Interventions sur "client"

240 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...ur la Scabel, je voudrais comprendre la mécanique des facturations, entre autres. Vous ne maîtrisez pas trop le sujet de la Scabel, ce que je peux comprendre : vous n'y travaillez pas. Eurelec achète ; les flux financiers ne passent donc pas cette centrale. Vous prenez une commission, ce qui est normal, pour faire vivre Eurelec. Où sont-ce les centrales régionales qui font vivre Eurelec ? Votre client en tous les cas, c'est la Scabel. Vous rencontrez leurs représentants régulièrement ? Vous les connaissez ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Je reviens sur les négociations, monsieur Petit, car je n'arrive pas à comprendre comment vous pouvez négocier des tarifs sans vous engager sur des volumes ! Je connais le monde de l'entreprise, j'ai eu des industriels comme clients, je ne vois pas comment on peut négocier un tarif à l'unité si on ne sait pas combien d'unités nous allons vendre ou acheter. C'est d'autant plus vrai que vous négociez pour du discount. Il est donc encore davantage nécessaire de jouer sur les volumes pour proposer des prix bas. Comment réagissent les industriels quand vous négociez des prix sans vous engager sur un volume ou des plans d'affair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Vous nous avez indiqué que si un industriel refusait de négocier avec vous, vous vous adresseriez à la centrale nationale pour qu'elle ne livre plus ce client, le temps que vous expliquiez à l'industriel qui vous êtes et ce que vous pouvez faire pour lui. De fait, vous avez une action, non pas d'arrêter des commandes, puisqu'il s'agit d'un industriel qui n'a pas commencé à négocier avec vous, mais qui vise à le convaincre. Ensuite, le président vous a fait part de témoignages de vos actuels clients. Pouvez-vous nous affirmer, sous serment, que vous n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Je suis moi-même cliente d'un magasin Leclerc. Tous les ans je constate des déréférencements ; des produits manquent dans les rayons. Pire encore, je vois tous les ans Leclerc faire de la publicité : il y a des petits mots dans les rayons vides qui expliquent, à moi la petite ménagère, que, pour protéger mon pouvoir d'achat, Leclerc est en train de négocier avec des méchants industriels qui veulent, eux, me taxer au max...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...quoi vous ne souhaitiez pas venir devant nous aujourd'hui. Je vous remercie, puisque vous êtes présent. Je tiens juste à vous rassurer, parce que j'ai senti un peu d'amertume dans vos propos liminaires. Je voulais vous rassurer, en tant que rapporteur, je crois au modèle de la grande distribution. Je fais partie des rares parlementaires qui croient au modèle hypermarché. Je crois en l'expérience client. Je ne crois pas au « tout Amazon ». Je ne crois pas au « tout Internet ». Je crois aussi aux circuits courts et à la vente directe. Que les choses soient très claires, entre vous, entre la grande distribution en règle générale, le monde industriel et le rapporteur que je suis, je serai impartial et vous connaissez ma tendance à la croyance au modèle de la grande distribution. Concernant les chi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

...ng, publicité, ils font moins de promotions de leurs produits. J'ai l'impression dans un sens que vous êtes en train, avec cette méthode, de les forcer à externaliser leur marketing, leur stratégie, parce que finalement vous leur donnez toutes les infos, vous leur dites presque comment il faudrait qu'ils fassent, sauf que vous êtes juge et partie dans l'affaire, parce que vous êtes à la fois leur client et celui qui distribue. C'est là où il y a un véritable problème qui va se présenter à vous dans cette politique de data sharing que vous menez actuellement, parce que non seulement vous êtes juge et partie, mais en plus de cela, vous le faites pour différents industriels qui sont concurrents entre eux. Tout cela me semble poser ce problème-là aussi, parce que ce vous leur vendez, qu'ils se sente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Sur ces 32 % du nombre de clients qui représentent 87 % de votre business, combien en pourcentage ont été signés en déflation depuis les dernières années ? Prenons l'exemple de 2018. Quel est le pourcentage de déflation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Merci pour cette introduction très intéressante. Vos propos me laissent penser que vous avez dû défendre de nombreux industriels, puisque j'y retrouve les demandes qui émanaient de certains d'entre eux ou de certaines filières lors de la préparation de la loi EGAlim. Pourquoi vos clients ne portent-ils pas plainte ? Vous avez parlé des treize enquêtes en cours qui émanent directement du cabinet du ministre de l'économie. Cela est peu car le sujet concerne des milliers et des milliers d'industriels. Beaucoup se plaignent et c'est la raison de la création de cette commission d'enquête sur les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Ces quatorze enquêtes en cour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...és par ces industriels, puisque ce sont des remises supplémentaires. On ne fait pas un chèque, mais une remise. Si on prend des centrales d'achat à plusieurs étages qui proposent chacune des services différents, et qu'on refuse, sur cet « ascenseur » à deux, trois, quatre, voire cinq niveaux, le « trois net » ou le « quatre net », est-ce qu'on peut monter à l'étage du dessus ? Avez-vous, dans vos clients, des gens qui vous disent : « Moi, je n'en veux pas, du service, j'ai une très grosse entreprise, je connais mes parts de marché, je n'ai pas besoin d'une étude de Copernic ou de Scopelec, mais si je ne les paye pas, je n'ai pas accès à l'étage du dessus ! ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Sans citer de noms, est-ce que vous avez des clients – vous êtes le premier cabinet d'avocats d'affaires en France – qui expriment leur souhait de porter plainte à la DGCCRF en raison d'un abus de la grande distribution ou de services imposés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Pouvez-vous nous dire – au niveau de la grande distribution ou des centrales d'achat et sans parler de chiffre d'affaires – qui sont vos clients ? Et pouvez-vous nous donner des exemples de mauvaises pratiques que subissent aujourd'hui les coopératives ou les industriels de l'agroalimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...à rien, qu'il ne faut pas encadrer, qu'il ne faut pas en rajouter car c'est suffisamment compliqué. Vous faites votre « business » de ces contentieux. J'ai l'impression qu'au terme d'une heure d'audition, nous n'avons peu de choses à obtenir de vous. Je comprends qu'il y a le secret des affaires, que vous ne voulez pas d'histoires, que vous êtes un beau cabinet et que vous souhaitez conserver vos clients. Moi, je suis convaincu que la situation est plus préoccupante et plus grave. Il y a quatre centrales d'achat, il n'y a plus de concurrence, il y a des acteurs qu'on a laissés faire depuis cinquante ans et, à un moment donné, il faut que le législateur mette « les pieds dans le plat » et que ça s'arrête !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

