Interventions sur "hôpitaux"

686 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ent, nous dénonçons les choix politiques qu'ils représentent, nous dénonçons l'affaiblissement de la sécurité sociale, nous dénonçons la casse de l'hôpital public. Ces budgets en ribambelle, les uns après les autres, nous ont conduits dans cet état de grande pénurie, de fragilité extrême, de dénuement face au surgissement du virus. Le Gouvernement a été rattrapé par le réel. La situation dans les hôpitaux est catastrophique : c'est le revers de la médaille d'une politique qui renonce à prendre l'argent là où il est. Dans les établissements, la tension est palpable. La colère aussi ; elle est encore montée d'un cran, avec un brin de désabusement supplémentaire. Au moment où l'on constate une grande perte de sens, entendre la rengaine habituelle – « c'est un problème d'organisation » – exaspère. Vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ment seize en activité. On retrouve à tous les niveaux de la politique de santé publique les mêmes caractéristiques qu'en matière d'éducation, de justice ou de police. Autrement dit, l'égalité républicaine qui voudrait que l'on offre les mêmes services publics à tous les territoires ne s'applique pas à la Seine-Saint-Denis. Un habitant de Seine-Saint-Denis bénéficie d'enseignants, de médecins, d'hôpitaux, de lits de réanimation, de policiers, de magistrats en moins grand nombre que la moyenne nationale. Ce point mérite d'être relevé. Je voudrais savoir si M. le préfet corrobore mes propos. Je conclurai mon intervention par une question. Après la crise du covid, on a dit que « l'hôpital avait tenu ». Cela voudrait dire qu'en dépit de l'épidémie, tout le monde a été soigné. Or cela n'a pas été le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...u Sénat, vous évoquiez la difficulté d'effectuer des tests pour tous les personnels des armées partant en opération extérieure. Quelle était votre capacité de tests au cœur de la crise et quelle est-elle aujourd'hui ? Les réactifs faisaient-ils défaut et comment avez-vous pallié ces difficultés ? Avez-vous des laboratoires en interne ? Vous avez évoqué la capacité hospitalière du SSA et les huit hôpitaux d'instruction des armées. Vous avez augmenté la capacité de réanimation de 57 à 171 lits. Quelles en ont été les conséquences pour les activités médicales hors covid ? Dans les secteurs hospitaliers publics ou privés, la plupart des activités médicales hors urgences vitales ont été interrompues. Avez-vous poursuivi, modifié ou modéré les activités médicales de soins ou d'urgence hors covid ? Le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...idérer qu'une épidémie était en cours. Je constate un décalage avec Santé publique France et j'ai du mal à obtenir des réponses de sa directrice à ce sujet. Enfin, je remercierai Mme la directrice centrale. Pour avoir participé à d'autres actions en faveur du SSA, travaillé avec d'anciens standards et effectuer encore aujourd'hui des vacations de télémédecine, je sais le travail réalisé dans nos hôpitaux et l'excellent travail que vous avez fait durant votre mandat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Le plan blanc 2011, suite au H1N1 et au H5N1, avait été bâti après une dizaine d'exercices nationaux. Y a-t-il eu des exercices dans les hôpitaux entre 2011 et 2020 ? Peut-on par ailleurs connaître les stocks dont vous disposiez en masques, équipements de protection, et en médicaments ? Je reviens sur le problème des respirateurs : l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, l'EPRUS avait acquis plus de 2 500 respirateurs en application de plans pandémie. Les avez-vous reçus ? Généralement, la réanimation et l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...aurait pu considérer que c'était une loi d'état d'urgence pandémique, mais sur le plan sanitaire, on a constaté des non-recours aux soins, des problèmes dans la continuité des soins et des thérapies ; il y a eu beaucoup de morts à domicile, des malades qui ne se sont pas présentés aux urgences. J'aimerais savoir de quelle manière vous étiez préoccupés de la continuité des soins ? Le fait que les hôpitaux soient sur le pied de guerre a pu conduire à ce que beaucoup moins de patients que d'ordinaire se présentent aux urgences, et entraîner des situations compliquées. Je voudrais également savoir comment vous avez travaillé avec les pompiers : nous avons appris par voie de presse qu'un rapport des sapeurs-pompiers de France laissait entendre qu'ils avaient été assez largement écartés de la gestion ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

