Publié le 18 novembre 2019 par : M. Pupponi, M. Acquaviva, M. Brial, M. Castellani, M. Clément, M. Colombani, M. Charles de Courson, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. El Guerrab, M. Falorni, M. Favennec Becot, Mme Josso, M. François-Michel Lambert, M. Molac, M. Orphelin, M. Pancher, Mme Pinel, M. Philippe Vigier.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement vise à résoudre une situation de désordre administratif et politique concernant la signature de chartes d’amitié entre des collectivités locales françaises et des collectivités d’autorités certes non reconnues mais qui, par une déclaration d’adhésion aux principes de paix, de justice et de démocratie expriment leur désir de s’arrimer aux valeurs universelles de la France.
Des chartes d’amitié, entre des communes françaises et des collectivités de Palestine, de Taiwan, autorités non reconnues par la France existent d’ores et déjà. Une autre, plus problématique, avec une collectivité de Chypres Nord n’a pas fait l’objet d’un déferrement devant le tribunal administratif. Le Maire de Nice a signé une convention avec la commune de Yalta en Crimée. A l’inverse, plusieurs Maires font l’objet d’une procédure devant le tribunal administratif pour avoir signé une charte avec une collectivité d’Artsakh, poursuivant nul autre dessein que celui de s’inscrire dans un partenariat d’amitié reposant sur des échanges culturels et humanistes.
L’objet de cet amendement est de résoudre cette rupture d’égalité et d’autoriser, rien de plus, rien de moins, les collectivités désireuses de proclamer leur attachement à la liberté et la démocratie à le faire.
Il prend acte des dernières jurisprudences des tribunaux administratifs de Grenoble et Cergy-Pontoise qui reconnaît au Maire un droit à la liberté d’expression autorisant des chartes dès lors que celles-ci n’entraînent aucun engagement financiers ou d’actes faisant griefs.
Il propose dans un esprit de cohérence d’exporter ce droit relevant de la liberté d’expression du Maire à la Municipalité par cohérence et dans un cadre juridiquement sécurisé.
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