Interventions sur "médicament"

985 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Le parcours de soins des Français change et se diversifie. D'une médecine excessivement curative, hospitalo-centrée et fondée principalement sur les traitements médicamenteux, la société française voit poindre une nouvelle vision de la santé, bien plus préventive, qui englobe des activités paramédicales et complémentaires aux traitements – sport-santé, comportements alimentaires vertueux mais aussi méditation et thérapies de gestion du stress et des troubles de l'anxiété – et qui donne pleinement sa place au patient, dans le cadre d'une automédication responsable o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...e tenir compte des traitements adoptés par un nombre croissant de patients, dès lors qu'il existe un bénéfice médico-social reconnu. Le parcours de santé des Français évolue – cela vient d'être dit : d'une médecine exclusivement curative, on passe de plus en plus à une nouvelle vision de la santé, bien plus préventive. Nous attendons des réponses, en particulier sur la prise en compte de certains médicaments qui ne sont plus remboursés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

... remettre un rapport sur l'usage de l'homéopathie, la pertinence de son remboursement au regard de son efficacité thérapeutique et préventive réelle et des coûts pour la sécurité sociale. Le Gouvernement a décidé, en juillet 2019, de procéder à un déremboursement intégral des traitements homéopathiques à compter du 1er janvier 2021. Pourtant, l'homéopathie contribue à diminuer la consommation de médicaments et donc à combattre l'antibiorésistance, qui est reconnue au niveau national comme un problème majeur en matière de santé humaine et animale. Par ailleurs, l'homéopathie participe pleinement à la lutte contre la polymédication. Chaque jour, environ 4 000 médecins prescrivent en première intention des traitements homéopathiques, d'une façon experte. Un médecin généraliste sur trois affirme presc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Mon amendement demande la remise d'un rapport sur la pertinence du déremboursement des médicaments homéopathiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général :

...scientifiques, évalue les bienfaits des thérapeutiques alternatives, notamment l'homéopathie. C'est précisément le rôle de la HAS, en qui j'ai pleine confiance et dont le modèle est envié par d'autres pays. Par ailleurs, le Gouvernement a proposé le déremboursement de l'homéopathie pour des raisons extrêmement claires et très étayées scientifiquement, par des centaines d'études. Dérembourser les médicaments qui n'ont aucune efficacité prouvée permet de donner à l'assurance maladie davantage de marges de manœuvre pour rembourser des médicaments innovants. Par conséquent, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Alors que la dématérialisation permettrait de bloquer de nombreux mécanismes de fraude, notamment le trafic d'ordonnances et de médicaments, ce chantier, engagé il y a une dizaine d'années, n'a pas encore abouti. Il convient de veiller à la bonne application des dispositions de la loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé. Cet amendement AS468, inspiré de la recommandation n° 38 du rapport de la commission d'enquête, prévoit que la dématérialisation sera effective au 31 décembre 2021.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

...ommission du développement durable et de l'aménagement du territoire, lorsque nous avons travaillé sur le projet de loi sur l'économie circulaire, nous avons eu toutes les peines du monde à travailler avec le ministère chargé de la santé. À chaque fois que nous avons essayé d'ouvrir des portes, elles se sont refermées. Je l'ai vraiment regretté. Nous avons travaillé notamment sur la délivrance du médicament à l'unité. Nous avions des sujets sur les DASRI, car je suis infirmière de métier, et je sais que des produits sont jetés dans les DASRI alors qu'ils n'ont pas à y être jetés. Ce que vous dites me consterne, parce que cela montre bien que la politique publique de la santé est en France finalement une sorte de pré carré, avec très peu de travail interministériel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Vous avez dit que la pénurie de médicaments anesthésiques avait retardé des interventions. Le directeur général du centre Antoine Lacassagne a signé une tribune dans Le Monde dénonçant la pénurie et soulignant qu'en Italie, en Suisse ou en Allemagne, ses confrères ne rencontraient pas les mêmes problèmes d'approvisionnement. Comment est-on arrivé à une telle situation ? Comment avez-vous vécu, durant la seconde période, la réquisi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Tous les territoires ont été confrontés à la pénurie de médicaments. Alors que nous abordons la seconde vague, avez-vous le sentiment que les stocks ont été reconstitués, et pour combien de temps ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Vous l'avez dit, la pénurie de médicaments est assez récurrente, y compris en dehors de la crise du coronavirus, mais je n'avais pas connaissance que ce fût à ce point. Il est important que cette assemblée puisse l'entendre. S'agissant des chiffres et des évaluations que vous êtes en mesure de produire, pouvez-vous dire combien de personnes dont l'état requérait une prise en charge urgente, que ce soit à titre diagnostique ou thérapeuti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