...t de cette crise. Pour ma part, j'entends le contraire lorsque je rencontre des représentants du monde hospitalier. Quel type de mesures devrions-nous décider, pour améliorer cette organisation territoriale ? Doit-on supprimer les ARS ? Y a-t-il une marge de progression dans leur relation avec leurs territoires ? Vous nous avez sensibilisés au fait que, pendant que nous gérions la crise dans les hôpitaux, un certain nombre de pathologies plus ou moins lourdes avaient disparu des urgences et des lits des hôpitaux d'une part parce que l'on a essayé de réguler le monde hospitalier, d'autre part parce que les patients ont craint d'être contaminés en allant à l'hôpital. Vous avez aussi annoncé qu'il y aurait, au sortir du confinement et dans les mois qui suivraient, des vraies difficultés à gérer ces ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...e de santé, déjà pointé dans de nombreux rapports parlementaires. Vous avez un peu abordé le sujet de la chaîne de commandement du ministère vers le terrain, vers les ARS. Que peut-on faire pour ne pas renouveler les erreurs du passé ? Avez-vous reçu des directives précises sur l'orientation des patients ? Il semble que des décrets concernant leur ventilation soient parvenus dans les EHPAD et les hôpitaux : il serait bon que notre commission puisse en disposer. On parle souvent des stocks stratégiques et tactiques, mais en clair on fait reposer toute la stratégie de l'équipement sur les établissements. À un moment ou un autre, le ministère vous a-t-il demandé, si une pandémie arrive, ce dont vous disposez pour y faire face ? Avez-vous été sensibilisés par la Direction générale de la santé depuis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Les grands oubliés de la crise, les hôpitaux, ont tenu. Des grands secteurs ont vacillé et failli s'écrouler, notamment les aides à domicile et les transports sanitaires et je pense en particulier aux ambulances et au financement des ambulanciers privés. Quel regard portez-vous sur cette organisation évidemment très paupérisée, et sur la médecine de ville au sein de laquelle, si beaucoup de cabinets médicaux sont organisés, d'autres étaient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, vice-président :

Certains soignants ont estimé qu'il y a eu pendant la crise une organisation plus agile, parfois allégée, probablement en lien avec une simplification de la gouvernance. Cela correspond d'ailleurs à un engagement dans le cadre du Ségur de la santé. Quel regard portez-vous sur la gouvernance dans les hôpitaux ? S'agissant des masques FFP2, pourriez-vous nous transmettre, monsieur Gadier, les recommandations du ministère de la santé que vous avez évoquées ? Saviez-vous que ces masques n'étaient pas destinés à tous les soignants ? M. Vallet et M. Grall, anciens directeurs généraux de la santé, ont affirmé, lorsque nous les avons auditionnés, qu'ils étaient réservés aux soignants pratiquants des actes i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...tre analyse de l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM), c'est-à-dire du passage, en 1995, de l'idée d'adapter des recettes à des besoins à celle d'adapter des besoins à des recettes ? Enfin, il y a de nouveaux cas de confinement en Espagne, en Suisse, en Allemagne, et il est fort possible que nous connaissions une nouvelle poussée épidémique à la rentrée. Pensez-vous que les hôpitaux, les personnels, le matériel soient mieux adaptés à cette éventuelle nouvelle vague qu'au mois de mars ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...s regardions en face les difficultés dont vous nous faites part et qu'ils ont dû affronter. Je vous remercie de nous avoir éclairés sur l'usage des soins palliatifs en HAD. On sait que les soins palliatifs demandent un protocole particulier, et peut-être aussi des équipes spécialisés. Ce sont là des questions à creuser à partir de vos témoignages. Les stocks d'équipements de protection dans les hôpitaux étaient-ils à un bon niveau au tout début de la crise sanitaire ? Nous avons posé cette question hier sans obtenir, de mon point de vue, une réponse pleinement satisfaisante. Avez-vous été informés des difficultés résultant de la gestion de ces stocks au fil du temps ? On a vu que le discours a été adapté en fonction des stocks existants. Les organisations syndicales ont-elles été associées à la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...nants. On a toujours considéré que les professionnels, infirmiers notamment, étaient assez interchangeables. Or les appels les plus importants sont venus de personnels infirmiers qui ont été placés dans des services où ils se sont sentis encore plus en danger parce qu'ils n'étaient pas suffisamment accompagnés ni formés. Avez-vous eu un retour sur les enfermements qui ont pu se produire dans les hôpitaux psychiatriques, sur lesquels la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté Adeline Hazan a rendu un avis absolument catastrophique ? Avez-vous le sentiment que, là encore, les personnels soignants ont été totalement laissés pour compte et sans doute les derniers protégés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

