Interventions sur "tarif"

354 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier :

Ne faudrait-il pas introduire plus de concurrence au sein même de l'ARENH ? Fixer le tarif à 42 euros avait pour objet de faire bénéficier les EnR d'un tarif compétitif, celui de l'électronucléaire. Le président de la CRE nous a expliqué que les prix de production du MWh selon le mode de production, nucléaire ou EnR, se rapprochaient et allaient peut-être bientôt se croiser. L'effet d'aubaine que représente pour les EnR le prix compétitif de l'électronucléaire va se réduire. Faut-il pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert, rapporteure :

Parmi les opérateurs alternatifs, quelle est la part des pure players négociants, qui ne font que de l'achat-revente sans produire, et des producteurs-distributeurs qui développent une amélioration de la production ? Quels sont les pourcentages respectifs ? Par ailleurs, est-ce que l'augmentation de TRV de 5,9 % correspond à un rattrapage des gels de tarifs passés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Merci à toutes et à tous pour ces exposés et pour les informations livrées. Nous reconnaissons la dynamique impulsée par les fournisseurs alternatifs s'agissant des offres tarifaires, mais également de toutes les innovations, telles que l'effacement – entre autres. Je crois que nous nous accordons sur ce constat, et nous vous en remercions. Ce matin, un débat assez long a porté sur la question de l'ARENH et particulièrement sur la construction de ce modèle, qui repose à l'origine sur trois objectifs, dont le dernier consistait à remonter la chaîne de valeur. Nous avons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Je ne ferai pas de commentaires ! Sur le site quelle énergie.fr, j'ai trouvé d'autres chiffres. « Augmentation de la facture d'électricité entre 2008 et 2018 : plus 44 %. Augmentation de la facture de gaz : plus 28 % pour le tarif B1, plus 45 % pour le tarif B0. » Comment expliquez-vous l'écart ? Ce matin, notre collègue Laure de La Raudière évoquait une progression de 35 %. Vous avancez plus 30 %. Il serait utile de clarifier les chiffres et de savoir de combien la facture a augmenté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Selon les travaux parlementaires, ce sont 40 milliards et 25 milliards d'euros. Le montant pour le renouvelables est évalué à 100 milliards d'euros. Le coût pour le consommateur n'est pas tout à fait le même. Autre question : le tarif B0 du gaz a augmenté de 45 % ; le tarif B1 du gaz de 28 %. Je rappelle que le tarif B0 correspond à la cuisson et à l'eau chaude et le B1 au chauffage individuel. Le tarif B0 du gaz a augmenté dans la même proportion que le tarif électrique ; en revanche, l'augmentation du tarif B1 est moins forte. Vous avez expliqué que des taxes nourrissaient l'augmentation. Entre 2008 et 2018, qu'est-ce qui j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Nous avons compris ce matin que dans l'augmentation annoncée de 5,9 %, 2,2 % représentaient l'effet de rationnement de l'ARENH. Des propos de la CRE, je retiens que l'augmentation du tarif prend en compte l'effet de rationnement. Selon vous, si c'est pris en compte, pour vous, cela devient neutre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

L'État perçoit une partie du coût sous forme de taxes qui sont prélevées pour subventionner les énergies dont vous nous dites qu'elles arrivent à maturité. En abaissant les taxes et donc en aidant moins les énergies vertes, on pourrait penser que le coût d'approvisionnement baissera. Avec l'arrivée à maturité de ces énergies, le dispositif fonctionnerait « naturellement », avec peut-être un tarif moins distordu du fait de moindres taxes. S'agissant du mode de production, cela mettrait fin à des dispositifs d'aide. D'autres acteurs, à l'instar de M. Choné, marquent la nécessité de conserver l'ARENH, mais quand je vois Enercoop, je me dis que si certains acteurs arrivent avec un modèle qui leur est particulier mais en adéquation avec les valeurs que porte le verdissement, pourquoi conserve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

... de l'énergie nucléaire à bas coût. Dans le même sens, on nous explique que les énergies renouvelables sont matures et que le coût du nucléaire, en réalité, n'est pas aussi bas et qu'il peut tendanciellement augmenter : la rentabilité du nucléaire serait plutôt derrière nous que devant nous. Mais on ne peut pas défendre simultanément l'idée que le nucléaire est rentable et qu'il faut maintenir un tarif historique pour financer le marché, et l'idée que le nucléaire sera de moins en moins rentable et qu'il faut investir dans les énergies « vertes ». Soit le nucléaire a un avenir, et dans ce cas il faut conserver l'ARENH et tracter le marché. Soit on considère que le nucléaire est fragile, et dans ce cas il faut peut-être arrêter de fonctionner avec l'ARENH.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...ément de la contribution climat énergie, ont été à l'origine du mouvement social que nous connaissons et dont les impacts vont sans doute bien au-delà de la seule expression des « gilets jaunes ». Nous avons déjà auditionné des représentants d'EDF, puis d'Enedis. Dans le cadre de nos échanges, ont notamment été évoquées les questions de la contribution au service public de l'énergie (CSPE) et du tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE), mais aussi des recettes et dépenses transitant par le compte d'affectation spéciale (CAS) « Transition énergétique », ainsi que la question des mécanismes de compensation par l'État des charges de service public de l'énergie à EDF. Créé par la loi de finances rectificative pour 2015, le CAS « Transition énergétique », que j'ai eu le plaisi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