...t que vous jouez dans le dispositif de santé national. Entre le décret du 3 mars et l'assouplissement du 20 mars, les stocks stratégiques sont restés stables, passant de 102 millions à 100 millions. L'État vous a‑t‑il associés, d'une façon ou d'une autre, à une réflexion sur l'usage de ces stocks ? Par ailleurs, avez-vous élaboré une doctrine avec les pouvoirs publics pour éviter une pénurie de médicaments en cas de deuxième vague ? Vous avez mentionné l'absence de communication entre les différentes autorités, ainsi que la compétition entre le ministère de l'économie et celui de la santé, autant de points qui confirment l'amateurisme dans la gestion de la crise et expliquent le fiasco du confinement. Ces obstacles vous semblent-ils avoir été surmontés ? Sommes-nous en état d'affronter une deuxiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon, présidente :

... de Santé publique France, nous a indiqué avoir adressé une lettre au directeur général de la santé, M. Jérôme Salomon, le 26 septembre 2018. Dans cette missive, sur la base du rapport du comité d'experts présidé par le professeur Jean-Paul Stahl, M. Bourdillon recommandait de constituer un stock de l'ordre d'un milliard de masques et concluait par ces propos : « Actuellement, 95 % des stocks des médicaments antiviraux détenus par Santé publique France sont périmés, les contrôles des masques chirurgicaux ont mis en évidence une non-conformité à la norme en vigueur sur un minimum de 60 % des stocks, ce qui ne permet pas de disposer des moyens de protection contre une éventuelle pandémie. Dans ces conditions, il est important qu'une doctrine soit rapidement établie pour que les éventuelles acquisition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Cette lettre du 26 septembre 2018 adressée au DGS – qui a été remise à la mission – est en effet d'une importance capitale. N'en avez-vous jamais eu connaissance ? Sa fin est alarmante : il est indiqué que 95 % des stocks de médicaments antiviraux détenus par Santé publique France sont périmés et que les contrôles des masques chirurgicaux ont mis en évidence une non-conformité à la norme en vigueur sur un minimum de 60 % des stocks. En outre, il est demandé qu'« une doctrine soit rapidement établie par vos services ». Jamais le professeur Salomon ne vous a fait part de cette alerte, à vous ou à votre cabinet ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

