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Résultats 1 à 50 sur 357 triés par pertinence — trier par date

Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2017

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Marc Delatte

Il y aurait lieu de se réjouir, car nous jouissons en France d'une espérance de vie parmi les plus élevées au monde. Ce constat masque cependant de profondes inégalités, puisque, du fait des comportements à risques, un quart des décès surviennent avant l'âge de soixante-cinq ans, liés à des cancers ou à des maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, 30 à 50 % des enfants se situent dans la zone pondérale du surpoids ou de l'obésité, et il faut combattre l'idée reçue selon laquelle cela s'arrange à l'adolescence : en tant que médecin, je peux vous affirmer que 80 % des troubles persistent à l'âge adulte et témoignent de profondes inégalités au sein de ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/10/2017

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Marc Delatte

Ma question est peut-être un peu hors sujet, mais je souhaiterais connaître votre sentiment quant à la volonté exprimée par le Président de la République de revisiter l'intéressement et la participation.

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Commission élargie : finances - affaires sociales - Intervention le 07/11/2017

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Marc Delatte

Si l'épidémiologie doit être le corollaire de la prévention, comme le dit M. François Bourdillon, directeur de l'ANSP, si cela nous conduit à repenser le modèle de la prévention, il nous faut nous interroger sur les résultats obtenus en termes d'indice de santé au regard des moyens déployés. Les résultats attendus ne sont pas toujours à la hauteur des espérances, notamment auprès des populations fragilisées. Cela implique de juger de l'efficience des campagnes de prévention, fondées notamment sur de l'information pure mais pouvant s'avérer peu performantes en termes de proximité, et d'en évaluer l'impact en tenant compte du facteur temps. Madame la ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/11/2017

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Marc Delatte

Grâce à la vaccination, on ne voit plus d'épiglottites causées par la bactérie haemophilus influenzae. C'était naguère une urgence vitale. Il faut soutenir, c'est une évidence, la décision courageuse de Mme la ministre.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/01/2018

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Marc Delatte

Au nom du groupe La République en Marche, nous vous présentons nos meilleurs voeux, surtout de bonne santé ! Je soulignerai l'excellent climat qui a prévalu lors de nos auditions communes avec le rapporteur. Je salue également son initiative, qui met la lumière sur les déserts médicaux, sujets prégnants pour nos populations sous-dotées, dans sa Mayenne, mais également dans l'Aisne, dans la Creuse et partout en France. En qualité de député, mais aussi de médecin, je peux affirmer que la profession souffre beaucoup. Prendre soin, ce n'est pas seulement se préoccuper des patients : il faut aussi prendre soin des soignants… Le burn-out de la profession est ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/01/2018

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Marc Delatte

Le groupe La République en Marche rejoint l'avis du rapporteur : nous sommes défavorables à cet amendement. De nouvelles aides destinées à favoriser l'installation de médecins dans les zones sous-denses ont été introduites dans la dernière convention médicale, entrée en vigueur en 2017. Il est notamment prévu un montant de 50 000 euros sur trois ans.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/01/2018

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Marc Delatte

J'abonde dans le même sens. Le plan d'accès aux soins prévoit au contraire de faciliter les remplacements et l'exercice mixte, salarié et libéral, conformément à la démarche qui est celle des jeunes médecins. Les remplacements sont aussi une solution pour conduire ponctuellement des médecins vers des territoires moins attractifs.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/01/2018

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Marc Delatte

Le groupe La République en Marche est favorable à la suppression de l'article 3, puisque la lutte contre le renoncement aux soins pour des raisons financières est une priorité de la majorité et du Gouvernement et qu'à ce titre, le tiers payant obligatoire pour les patients en affection longue durée et pour les femmes prises en charge au titre de l'assurance maternité figure déjà dans le PLFSS pour 2018. Si nous avons renoncé à la généralisation du tiers payant, initialement prévue pour le 30 novembre 2017, c'est sur la base du rapport de l'IGAS, qui a mis en avant que cela nécessitait de mettre préalablement en place des outils permettant de faciliter et de ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/01/2018

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Marc Delatte

Le groupe La République en Marche est défavorable à l'article 4. Je rappelle que, dans le cadre du plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires, lancé en octobre 2017 par le Gouvernement, il a été nommé trois délégués à l'accès aux soins, parmi lesquels notre collègue Thomas Mesnier : ils ont pour mission de rencontrer l'ensemble des acteurs concernés en région, en lien avec les agences régionales de santé (ARS), de faire remonter les expériences réussies en matière de santé au sein de chaque territoire, et d'identifier les difficultés et les freins dans ce domaine.

