Interventions sur "classe"

170 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Des efforts importants sont faits en faveur de l'école primaire et toutes les écoles du territoire en bénéficient, en particulier les écoles rurales. L'objectif est de maintenir un service public d'éducation de proximité et de qualité, adapté aux situations et aux volontés locales. L'école rurale peut prendre différentes formes : dans certains cas, la classe unique sera la meilleure solution ; dans d'autres, le regroupement pédagogique intercommunal, concentré ou dispersé, sera privilégié ; on peut également penser aux pôles éducatifs qui ont été largement expérimentés en Haute-Saône, département dans lequel l'école des savoirs fondamentaux est également en cours d'expérimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Vous êtes intervenu longuement, monsieur le ministre, et vous avez dit énormément de choses. Pour ma part, j'aborderai deux points. Premièrement, vous utilisez l'argument de la démographie. Dès lors, expliquez-moi pourquoi quinze classes de primaire sont supprimées à Aubervilliers, dans ma circonscription, alors que l'INSEE vient de réviser l'estimation de sa population en ajoutant 10 000 habitants ? Comment l'expliquez-vous au regard de la démographie ? Deuxièmement, s'agissant de l'école du socle, vous êtes en train de nous expliquer que, grâce à l'article 6 quater, vous allez fusionner des écoles primaires et des collèges, e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il y aura des regroupements, donc des fermetures, c'est aussi simple que cela ! Ce n'est pas en parlant pendant quinze minutes de tous les sujets, monsieur le ministre, que vous effacerez l'essentiel : dans votre politique, il n'y a pas de lien entre démographie et fermetures de classes, mais entre économies, austérité et fermetures de classes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ements scolaires. Si l'on veut diffuser une culture de l'évaluation, il faut qu'elle soit acceptée. Or, aujourd'hui, l'évaluation des établissements peut faire peur. Il convient donc de lever les réticences et craintes actuelles sur la finalité de cette évaluation, qui est d'aider les élèves à progresser dans leur apprentissage. Il ne faudrait pas en faire un outil de concurrence ou un critère de classement entre les établissements, ni une base pour allouer des moyens aux établissements, ni même un outil d'évaluation des enseignants. Dans cette optique, il convient de veiller à ce que l'évaluation prenne en considération toutes les dimensions de la vie scolaire. Il faut qu'elle soit faite tous les cinq ans et qu'elle porte sur la qualité de l'enseignement dispensé, le climat scolaire, le bien-ê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

Je ne voudrais pas faire perdre du temps à l'Assemblée mais je veux dire que nous sommes évidemment très attachés aux critères proposés. Cela permettrait d'aller vers une évaluation globale et ainsi de ne pas établir de classement entre les établissements. Cela dit, nous sommes d'accord sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de rigidifier les choses dans la loi. Toutefois, nous espérons qu'on en tiendra compte, comme vous vous y engagez, monsieur le ministre. Enfin, je suis d'accord sur le fait qu'il serait nécessaire de discuter de ces questions. Malheureusement, nous n'en avons pas le temps, alors que nous avons pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Lorsqu'un enfant en situation de handicap est inclus en classe primaire, les enseignants ne sont pas toujours préparés à les y recevoir, ce qui peut soulever quelques difficultés. Dans ma circonscription, où nous avions beaucoup travaillé en amont sur certaines inclusions avec les parents et les services de la direction académique de l'éducation nationale, nous nous sommes rendus compte que le handicap de tel ou tel enfant pouvait poser un problème, non seul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

