Publié le 21 octobre 2019 par : M. Philippe Vigier, Mme Dubié, M. Acquaviva, M. Brial, M. Castellani, M. Clément, M. Colombani, M. Charles de Courson, Mme Frédérique Dumas, M. El Guerrab, M. Falorni, M. Favennec Becot, Mme Josso, M. François-Michel Lambert, M. Molac, M. Orphelin, M. Pancher, Mme Pinel, M. Pupponi.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La sage-femme est compétente et formée pour assurer le suivi des grosses physiologies (non pathologiques). Elle dépiste la pathologie et oriente la patiente vers le médecin. En aucun cas, elle ne le remplace.
Aujourd’hui, les sages-femmes sont habilitées à réaliser des actes de téléconsultation et de télé-expertise mais ils ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie.
La prise en charge de ces actes permettrait aux sages-femmes :
- dans le cadre de la téléconsultation : d’échanger à distance avec leur patientes enceintes éloignées des maternités en cas d’apparition de symptômes et de questionnements liés à ces symptômes.
- dans le cadre de la télé-expertise : d’échanger avec des gynécologues-obstétriciens et/ou régulateurs Samu afin de déterminer la nécessité d’un transfert dans le cadre de prises en charge particulières ou la mise en place de protocoles de soins adaptés sans contraindre la femme à un long déplacement.
La prise en charge à titre expérimental de ces actes en attendant un avenant à la convention avec l’assurance maladie apparaît comme un impératif afin de mieux répondre au maillage territorial de l’offre de soins. C’est également un outil indispensable pour organiser une offre de soins complémentaire et organisée entre les médecins et sages-femmes dans les territoires.
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