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 07/02/2018

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Marc Delatte

Pour rester optimiste face aux déterminismes, rappelons que la pauvreté n'est pas héréditaire. L'école est un moyen de s'en sortir dans une société qui n'est pas normée, mais pensée. Vos actions vont donc dans le bon sens. Monsieur le ministre, vous vous êtes rendu avec Françoise Nyssen à Charmes, un village de l'Aisne où nous conduisons un projet de réussite éducative, dans le cadre de la pratique musicale collective, chorale et instrumentale. Il y a dix ans, j'ai créé un orchestre à l'école de Crouy, près de Soissons : les enfants ont retrouvé estime de soi et confiance et ont gagné en autonomie et en indépendance. Quels moyens consacrez-vous à ces ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 21/02/2018

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Marc Delatte

De nombreuses personnes en situation de handicap rencontrent des difficultés liées à l'accessibilité des logiciels métiers et des outils numériques mis à leur disposition par leur employeur. Cette situation n'est pas sans conséquences sur leurs perspectives d'évolution de carrière. En outre, l'utilisation de logiciels libres les pénalise également car ils ne sont pas compatibles avec leurs propres outils informatiques, les lecteurs d'écran ou les logiciels de synthèse vocale. Pourtant, le développement des nouvelles technologies pourrait être un formidable tremplin pour leur intégration. Ainsi, les déficiences motrices peuvent être compensées par des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 07/03/2018

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Marc Delatte

Dans le cadre du quatrième Plan autisme, je tenais à saluer l'engagement de la HAS concernant le dépistage précoce, dès l'âge de dix-huit mois, des troubles du spectre de l'autisme en vue de mettre en place au plus tôt les mesures adaptées pour l'enfant et accompagner les parents afin de proposer un projet personnalisé pour favoriser le développement et les apprentissages. Or, si dans les grands centres urbains, les structures sont adaptées, beaucoup de parents, notamment en milieu rural, se trouvent démunis face à la pénurie de moyens et connaissent avec leur enfant un parcours souvent chaotique et une réelle souffrance. Face à cette rupture d'égalité ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2018

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Marc Delatte

Vous avez publié en 2009 un excellent ouvrage, Les stratégies absurdes – Comment faire pire en croyant faire mieux. Vous y démontrez comment l'enfer est pavé de bonnes intentions. Quelles actions pensez-vous mettre en oeuvre pour conforter la dimension éthique dans le domaine des finances ?

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 19/04/2018

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Marc Delatte

Le constat, c'est qu'on s'attend à une diminution de 25 % du nombre de généralistes d'ici 2025, et cela fait quinze à vingt ans que nous – j'étais généraliste – tirons la sonnette d'alarme. Mais quelle image ont les étudiants du médecin généraliste, en faculté ? Elle est plutôt délétère. L'hypersélection par les maths a peu à voir avec la vocation. Avec le numerus clausus, on ne forme pas assez de médecins. Et à force de charger la barque, les confrères en ont assez, ils veulent aussi s'arrêter à heure fixe pour s'occuper de leur famille. Quant aux urgences, où l'on est passé en dix ans de dix à vingt millions de patients, ce n'est pas seulement ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/04/2018

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Marc Delatte

Ma collègue Marie Tamarelle-Verhaeghe s'associe à ma question sur les décrocheurs, quelque 100 000 jeunes qui sortent chaque année du système éducatif sans aucun diplôme. La région des Hauts-de-France en détient le triste record, avec un taux bien supérieur à la moyenne nationale. Le taux de chômage des Français sans diplôme est de 18 % contre 5,6 % pour les titulaires d'un bac+2. Pour la collectivité, le coût du décrochage d'une personne, tout au long de sa vie, est estimé à 230 000 euros. Madame la ministre, vous avez donc raison d'affirmer que la compétence est la meilleure protection contre le chômage. Le plan d'investissement dans les compétences ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 19/04/2018

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Marc Delatte

Vous avez raison, lorsqu'un médecin généraliste qui travaille soixante à soixante-dix heures par semaine s'arrête, il en faut deux pour le remplacer. C'est une évidence. En outre, lorsque les médecins s'installent, ils ont entre trente et trente-quatre ans, et une vie bien organisée. Il faut alors trouver un travail pour le conjoint. Il s'agit de réfléchir au bon niveau de territorialité pour trouver une attractivité. Le Gouvernement s'y emploie, avec les programmes « Coeur de ville » et « Quartiers prioritaires de la ville » ou encore le travail sur la mobilité et la couverture numérique d'ici 2020. Je voudrais revenir sur la vocation des jeunes qui ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 19/04/2018

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Marc Delatte

La télémédecine est l'un des leviers de la lutte contre les déserts médicaux. Vous savez que le ministère s'y emploie. Nous envisageons jusqu'à 500 000 actes d'ici à 2019, et nous allons vers une téléconsultation et une télé-expertise. Actuellement, le déploiement est conditionné à la tarification des actes et à une couverture numérique qui devrait arriver d'ici 2020. Dans l'Aisne, nous devrions avoir une 4G associée avec l'ensemble des départements alentour. Je pense donc que cette barrière sera levée. Je pense qu'il faut aussi développer des normes et des certifications pour aller vers un standard obligatoire, avec la généralisation – enfin ! – du ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/05/2018