Comme tous les Français, j'ai appris en début d'année le nom d'un médicament que je ne connaissais pas, l'hydroxychloroquine. Votre directeur général de la santé a inscrit cette molécule sur la liste II des substances vénéneuses le 13 janvier 2020, après avoir recueilli l'avis de l'ANSES et sur proposition de l'Agence nationale de sécurité du médicament. Comment expliquez-vous que cette décision ait été prise à ce moment précis ? Par ailleurs, madame la ministre, je vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Le stock de masques est passé de 714 millions en 2017 à 117 millions début 2020, un grand nombre ayant été détruit à la suite d'un audit. Nous avons reçu M. Vallet, qui a affirmé que certains masques n'avaient pas été détruits : ils ont été expertisés par la direction générale de l'armement (DGA) et l'Agence nationale de sécurité du médicament, lesquelles ont conclu que ces masques étaient utilisables. Cela remet en question l'idée que le stock de 616 millions était aussi dégradé que cela a pu être suggéré. Le changement de doctrine en 2011 porte davantage sur l'aspect qualitatif que quantitatif, l'acquisition de masques FFP2 étant désormais confiée aux établissements de santé, tandis que les masques chirurgicaux devaient être gérés p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...d vous êtes partie, connaissiez-vous l'état des stocks d'anesthésiques comme le propofol ? Quelle durée permettent-ils de couvrir en période normale ? Y avait-il eu un stress test pour savoir s'il fallait augmenter les quantités pour les services de réanimation ? J'ai été un peu chagrinée de vous entendre dire que les parlementaires n'avaient commencé à se poser des questions sur les pénuries de médicaments qu'à partir du 24 janvier 2020. Il se trouve que je vous ai écrit le 13 décembre 2017 à ce sujet et que vous ne m'avez pas répondu. Vous ne l'avez pas plus fait quand je vous ai réécrit en 2018. J'ai donc dû interroger le Premier ministre lors des questions au Gouvernement le 19 juin 2019. Et c'est en juillet 2019 que vous avez lancé un plan contre les pénuries de médicaments.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ssai Discovery ? Comment se fait-il que nous n'ayons pas encore eu les résultats d'un tel test mené à une échelle internationale et qu'ils n'aient pas été expliqués sur toutes les chaînes de télévision ? Où en êtes-vous sur le plasma ? Ce sont « de vieilles recettes », mais des recettes intelligentes. C'est ainsi que nous avons traité en effet les premières maladies infectieuses. Nous parlons de médicaments innovants mais nous revenons en réalité aux démarches ancestrales ! Concernant le vaccin, quatre scientifiques de haut niveau ont tenu des déclarations contraires. Certains ont dit que le vaccin serait prêt dans quatre mois, d'autres dans huit mois, d'autres dans un an. Le professeur Delfraissy, assis à votre place, a dit qu'il ne pouvait être prêt avant un an. Si le vaccin arrive, encouragerez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...ecine hospitalière est indispensable. Or ce travail collectif essentiel n'a pas été toujours très opérationnel. Qu'en est-il de l'articulation entre le réseau hospitalier et les structures de recherche ? Cette collaboration est-elle optimale ? Ne faut-il pas la renforcer pour faire face à d'autres périls infectieux, notamment en développant de nouvelles pratiques ? Nous avons connu un déficit de médicaments, qui n'a pas touché les seuls anesthésiants. De nombreux patients souffraient en effet de pathologies chroniques, et les médicaments associés ont parfois manqué. Comment appréhendez-vous une éventuelle nouvelle vague sur le plan de la capacité médicamenteuse ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

La controverse sur la chloroquine n'en serait peut-être pas arrivée là si la France n'était pas l'un des rares pays où c'est le ministre de la santé qui dit comment soigner et avec quel médicament. Partout ailleurs, les médecins sont libres de prescrire en fonction de ce qu'ils ont appris. Votre intervention est une ode à la révolution girondine, appelant à mettre fin à la centralisation dans beaucoup de domaines, notamment la santé. Alors qu'en avril, la France ne teste pas ou peu – sauf chez vous –, les Français découvrent médusés que les pays qui nous entourent font des tests, tandis q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

...a modestie dont nous devrions tous faire preuve face à cette maladie. Ce conseil poursuivait également un objectif éthique, et il aurait été intéressant d'avoir des données d'un expert tel que vous pour orienter les décisions concernant l'humain et l'éthique. Enfin, vous avez associé azithromycine et hydroxychloroquine : je peux comprendre le président du conseil de l'ordre, sachant que ces deux médicaments augmentent les risques cardiaques majeurs. Il faut faire attention de ne pas prescrire sous le coup de l'émotion. Ne pensez-vous pas avoir été finalement le meilleur ennemi de l'hydroxychloroquine, avec ces études dont le protocole présentait des biais et qui ont provoqué un ressenti négatif dès le départ ?