L'hôpital a tenu bon, il a sauvé des vies, porté à bout de bras par les personnels que vous représentez. Merci et bravo ! En tant qu'élu d'un département rural, les Vosges, je constate, d'ailleurs, que les hôpitaux de proximité ont été bien utiles. Votre témoignage sur les EHPAD est crucial, car il contredit les précédentes auditions. On parle tout de même de tri des patients ! C'est une tragédie, que j'ai vécue dans les Vosges où, fin mars, certains EHPAD comptaient plus de vingt morts. C'était « Silence, on meurt », sans voir sa famille, sans cérémonie funéraire. En injectant du rivotril en intraveineuse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Je le répète : merci. En tant que parlementaires, nous souhaitons faire tout notre possible pour améliorer vos conditions de travail et prenons note de vos propos, rassurez-vous. Comment les équipes soignantes ont-elles géré au quotidien la difficile relation avec les malades et leurs familles ? Quel est votre sentiment sur les transferts de patients entre hôpitaux et entre régions ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...une nouvelle organisation moins verticale. La parole a été donnée aux soignants. Pensez-vous que ce besoin de décentralisation et d'autonomie puisse être entendu dans le cadre du Ségur de la santé ? Ma deuxième question concerne le décret du 28 mars. Hier, nous avons auditionné le directeur général de l'AP-HP et lui avons demandé si les patients avaient été triés dans les services d'urgences des hôpitaux. Il a répondu par la négative. Diriez-vous que le tri ne s'est pas effectué à ce niveau, mais en amont ? C'est le sentiment que j'ai en tant que soignante, et après avoir fait le tour de l'hôpital de proximité de ma circonscription. Le protocole issu du décret a-t-il conduit à ce que certains patients âgés ne rejoignent pas l'hôpital, au regard peut-être de leurs risques de comorbidité ? Nous av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, vice-président :

Mais un médecin reste toujours libre de son choix. Nous interrogerons les médecins. Des équipements de protection individuelle ont été progressivement acquis en 2011 et 2013, suite au transfert de la charge destinés aux soignants vers les employeurs. À l'époque, les CHSCT étaient très présents. Quelle a été votre action ? Avez-vous interpellé les hôpitaux, les ARS ou les ministères quant au manque de protections et aux stocks ? Évoquant le Ségur de la santé, vous avez parlé de 6,4 milliards d'euros. L'estimation de la Fédération hospitalière de France (FHF) est plus proche de 5,5 milliards, mais seulement pour le secteur public. C'est un montant important, qui concerne beaucoup de soignants. Pourriez-vous nous rappeler le montant global de la der...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon, présidente :

...ence de cette mobilisation et, je crois, de la grande qualité de la prise en charge à l'hôpital. Reste qu'il faut tirer le bilan des difficultés rencontrées, pour anticiper l'automne et le risque de résurgence de l'épidémie – que l'on constate actuellement dans certains pays, notamment en Australie –, si nous voulons être prêts en cas d'une éventuelle recrudescence du virus. À ce propos, quatre hôpitaux parisiens ont expérimenté le dispositif Covisan permettant de repérer et d'isoler les cas positifs, sur lequel nous reviendrons. Nous accueillons M. Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris, qui est accompagné du professeur Catherine Paugam-Burtz, directrice générale adjointe, et du professeur Bruno Riou, directeur médical de crise de l'AP‑HP, ainsi que M. Ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...lle été élaborée sous la direction de l'ARS ? Comment le dispositif a-t-il été organisé au quotidien, et disposiez-vous de statistiques précises sur le nombre de lits ou de respirateurs disponibles ? Enfin, il faudrait dresser un bilan du renoncement aux soins – s'agissant notamment des interventions chirurgicales – lié à la crise, dont on commence à parler. Comment cela a-t-il été géré dans des hôpitaux tels que la Pitié-Salpêtrière ou les Hôpitaux universitaires de Strasbourg ? Pour ma part, j'ai vu comment les choses se passaient au sein d'un service régional, dans lequel il était possible de différer les interventions, mais disposez-vous déjà, en la matière, de statistiques issues des services de vos établissements ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Monsieur Hirsch, dans une interview donnée aux Échos le 24 mai dernier, vous avez mis en exergue un certain nombre de problèmes rencontrés par le personnel et la direction des hôpitaux. Vous indiquez que, sous prétexte de qualité et de sécurité des soins, l'hôpital français est depuis vingt ans le plus normé au monde – ce sur quoi je suis d'accord avec vous –, que les pesanteurs bureaucratiques empêchent les services hospitaliers d'être pleinement efficaces, et que les clivages entretenus entre le pouvoir administratif et le pouvoir médical, notamment s'agissant de la gouvernan...