Publié le 24 mars 2021 par : M. Schellenberger, M. Kamardine, M. Hetzel, Mme Trastour-Isnart, M. Ramadier, M. Le Fur, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, Mme Audibert, M. Herbillon, Mme Corneloup, M. de la Verpillière, M. Parigi, M. Meyer, Mme Louwagie, M. Pierre-Henri Dumont, Mme Boëlle, Mme Marianne Dubois, Mme Duby-Muller, M. Bony, M. Bourgeaux, M. Perrut, Mme Poletti, M. Vatin, M. Deflesselles, M. Sermier, Mme Kuster, M. Viry, M. Descoeur, M. Reiss, Mme Porte, M. Vialay, M. Hemedinger, M. de Ganay, M. Ravier.
Le 5° du I de l’article L. 100‑4 du code de l’énergie est abrogé.
L'article L. 100-4 du code de l'énergie fixe un objectif national de réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% à l'horizon 2035. En parfaite coordination avec le développement de l'énergie décarbonée promu par le chapitre IV du présent projet de loi, il est ici proposé de supprimer cette disposition plafonnant la part du nucléaire dans notre mix électrique.
Contre-productif sur le plan environnemental, cet objectif conduit à planifier l'arrêt de centrales nucléaires très faiblement émettrices en gaz à effet de serre alors même que l'ensemble des centrales à charbon de notre pays, très polluantes, n'ont toujours pas cessé de produire. Exposé à l'intermittence des énergies renouvelables, notre système électrique doit s'appuyer sur la fiabilité d'une énergie nucléaire propre et protectrice de sa souveraineté.
La lutte contre le réchauffement climatique est exigeante. Elle requiert de la cohérence. Nos efforts en matière de politique énergétique doivent se concentrer sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La lutte contre l'électricité d'origine nucléaire disperse ces efforts et fragilise l'atteinte de nos ambitieux objectifs climatiques.
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