... ans. À un moment donné, on ne peut pas défendre la croissance, être soi-même en croissance et accepter que les industriels soient en pleine décroissance. La roue tourne dans le mauvais sens. Il faut la faire tourner dans l'autre sens, un sens vertueux où la grande distribution saurait se renouveler et entrer dans le domaine du « phygital ». L'argent ainsi généré pourrait permettre d'inciter les clients à ne plus commander sur internet où les prix vont augmenter à telle enseigne que le panier moyen aura augmenté de 15 % à 20 % dans cinq ou dix ans et que tout le monde « n'y aura vu que du feu ! ». Nous espérions, en auditionnant aujourd'hui un cabinet comme le vôtre, être force de propositions et non de simple constat. Or, vous nous dites qu'il ne faut rien toucher, rien changer. Nous sommes c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

J'entends ce que vous dites sur la fragilisation des volumes de chiffre d'affaires. J'ai deux questions. D'abord, est-ce que la motivation du consommateur d'aujourd'hui pour aller dans la grande distribution, ce sont les promotions ? Ou est-ce qu'il cherche plutôt l'« expérience client » ? Dans les années 1960, on allait faire les courses en famille, et même moi qui ne suis pas vieux, je me rappelle que, quand j'étais enfant, on me déposait au rayon librairie où je lisais des BD. C'était pour moi une expérience exceptionnelle. Donc, quand vous nous dites que votre rôle aujourd'hui, chez Nielsen, c'est de conseiller le distributeur sur les promotions pour augmenter le chiffre d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Un de nos collègues en déplacement dans sa circonscription de La Réunion m'a chargé de vous demander si Nielsen France a des panels de clients sur les marchés ultramarins et, si oui, quelles sont les spécificités des outre-mer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

...r Housset, vous êtes pour votre part gérant d'une entreprise qui propose des solutions thermiques pour l'habitat. Vous êtes tous deux des chefs d'entreprise et des hommes de terrain. Dans le domaine des énergies renouvelables, vos activités respectives vous portent sans doute plus naturellement vers des travaux commandés par des particuliers, voire par certaines collectivités, plutôt que vers la clientèle des grands producteurs d'énergie éolienne ou solaire. Toutefois, ce créneau d'activité retient aussi l'attention de notre commission. Notre première question sera simple : que représentent les énergies renouvelables pour vos métiers ? Sont-elles un défi, une opportunité ou une source nouvelle d'affaires ? Ces marchés impliquent-ils de nouveaux besoins de formation pour vos salariés ? Nous sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Il faut toutefois reconnaître une vertu au modèle des délégataires, dans le cadre des offres à un euro. Une chaudière peut valoir 400 euros à la sortie d'usine, mais être facturée 2 500 euros au client. Le montant de l'aide assumée par l'État s'en trouve nettement accru – et ce, avant que l'artisan ait été payé pour réaliser l'installation. Il est donc bienvenu qu'en faisant jouer un effet de volume, les délégataires négocient le prix d'achat et court-circuitent les intermédiaires. Ils parviennent à faire baisser le prix des éléments, alors que les dispositifs d'aide d'État tendent plutôt à les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Vous avez évoqué la problématique d'efficacité énergétique. Il est en effet important, lorsque vous intervenez chez des particuliers, que vous leur parliez des enjeux autour de l'isolation. Il faut mettre en avant le binôme enveloppe – élément. Est-ce bien un aspect que vous valorisez auprès de vos clients ?