l’unité nationale. La mémoire de la Nation française ne peut être que plurielle si elle se veut le reflet de la réalité. Nous ne demandons rien d’autre que le respect de la mémoire de nos pères à l’occasion du centenaire ».
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