Publié le 12 octobre 2020 par : M. Hetzel, M. Bazin, M. Abad, M. Reiss, M. Cattin, M. Meyer, M. Perrut, M. Door, M. Cinieri, Mme Anthoine, Mme Boëlle, M. Cordier, M. Grelier, M. Sermier, M. Pierre-Henri Dumont, Mme Duby-Muller, M. Bourgeaux, M. Bony, M. Brun, Mme Bazin-Malgras, M. Le Fur, M. Schellenberger, Mme Valentin, Mme Le Grip, M. Dive, M. Ferrara, Mme Kuster, Mme Audibert, M. Forissier, M. Rolland, M. Marleix, M. Gosselin, Mme Corneloup, Mme Levy, M. Saddier, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Genevard, Mme Poletti, M. Cherpion, M. Vialay, M. Reda, M. Di Filippo, M. Breton, M. Viry, M. Descoeur.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement s’inspire de la recommandation n°36 du rapport de la commission d’enquête sur la lutte contre les fraudes aux prestations sociales.
En effet, le rapport met en lumière l’expertise essentielle des praticiens conseils au sein de la branche maladie de la sécurité sociale afin de détecter la fraude.
À ce titre, le directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie, M. REVEL, a tenu ces propos devant la commission d’enquête susmentionnée : « Nous avons besoin de médecins-conseils, et les postes vacants ne sont pas toujours pourvus en raison de la tension générale sur le nombre de médecins. Or la majeure partie de nos dossiers contentieux nécessite une expertise médicale ».
C’est pourquoi cet amendement propose d’ouvrir le débat sur la stabilisation des effectifs des praticiens conseils et sur l’étude des possibilités d’associer des praticiens de professions paramédicales au sein de la Caisse nationale de l’assurance maladie.
Rappelons qu’un tel amendement est la seule solution dont dispose un parlementaire pour évoquer un sujet sans subir la censure de l’article 40 de la Constitution.
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