Interventions sur "test"

1058 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...mission première du SSA, est-il conciliable avec le soutien de la nation tout entière ? Si le risque a été prévu, tous les moyens l'ont-ils été ? Le « modèle SSA 2020 » est-il adapté ? Quelles leçons tirer de cette crise sanitaire ? Le Charles de Gaulle, fleuron de nos armées et fierté nationale, a été rappelé d'urgence par la ministre. J'ai compris qu'à l'époque était impossible de réaliser des tests PCR à bord, mais des mesures d'isolement ou de distanciation sociale ont-elles été prises ou a-t-on continué à tenir des réunions alors que le doute avait été émis ? J'ai cru comprendre que l'alerte épidémique avait été donnée à bord le 5 avril mais que l'information a été transmise au ministère le 7 avril. Confirmez-vous ce délai ? Si oui, pourquoi quarante-huit heures pour faire remonter cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

La multiplication des tests en France a donc permis de détecter une résurgence de la pandémie mais certains pays, l'Allemagne en particulier, ont adopté une méthode plus ciblée ; que pensez-vous des différentes stratégies de dépistage ? Une fois la positivité avérée, le dispositif d'isolement décidé en France est-il efficace au regard de ce qui est fait ailleurs en Europe ? On parle beaucoup du port du masque, mais parle-t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...aquelle des stratégies de lutte contre la pandémie mises en œuvre à l'étranger vous paraît, avec quelques mois de recul, la plus efficace, et donc celle que nous pourrions reproduire ? Á l'approche de la saison hivernale, assiste-t-on en France à une seconde vague de la pandémie ? Les cas semblent moins graves que précédemment ; le virus a-t-il muté et perdu en dangerosité ? La multiplication des tests permet de dépister un nombre croissant de personnes contaminées ; va-t-on, et dans quel délai, vers une immunité collective ? Se trouve-t-on aujourd'hui en France dans la situation dans laquelle on se trouvait sans le savoir en février dernier parce qu'il n'y avait pas de tests disponibles ou les choses sont-elles entièrement différentes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Monsieur Flahault, vous avez l'une des paroles médiatiques les plus posées qui soient ; je vous en remercie. J'ai noté que vous ne partagez pas l'opinion selon laquelle les mutations du Covid 19 auraient affaibli sa virulence. Quel est, selon vous, le taux actuel d'immunisation ? Que les tests soient désormais réalisés en grand nombre en France n'empêche ni la longueur des files d'attente ni la lenteur des réponses ; quelles priorités définir pour permettre une stratégie de test pleinement opérationnelle ? Quel est le profil des personnes infectées hospitalisées ? Quel est l'âge médian au décès par rapport à ce qu'il était au printemps ? Des priorités doivent-elles être définies en co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Les stratégies nationales d'isolement consécutives aux tests diffèrent-elles ? Que recommandez-vous ? Plus généralement, la crise que nous traversons nous amène à réfléchir à nos institutions, l'OMS en premier lieu ; qu'en pensez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Vous avez indiqué que la France, après avoir accusé un retard certain sur l'Allemagne dans la mise en œuvre de dispositifs de dépistage, vous semblait maintenant disposer de tous les moyens nécessaires en cette matière. Or nos concitoyens nous disent la longueur de l'attente pour prendre les rendez-vous qui leur permettront de se faire tester, et la lenteur avec laquelle arrivent les résultats des tests – il y faut en moyenne une semaine, paraît-il, ce qui est très long. Des personnes qui n'avaient été en contact ni avec le virus ni avec des personnes qui l'avaient été se font tester. Comment, selon vous, le dépistage devrait-il être organisé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Je suis une des élues du Grand Est, région qui a connu la vague épidémique en premier ; il suffisait de regarder ce qui se passait outre-Rhin pour constater que l'Allemagne adoptait, dès le mois de mars, une tout autre stratégie de dépistage et de prise en charge que la nôtre. Actuellement, en France, on teste à l'aveugle : on doit tester les bébés enrhumés pour qu'ils puissent retourner à la crèche et on doit se faire tester avant d'aller chez le dentiste et avant toute hospitalisation. Si je vous entends bien, cette stratégie est inadaptée ; pourriez-vous préciser votre propos, et nous dire aussi quelques mots de la sensibilité des tests, sachant que l'on recense énormément de PCR positifs chez des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

