Publié le 19 mars 2018 par : M. Hetzel, M. Sermier, Mme Duby-Muller, M. Lurton, M. Straumann, M. Grelier, M. Jean-Pierre Vigier, Mme Bazin-Malgras, M. Brun, M. Le Fur, M. Aubert, M. Cinieri, M. Cordier, M. Cherpion, M. Pauget, M. Cattin, M. Leclerc, Mme Louwagie, M. Goasguen, M. Brochand, M. Abad, M. Ramadier, M. Bouchet, M. Reiss, Mme Anthoine, M. Reda, Mme Poletti, M. Menuel, M. Viala, Mme Dalloz, Mme Genevard, M. Rémi Delatte, Mme Lacroute.
Après l'alinéa 135, insérer l'alinéa suivant :
« Dans le cadre d'un dialogue avec les États voisins de l'Union européenne, la France étudiera avec ses partenaires l'opportunité de mettre éventuellement en place un système de défense anti-missiles ».
Compte tenu de l'évolution des menaces, il est un peu présomptueux d'affirmer que dissuasion nucléaire et défense anti-missiles sont contradictoires.
Engager une étude sur ce sujet avec nos partenaires et avec les États voisins de l'Union européenne aurait beaucoup d'avantages :
– approfondir la complémentarité éventuelle de ces deux concepts,
– répondre à la fois aux attentes de certains de nos partenaires,
– rendre aux Européens l'initiative sur cette question,
– prendre la mesure des enjeux technologiques d'un tel système et des retombées éventuelles de ces enjeux à l'échelle européenne.
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