J'abonde dans le sens des excellents propos de notre collègue Gilles Lurton. Le présent amendement, déposé par Julien Dive, tend à ajouter la mention d'une formation des enseignants à l'inclusion des élèves en situation de handicap. On connaît le dévouement et la formidable disponibilité des enseignants amenés à accueillir en classe un élève de situation de handicap, mais ils peuvent se trouver un peu démunis, voire désarçonnés, lors de la rentrée puis au fil des semaines. Il serait donc tout à fait pertinent d'inscrire clairement dans la loi l'ardente nécessité d'une formation à l'accueil de ces élèves. Ce serait en tout cas cohérent avec le nouveau chapitre que l'on propose ici d'introduire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Les professeurs des écoles maternelles et élémentaires sont aujourd'hui admis sur concours unique. Il est pourtant essentiel de souligner que le métier d'instituteur en première année d'école maternelle ne requiert pas les mêmes aptitudes que celui d'instituteur en classe de CM2. Dans ces conditions, il convient de spécialiser les élèves à l'un ou l'autre métier, si ce n'est au niveau du concours d'admission, du moins au cours de leurs études, et de leur permettre, ce faisant, de formuler un voeu plus légitime, lors de leur affectation, sur le choix d'enseigner en maternelle ou en classe élémentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...ion nouvelle, conflictuelle, qui le déstabilise, il est important qu'il se voie proposer des réponses dans le cadre de la formation continue, afin de pouvoir exercer correctement son métier. Là aussi, il faut raison garder en matière de formation initiale. On ne peut pas évoquer toutes les questions et anticiper toutes sortes de situations hypothétiques. La pratique du métier s'acquiert devant la classe, à l'issue d'une formation initiale qui doit se concentrer sur les savoirs fondamentaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

... la confiance que le présent amendement propose de créer _ comme vous le voyez, nous ne perdons pas de vue l'intitulé du texte. Par ailleurs, si les enseignants se forment durant les temps des vacances scolaires, il n'y a pas besoin de les remplacer ; ainsi les indemnités normalement destinées au remplaçant pourraient-elles être attribuées à l'enseignant formé durant ces périodes de vacances des classes. Pour conclure, c'est une logique identique de revalorisation et de sentiment de confiance qu'offre le droit à la validation des acquis de l'expérience. Car, dans un monde où 50 % des emplois vont être profondément transformés dans les dix ans à venir, cela passe plus que jamais par un accès plus simple, plus rapide, plus vaste et plus juste à l'atout majeur du XXIe siècle : les compétences. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...udiants en L2, c'est-à-dire ceux intégrant la première année du dispositif, auront essentiellement une mission de surveillance et d'aide aux devoirs au collège, qui, bien que parée d'une appellation censée la rendre plus attractive, n'a absolument rien de nouveau _ je faisais déjà ça il y a quarante ans, lorsque j'étais moi-même surveillante. Les étudiants en L3 pourront, eux, se voir confier une classe, sans que cela leur garantisse en aucune manière de bénéficier d'une formation de nature à leur permettre de dispenser un enseignement de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...re d'opérer des pré-recrutements et de diversifier les profils des futurs enseignants, cela ne peut se faire qu'avec l'ambition de former au mieux celles et ceux qui se trouveront demain face aux élèves. Or cet article, qui ne précise ni les contours, ni le statut, ni les missions des assistants d'éducation, ne permet pas d'écarter le risque d'une précarisation, puisqu'il est prévu de confier des classes à des étudiants qui ne sont pas encore enseignants et semblent _ du moins nous le craignons _ devoir constituer des espèces de brigades de remplacement, ce qui ne correspond certainement pas à l'ambition que nous devons nous fixer pour les enseignants et pour les élèves. En tout état de cause, nous sommes bien loin du dispositif auquel vous vous référez, à savoir le pré-recrutement de type IPES...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...rallèle. Votre mesure n'est donc pas exceptionnelle. En quoi serait-t-il social de gagner de l'argent en se voyant offrir la possibilité, non plus d'être AED, mais d'enseigner en troisième année ? Rien ne dit que ce sera possible. Le métier d'enseignant est difficile et ne s'improvise pas. Ce n'est pas parce que l'on suit des cours d'histoire à l'université que l'on est capable d'enseigner à une classe de troisième. Il faut être formé, savoir prendre du recul par rapport à sa matière, connaître les outils pédagogiques, le programme. La confusion des genres est totale ; rien ne nous dit que l'élève sera préparé et supervisé par un professionnel. Votre proposition s'apparente, non à un prérecrutement, mais à une façon de boucher les trous compte tenu de l'absentéisme récurrent dans ce métier, et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...es enfants ; ce qui est vrai pour un enfant de 3 ans l'est d'ailleurs tout autant pour les adultes, pour chacun d'entre nous. Je ne soutiendrai peut-être pas ces amendements, mais j'aimerais alerter sur la nécessité de donner des moyens suffisants aux maternelles pour que chaque enfant puisse être entouré de bienveillance et accompagné, ce qui requiert l'existence de plusieurs salles pour chaque classe et la possibilité d'aménagements du rythme scolaire des enfants. J'insiste sur les moyens : il est plus opportun de renforcer les moyens des petites structures pour permettre aux adultes de tenir compte des spécificités de chaque enfant, que de voter un amendement rendant finalement la scolarisation facultative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