Je me félicite de la montée en puissance du dépistage en France. Cependant, ce dépistage massif est bien souvent fait à l'aveugle : aujourd'hui, on demande un test comme on demande un café, une, deux, trois fois, parce que l'on se sent fatigué ou pour un grattement de gorge. Cela ne peut durer. Il faudra établir des priorités, vous l'avez dit, pour obtenir une réponse plus forte et plus ciblée sur les clusters en formation. C'est d'autant plus nécessaire qu'un nouveau public apparaît : les enfants. Le nombre de ceux qui nous sont adressés à nous, biologiste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCoralie Dubost, rapporteure de la commission spéciale :

Une fois la transcription faite, il reste possible de contester au fond la filiation de l'enfant : cela n'apporte donc pas de sécurité juridique. Voilà pourquoi je mets en valeur le travail de Mme Limon, qui permettra, par le biais d'une adoption rapide et sincère, de mettre ces enfants en sécurité pour toujours. Une fois prononcée dans des délais raisonnables et respectueux des familles, l'adoption leur garantira une filiation pérenne. Voilà ce que nous vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...mais n'est-ce pas aussi le cas pour les hétérosexuels ? Je ne comprends pas que l'on veuille supprimer cette non-discrimination et revenir sur la possibilité que les homosexuels donnent leur sang. Si nous manquons vraiment de sang, si nous connaissons la pénurie qui est dénoncée, pourquoi ne pas accueillir tous ceux qui souhaitent donner leur sang, quelle que soit leur orientation sexuelle ? Ne teste-t-on pas chaque poche de sang ? Pourquoi, dans ces conditions, ne pas lever cette discrimination ? Ceux qui ont déjà donné leur sang savent la longueur du questionnaire auquel il faut répondre, et que certaines questions peuvent être horribles pour une personne homosexuelle qui comprend qu'elle est refusée dès l'entretien médical. Je vous appelle donc à être très vigilants au sujet de l'article...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...s gens à mentir pour pouvoir donner leur sang. Nous disons régulièrement que l'on manque de donneurs ; nous entendons, chaque mois, les appels au don. Dans quelques jours, après le week-end de chassé-croisé, ces appels vont se multiplier. Pourtant, on va refuser à des gens la possibilité de donner leur sang. Je ne comprends pas ! J'en viens à la question du danger. Chaque poche de sang est-elle testée ? Oui. Le donneur est-il contacté si son sang présente un problème ? Oui. Le sang sera-t-il utilisé s'il est contaminé ou présente le moindre problème ? Non. Dès lors, où est la difficulté ? Vous dites que la fenêtre sérologique est de sept à dix jours ; réduisons le délai d'éviction à sept ou dix jours, et ce, pour tout le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... et personne ne me la pose. Mais imaginez ce que cela donnerait si l'on poussait cette logique plus loin encore ! Nous manquons cruellement de donneurs et de sang. La semaine prochaine, vous penserez à moi en entendant les appels au don à la télévision après le week-end de chassé-croisé. Pourquoi refuser le sang de personnes qui veulent le donner ? C'est incompréhensible. Les poches de sang sont testées rigoureusement, et on peut faire confiance au personnel de l'Établissement français du sang. Je ne voterai pas votre amendement, monsieur le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, suppléant M Hervé Saulignac, rapporteur de la commission spéciale :

...suspicion forte, mais je crains qu'elle ne suscite des contentieux et d'interminables débats : à quel stade considérez-vous qu'une suspicion est forte ? Je serais bien en peine de répondre… Par ailleurs, que les soupçons soient plus ou moins forts, nous parlons ici du cas d'une affection grave. Dans sa démarche diagnostique, le médecin doit éliminer toutes les possibilités avant de procéder à un test génétique, et n'y recourir que lorsqu'il soupçonne réellement la présence d'une anomalie. Vous aviez précisé en première lecture que votre amendement était avant tout un amendement d'appel. Le considérant comme tel, je vous invite à le retirer. À défaut, l'avis sera défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Cet amendement de M. Cabaré vise à autoriser la commercialisation de tests ADN généalogiques, tout en instaurant un régime juridique protecteur pour l'utilisateur. Ces tests, déjà autorisés dans de nombreux pays voisins, permettent à l'utilisateur d'être renseigné sur la répartition géographique de ses origines génétiques, mais ne sont pas conçus pour lui fournir des informations détaillées sur ses prédispositions médicales ou ses maladies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