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Marc Delatte

J'associe Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe à ma question. La plus grande injustice est le chômage, dans mon département de l'Aisne, comme dans celui de ma collègue, l'Eure. La principale préoccupation de la population, c'est de trouver un emploi. C'est pourquoi l'application du projet de loi nécessite des mesures en adéquation avec nos bassins de vie en lien, en amont, avec une orientation adaptée, un accompagnement au plus près d'un public souvent fragilisé. Et je me fais le relais de l'inquiétude des centres d'orientation et d'information (CIO) et notamment des psychologues de l'éducation nationale (PSYEN) que j'ai rencontrés, inquiets pour leur avenir. La ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 23/05/2018

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Marc Delatte

La liberté de choisir son avenir professionnel doit en principe s'inscrire dans un processus d'autonomisation, d'émancipation et d'épanouissement du salarié dans son milieu de travail. Quelle place réservons-nous dans notre société aux handicapés ? En grande majorité, on ne naît pas handicapé, on le devient. On assiste en effet à une inflation des troubles neuromusculaires – épicondylite, syndrome du canal carpien ou syndrome de la coiffe. Le taux de chômage des handicapés est deux fois plus élevé que la moyenne, leur qualification est moindre et le nombre d'apprentis handicapés est réduit à la portion congrue. Les handicapés ont donc trois fois moins de ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 24/05/2018

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Marc Delatte

Il faut toujours recentrer l'offre et la qualité de soins sur le patient, que l'on a parfois tendance à oublier. Vous avez parlé de consultation avancée mais je pense aux médecins de Marly-Gomont, en Thiérache – dans l'hyper-ruralité, donc – qui m'ont livré leur témoignage : ils n'ont pas attendu l'implantation de maisons pluridisciplinaires de santé pour agir en groupe, et ils proposent précisément des consultations avancées, un jour par semaine par exemple, dans tel ou tel village. Les lieux de consultation – une école désaffectée ou autre – sont aisés à trouver et le médecin, au fond, n'a besoin que de sa trousse pour intervenir. Selon vous, ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 24/05/2018

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Marc Delatte

Nous devons à tout prix travailler en subsidiarité et de manière efficiente. Dans la maison médicale où j'exerçais jusqu'à récemment, les infirmières me disaient qu'il est plus « rentable » de faire une piqûre d'insuline qu'une toilette – car une toilette prend du temps. Lorsque le territoire d'intervention est vaste et les patients nombreux, le travail se fait en subsidiarité et nous sommes pris au piège d'une sorte de course à l'acte. À quel niveau doit selon vous être fixée la forfaitisation des actes concernant des patients souffrant de maladies chroniques, pour assurer une prévention plus efficiente ?

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 17/05/2018

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Marc Delatte

Pour rebondir sur les maisons de santé pluridisciplinaires, il est évident que ce n'est pas la seule solution. Cependant, les jeunes médecins ne veulent plus travailler 60 à 70 heures par semaine. Ils veulent travailler en association, entourés de l'ensemble des professionnels de santé. Ainsi, nous gagnons en efficience. Monsieur Prou, quand vous indiquez que le médecin se trouve à deux rues de chez vous, c'est une remarque tout à fait pertinente. Nous sommes beaucoup d'élus à penser que les maisons de santé sont avant tout des murs. C'est comme si vous vouliez lutter contre la faim en Afrique avec des épiceries vides. Un beau mirage ! Il faut nous recentrer sur ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 07/06/2018

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Marc Delatte

Nous faisons face essentiellement à un problème de temps médical et de nombre de médecins. Le vieillissement de la population s'accroît. Les patients sont de moins en moins mobiles. Pour les médecins que vous êtes, la « patate chaude », c'est le patient qui vous appelle dans la journée et qui ne peut pas se déplacer. Vous ne pouvez pas vous rendre à son domicile car une visite vous prend une heure. Comment maintenir l'offre de soins, voire l'accroître, alors que les médecins sont en nombre insuffisant ? Toute la problématique est là, me semble-t-il. Nous avons connu autrefois des médecins qui faisaient des consultations libres. Les soins non programmés ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 07/06/2018

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Marc Delatte

Le patient a changé. Il est aujourd'hui davantage consommateur qu'acteur de soins. L'éducation thérapeutique permet de réduire le nombre d'hospitalisations, soit un gain financier conséquent. Personnellement, en tant que patient, je sais que je trouverai toujours dans une ville de France un service médical ouvert 24 heures sur 24 : les urgences. Puisque je sais que les urgences sont ouvertes, pourquoi téléphonerais-je au SAMU ? En plus, je n'ai rien à payer. Cela coûte 161,50 euros, mais je ne le vois pas. Finalement, le système lui-même n'est-il pas un frein aux services numériques que vous proposez dans le cadre des soins non programmés ? Que pensez-vous, au ...