J'insiste sur la nécessité d'un tableau des taxes par catégories. À l'exception de la TIRIB, on taxe donc sur la consommation finale et non sur le mode de production. Les modes de production des énergies renouvelables sont uniquement encouragés par des tarifs de rachat pour l'électricité ou par des subventions à l'installation de tel ou tel équipement, mais il n'existe pas de taxe différenciée sur le mode de production.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...l y a quinze jours. Vous représentez le producteur et fournisseur historique de l'électricité en France, EDF, qui a été confronté à plusieurs chocs. La dérégulation du marché de l'électricité a ainsi favorisé l'émergence de fournisseurs alternatifs, qui représentent aujourd'hui près du tiers des volumes consommés. Néanmoins, EDF conserve une part importante de la clientèle des particuliers : ses tarifs réglementés concernent toujours plus des trois quarts des ménages français. La montée en puissance des énergies renouvelables – phénomène assorti d'obligations de rachat de leur production à la charge de l'opérateur historique – a constitué un autre choc. La conséquence de ce bouleversement – à moins qu'il ne s'agisse d'une coïncidence : c'est à vous de nous le dire – a été une augmentation trè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Vous avez parlé des tarifs réglementés qui existent pour EDF et des prix de marché : pouvez-vous nous indiquer quelles sont actuellement les proportions respectives de ces deux types de tarification et leur évolution au cours des dernières années ? Autrement dit, quelle est la part qui reste en réglementé et celle qui est passée à l'autre régime ? Pour chacun de ces tarifs, est-ce que la composition des ressources en éner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

En somme, vous nous dites que nous payons le passé. Imaginons le parc éolien qui a été construit en 2000, avec certains tarifs de rachat. Est-ce qu'il n'y a vraiment plus aucun lien avec la CSPE ? Ou bien bénéficie-t-il aujourd'hui de la CSPE avant de bénéficier demain de la contribution carbone ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Lors du rattachement des éoliennes en mer, on a décidé d'alléger le coût du soutien à l'éolien en mer via la CSPE en abaissant les tarifs de rachat. Néanmoins, d'après mes informations, on a pris en charge une partie du raccordement de ces éoliennes via le TURPE. Faut-il en déduire que celui-ci participe en partie au financement de la transition énergétique en sus et lieu de la CSPE ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

Je tiens à démontrer que l'affirmation selon laquelle la suppression des TRV – tarifs réglementés de vente – entraînerait une augmentation du prix du gaz pour les abonnés est erronée. Il convient de comparer les tarifs réglementés du fournisseur historique avec ceux des six fournisseurs alternatifs dont les tarifs sont ceux du marché. Eh bien, cinq de ces six fournisseurs proposent des tarifs inférieurs à ceux du tarif réglementé. Faisons également quelques calculs en prenant, t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je tiens à élever une protestation vigoureuse contre cet article, qui a été introduit par le Gouvernement par la voie d'un amendement en commission déposé hors délai ordinaire et qui constitue une attaque en règle contre les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité. Si le projet de loi PACTE est un incroyable fourre-tout, qui aurait pu justifier l'introduction, à la dernière minute, de cet article visant à habiliter le Gouvernement, il n'a, à nos yeux, rien à y faire, d'autant que la disposition n'est accompagnée d'aucune étude d'impact. La question des tarifs réglementés de l'énergie exige un débat à part entière. L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Partageant en tout point les propos de mon collègue Dharréville, je tiens à rappeler à M. Bolo, qui a cherché à démontrer que la fin des TRV n'aurait aucun impact sur les prix, que la libéralisation du secteur est d'ores et déjà un échec : entre 2007 et 2017, la facture moyenne d'un client chauffé à l'électricité a augmenté de quelque 36 %. Or la fin des tarifs réglementés concernerait des millions de foyers, dont certains sont déjà en grande précarité énergétique : elle aggravera la hausse des tarifs tout en réduisant la capacité de l'État à conduire la transition écologique, puisqu'il ne disposera plus de ce levier pour agir. L'Union européenne, après avoir imposé l'ouverture à la concurrence du secteur de l'énergie, qui conduit à la privatisation d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...rien à voir avec le texte. À mon avis, du reste, cet amendement du Gouvernement, devenu un article du projet de loi, ne passera pas le cap du Conseil constitutionnel : je ne vois pas comment cela serait possible. Toutefois, à supposer qu'il y réussisse, nous dénonçons cet article que vous avez ajouté au texte et qui habilite le Gouvernement à légiférer par voie d'ordonnance afin de mettre fin au tarif réglementé du gaz pour les particuliers et – même si personne n'en parle – de l'électricité pour les entreprises électro-intensives. Les députés présents lors de l'examen du texte en commission spéciale ont pour le moins été surpris de voir le Gouvernement déposer un tel amendement : comme je l'ai déjà souligné, le véhicule législatif est plus que surprenant. Cette question, qui concerne l'énergi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... pas. Franchement, ce n'est pas sérieux ! Peut-être voulez-vous envoyer un signal aux acheteurs des parts d'Engie que l'État a prévu de céder. Cet article pourrait faire grimper un peu le cours de l'action. Vous voulez peut-être dire aux investisseurs : « Ne vous inquiétez pas, ce sera open bar ! » Franchement, tout cela n'est pas sérieux ! Je continue de combattre cet article, d'autant que les tarifs réglementés constituent l'une des dernières protections des consommateurs après tous les coups que vous avez donnés au service public de l'énergie dans notre pays. La seule chose que j'entends, c'est : « Faites confiance au marché ! De toute façon, on va y aller progressivement ! » Désolé, mais je ne fais pas confiance au marché.