Il vise à autoriser la pratique des tests ADN à des fins de recherche des origines personnelles, mais non des prédispositions médicales. De nombreux Français en expriment le souhait : chaque année, ils sont 100 000 à 200 000 à recourir à de tels tests. La loi ne répond pas à leurs attentes, et nous prive en outre de données génétiques précieuses, collectées par des sociétés étrangères. Il y a donc un enjeu de souveraineté. Enfin, l'inad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...ns impérativement apporter une réponse française ou européenne au désir de nos concitoyens de rechercher leurs origines. L'article 3, que nous avons voté, donnera un droit d'accès aux origines dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation. Qu'arrivera-t-il si le dossier d'un donneur ou d'une personne conçue par don a été perdu ou s'il est illisible ? Sans la possibilité de recourir aux tests de généalogie génétique, l'intéressé n'aura aucun moyen d'accéder à ses origines. Il faut impérativement trouver une solution à ce problème que le projet de loi n'aborde pas pour le moment. Rappelons que, chaque année, quelque 100 000 Français recourent illégalement à ces tests.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur de la commission spéciale :

C'est de façon impropre que ces tests ADN sont qualifiés de récréatifs. Le premier séquençage du génome, réalisé en 2003, avait coûté plus de 3 milliards de dollars ; l'opération est réalisée aujourd'hui pour quelques centaines de dollars, et le sera probablement demain pour 100 dollars environ. La France prohibe le séquençage du génome à des fins non médicales et non scientifiques, et soumet les contrevenants à une amende de 3 750...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Madame la ministre, monsieur le rapporteur, je souscris à vos propos, mais non à la conclusion que vous en tirez. Chaque année, 100 000 Français recourent à ces tests génétiques. Hier, nous avons consacré deux heures et demie à la PMA post mortem, qui concernera peut-être un ou deux cas par an ! Rappelons que ces pratiques sont passibles d'une amende de 3 750 euros – et, si le test est réalisé à l'insu de la personne concernée, ce qui est souvent le cas, l'amende est portée à 15 000 euros et assortie d'un an de prison. Sommes-nous capables de les sanctionner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Ces pratiques s'inscrivent dans une forme de passion des origines dont nous avons déjà eu l'occasion de parler à diverses occasions et sur laquelle je m'interroge. On peut d'abord, comme madame la ministre l'a fait, se poser des questions sur la fiabilité de ces tests et sur les conclusions que celles et ceux qui y ont recours peuvent tirer de leurs résultats. Que peut-on en apprendre ? En premier lieu, que l'humanité est une espèce migrante et mélangée ; nul besoin de tests génétiques pour cela : nous le savons déjà. Au-delà, je ne suis pas sûr qu'on puisse en tirer beaucoup de conclusions, y compris pour soi-même. Peut-être tout cela mériterait-il d'être di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...t nécessaire que nous ayons une discussion éthique sur ce que nous pouvons et devons faire de ce patrimoine commun qu'est le patrimoine génétique. Pour ma part, je ne crois pas que nous devrions encourager le commerce de ces données et le développement de ce marché. On touche là à des questions qui sont selon moi fondamentales. Tout cela nous est présenté de manière assez naïve – il s'agirait de tests « récréatifs ». En réalité, cela s'inscrit dans une course très intrusive à l'information et au renseignement, qui recoupe ce que font, d'une autre façon, les GAFAM et qui consiste à capter un certain nombre d'informations plus ou moins personnelles pour en faire commerce – cela a été très bien expliqué par le rapporteur. Il y a là matière à alerter sur la réalité que recouvrent ces tests et à ...