Publié le 13 avril 2018 par : Mme Karamanli, Mme Untermaier, Mme Laurence Dumont, M. Vallaud, M. Aviragnet, Mme Bareigts, Mme Batho, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Bouillon, M. Jean-Louis Bricout, M. Carvounas, M. Alain David, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, M. Juanico, M. Jérôme Lambert, M. Le Foll, M. Letchimy, Mme Manin, Mme Pau-Langevin, Mme Pires Beaune, M. Potier, M. Pueyo, M. Pupponi, Mme Rabault, M. Saulignac, Mme Vainqueur-Christophe, Mme Victory, les membres du groupe Nouvelle Gauche.
Après l'alinéa 1, insérer l'alinéa suivant :
« 1° A Au b du 8°, les mots : « si le mariage ou l'union civile est postérieur à la date d'introduction de sa demande d'asile, à condition que le mariage ou l'union civile ait été célébré depuis au moins un an et » sont supprimés. »
Cet amendement vise à supprimer la condition de durée d'un après la célébration d'un mariage pour ouvrir le droit au séjour des partenaires.
L'instauration d'un tel délai ne présente que des inconvénients dans la vie quotidienne des intéressés sans apporter un quelconque avantage.
Au demeurant, les conjoints en question sont insusceptibles d'être expulsés sauf à méconnaitre les exigences de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme qui consacre le droit de mener une vie familiale normale.
Ce délai d'un an apparait ainsi parfaitement inique.
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