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 21/06/2018

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Marc Delatte

L'un d'entre vous a estimé qu'il fallait trois ans pour construire une MSP, or c'est trop long pour les patients et il faut vraiment que nous trouvions le moyen de réduire les délais.

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Marc Delatte

Prenons garde à ne pas mettre en place des usines à gaz. Nous sommes face en effet à une succession de propositions, qui me semblent tout à fait efficientes, mais qu'il faut parvenir à articuler dans les bassins de vie et les territoires. Il faut, pour cela, faire confiance aux pratiques et aux innovations que proposent les professionnels de santé et pouvoir leur répondre rapidement : trois ans pour mettre en oeuvre une maison pluridisciplinaire de santé, c'est beaucoup trop long pour les patients, car nous sommes dans une situation d'urgence. Je souhaite également revenir sur le rôle des délégués d'accès aux soins : pourriez-vous nous détailler quelles sont ...

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Les soignants sur le terrain, les médecins et les infirmiers connaissent leur métier, et ils savent travailler ensemble de manière efficace. Pourquoi ne pas leur faire confiance et les accompagner en amorçant la pompe pour leur permettre de construire leur maison pluridisciplinaire, quitte à suivre ensuite leur projet ? Je crains autrement que la lourdeur des procédures ne ralentisse à l'excès la mise en place de cette offre de soins pour les usagers. J'insiste sur cette notion de confiance, sans laquelle on risque de condamner un certain nombre d'initiatives. Beaucoup de professionnels renoncent déjà aux MSP, rebutés par le mille-feuille administratif et par ...

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Marc Delatte

Il ne faut pas tomber dans la sinistrose et élaborer des plans en utilisant seulement le rétroviseur : on ne peut pas conduire de cette manière. Mais vous avez raison de dire qu'il ne faut pas répéter les erreurs du passé. Je pense que l'on n'a pas accompagné les changements profonds de notre société, en particulier le vieillissement et l'émergence des maladies chroniques. Je l'ai vécu en tant que médecin généraliste : j'ai ouvert un cabinet et j'ai créé deux maisons médicales. Le problème était qu'il y avait certes des infirmières et des dentistes, mais que j'étais le seul médecin. Vous avez dit que 8 800 étudiants vont passer les ECN. Quel pourcentage ...

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Le vieillissement et le maintien des personnes âgées à domicile constituent un enjeu important pour la société : lorsque l'on est vieux, on veut rester et mourir chez soi ; c'est pourquoi il faut faire évoluer le modèle de l'EHPAD. La France compte 1,5 million de personnes âgées de plus de 85 ans, mais ils devraient être 4,8 millions d'ici 2048, ce qui posera aussi la question du financement de leur prise en charge. Je souhaite par ailleurs m'exprimer au nom des aides à domicile, que je connais pour les avoir rencontrées. Elles font un métier difficile, peu reconnu et sous-payé, elles souffrent d'un manque de formation, et sont en demande. Ne pourrait-il pas ...

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Marc Delatte

Il ne faut pas voir dans la télémédecine, téléconsultation et télé-expertise, une panacée et l'ultime solution ; le meilleur service demeurant de l'humain à l'humain, car il ne faut pas perdre son âme. S'agissant de la consultation avancée, il m'est revenu que les hôpitaux publics craignaient que l'on déshabille Pierre pour habiller Paul, car ils n'ont pas à constituer une réserve pour les soins de ville. Les médecins hospitaliers sont très peu nombreux à refuser les consultations avancées, le problème est qu'ils n'ont pas le temps de les faire. C'est pourquoi les CPTS constituent à mes yeux la meilleure solution.

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Commission d'enquête sur l'égal accès aux soins des français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieux rural et urbain - Intervention le 26/06/2018

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Marc Delatte

Tout d'abord, ne cédons pas à la sinistrose. Depuis l'annonce du plan d'accès aux soins, les innovations sont de plus en plus nombreuses, parmi lesquelles je pourrais citer l'ouverture d'un cabinet de consultation éphémère à Pontarlier et d'une maison universitaire de santé et de soins primaires à Dijon ou l'opération « Installe-toi, doc » dans la région Centre-Val-de-Loire. Il faut favoriser la société de confiance et raisonner en fonction des bassins de vie. Selon le directeur général de l'ARS Grand-Est, que nous venons d'auditionner, le bon échelon pour nommer des référents dans le cadre des CPTS et organiser au mieux l'offre de soins serait ...

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