L'amendement a pour objet de tenir compte de l'amplitude des horaires de classe. Les locaux et les conditions d'accueil des enfants doivent être adaptés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...aitement complémentaire de celui des enseignants. Cet amendement nous fournit également l'occasion de rappeler que les enfants, dès lors qu'ils se trouvent dans les locaux de l'école maternelle, ne sont pas sous la responsabilité exclusive des enseignants. Au cours d'une année scolaire, ils passent presque autant de temps avec les personnels intervenant au cours du temps périscolaire ou après la classe qu'avec les enseignants. Par conséquent, nous sommes conscients qu'une cohésion entre ce qui est fait sous l'égide des enseignants et ce qui est fait dans le temps périscolaire – le plus souvent sous la responsabilité des collectivités locales – est nécessaire afin que l'école maternelle réussisse. Tel est le continuum dont nous parlons. Il suppose une entente – sous cet angle, les projets éduc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... de France, on sait que la priorité, c'est l'éducation. Dès lors que certaines villes ont peu de moyens, la question des aménagements se posera. Toutefois, elles ne sont pas si nombreuses. En parcourant ma circonscription – comme chacun ici la sienne – , j'ai constaté que les écoles sont de très belle qualité. Il reste à placer des ATSEM aux côtés des enseignants. Le nombre maximal d'élèves par classe de maternelle n'est pas uniforme. Il est parfois élevé. Affecter deux adultes – un enseignant et un ATSEM – à chaque classe, dans toutes les classes, et en avoir les moyens, voilà la question ! Toutes les mairies de France ont-elles les moyens d'affecter un ATSEM à chaque classe ? J'en doute. Il faudra donc que nous travaillions sur ce sujet, monsieur le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...certaines communes, en particulier en région parisienne, il y a des bidonvilles, qui comptent parfois plusieurs centaines d'habitants, et parfois des centaines d'enfants. Régulièrement, des associations viennent voir les maires des communes concernées en leur demandant l'inscription à l'école – du jour au lendemain – de cinquante, soixante, cent enfants ! Une centaine d'enfants, cela fait quatre classes entières ; or les classes sont déjà pleines. Les maires ne refusent pas les inscriptions pour le principe ! Ils ne savent simplement pas comment faire. L'État se montre ici d'une grande générosité : c'est le DASEN qui décidera ! Mais qui assumera financièrement cette décision ? L'État réquisitionne des locaux et laisse les bidonvilles se développer pendant des mois. Rappelons que ces bidonville...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...n à faire des journées de dix ou onze heures. Ensuite, parce que nous sommes un pays de liberté. Notre rôle n'est pas de légiférer sur tout. Les familles jouent un vrai rôle dans l'éducation et elles doivent pouvoir choisir ou non d'envoyer leurs enfants à l'école avant 6 ans. En termes de moyens, qu'en sera-t-il des créations de postes d'enseignants, d'ATSEM et de médecins scolaires ? Quid des classes surchargées et de leur répartition sur le territoire ? Comment seront gérées les classes uniques à plusieurs niveaux dans les zones les plus rurales ? Qui réglera les surcoûts ? Que de questions sans réponses ! Prenons conscience de la portée des dispositions de cet article ! La France est un pays de liberté. Sachons faire perdurer la culture et l'esprit inhérents à l'école française. Pour cela...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Il s'agit d'une proposition visant à susciter un véritable engouement national pour l'organisation des Jeux olympiques de 2024. Des classes olympiques ont déjà été créées sur la base du volontariat dans certains établissements. Je propose de généraliser ce dispositif pour créer un élan autour des Jeux. Nous souhaitons que chaque établissement dispose d'au moins une classe participant au dispositif jusqu'en 2024, afin d'inciter notre jeunesse à s'intéresser aux Jeux, notamment à connaître les valeurs de l'olympisme.