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... de la police nationale et de la gendarmerie nationale, qui nous apporteront notamment leur éclairage sur la prise en charge des enfants et adolescents victimes de violences intrafamiliales. Sur les 122 mineurs victimes d'infanticide en 2018, 80 sont décédés dans le cadre intrafamilial et deux tiers des victimes étaient des enfants de moins de 5 ans, c'est pourquoi la crainte était grande que le confinement soit un terrain propice à l'accroissement des violences intrafamiliales. Nous avons ainsi pu constater une hausse considérable des appels au 119 et le nombre d'informations préoccupantes adressées par le 119 aux services départementaux de protection de l'enfance a crû de 30 %. Entre le 18 mars et le 10 mai 2020, 55 % des appels pris par les écoutants du 119 ont donné lieu à des informations préoc...
Quelle est votre appréciation du fonctionnement, pendant le confinement et pendant les semaines qui ont suivi, de la chaîne pénale et du traitement par les parquets des différentes plaintes ? Nous avons en effet auditionné toute une série d'associations avec lesquelles vous travaillez qui, elles, avaient une vision différente et insistaient sur le fait que la justice n'avait pas pu opérer les traitements nécessaires, suite aux plaintes déposées. Par ailleurs, vous n...
...mes un peu dans le noir, nous sentons l'attente, mais comment arriver à organiser cette aide à la parentalité ? Tel est le rôle des associations, mais aussi des institutions. Vous avez parlé du télétravail, mais toute une partie de nos concitoyens ne pouvait y avoir accès du fait de leur profession. Avez-vous le sentiment que beaucoup d'enfants sont restés seuls à la maison pendant la période du confinement, ou ont-ils été placés par les parents chez d'autres membres de la famille ? Cela pose en effet, en cas de reconfinement, la question des structures d'accueil pour les enfants dont les parents sont obligés de se déplacer sur leur lieu de travail. Enfin, vous avez évoqué un système de parrainage sur lequel je souhaiterais en savoir davantage.
. Ce phénomène, plutôt récent, surprend les professionnels. Or il est banalisé sur les réseaux sociaux, d'où la pertinence de la question s'agissant de la période de confinement. Il est donc grand temps, sans panique ni déni, de s'attaquer à la question de la prostitution des mineurs. Nous vous remercions pour votre venue. Nous préconisons vraiment que l'ONPE soit mieux saisi. N'hésitez pas à nous alerter et à nous fournir des préconisations d'ici la mi‑novembre. Nous tenons beaucoup à être force de propositions.
...avez-vous porté ? Il s'agit tout de même de jeunes, voire d'enfants à la rue, à l'abandon. Il est intéressant de constater qu'il y a eu des signalements, mais qu'avez-vous fait ? De nouvelles formes de cybermenaces apparaissent-elles actuellement ? Enfin, quid des enfants qui d'ordinaire, vivent de la mendicité, des vols et de la prostitution, soit des enfants encore davantage précarisés par le confinement qui a brutalement mis un terme à toutes leurs menues ressources ?
Nous avons reçu la PMI le 24 septembre. Pourquoi cette recrudescence en sortie de confinement ? Donnez-nous les raisons que vous voyez apparaître.
Avez-vous constaté, durant la période de confinement, une accélération des phénomènes de prostitution chez les jeunes mineurs ?
Je vous remercie individuellement et collectivement ; je remercie tous les bénévoles et associations que vous représentez. Bravo à l'Enfant bleu pour le dispositif mis en place pendant la période de confinement, afin de renforcer notamment les équipes du 119 ! Bravo à la Voix de l'enfant pour tout cet accompagnement auprès des plus précaires notamment ! Nous avons été en contact pendant le confinement et je sais à quel point vos actions ont été précieuses pour accompagner ceux qui ont la plus petite voix, ainsi que leurs familles. J'aurais un bouquet de questions, mais vais me limiter à trois. Tout d'a...
...il médico-judiciaires, mais entendre les enfants dans les commissariats, ce qui serait préjudiciable à l'audition des enfants. Par ailleurs, nous savons que dans les grandes métropoles, nombre de personnes précaires sont renvoyées vers les périphéries, voire dans le milieu rural, évidemment bien moins dotées en associations. Comment cela se passe-t-il, là, de manière très concrète, en période de confinement ? Nous avons en effet perçu une forme de désespérance, y compris chez certains maires qui ne savaient pas comment gérer des personnes qu'ils ne connaissent pas bien et relèvent de la grande précarité.
. Existe-t-il une différence fondamentale entre le confinement urbain et le confinement rural ?
. La crise a permis de les rendre plus visibles, ce qui constitue tout de même une très bonne nouvelle. Ces enfants sont affamés intellectuellement : ils ont besoin d'être nourris par l'école, ils sont extrêmement avides de savoir lire, calculer, et de tout ce que nous pouvons leur apporter. Telle était aussi la belle découverte du confinement, d'autant que les enseignants, eux, n'avaient pas lâché ces enfants-là.
. Encore faut-il également assurer la trêve en matière d'expulsions et prendre en compte le fait qu'un enfant est un enfant, et qu'il s'avère déjà extrêmement compliqué de survivre intellectuellement et physiquement, dans un hôtel social. Pendant le confinement, rien n'aurait été possible sans les associations et leur foi chevillée au corps, avant même l'État et les préfectures, parce qu'elles avaient déjà accès à ces populations. Nous avons du mal à imaginer comment il est possible de grandir dans ces conditions-là. Je pense donc que nombre de sujets méritent d'être abordés sous un angle extrêmement positif, à savoir la plus-value de ces enfants-là po...
... du courage. Mesdames, Monsieur, vous vous consacrez à l'accueil, à la formation et à l'aide à l'insertion des jeunes en difficulté. Vous intervenez auprès des familles avec un réseau de 240 établissements, notamment des maisons d'enfants à caractère social, des internats, des maisons de familles et des établissements scolaires. De quelle façon votre fondation a-t-elle pu fonctionner pendant le confinement et jusqu'à aujourd'hui ? De quelle façon l'épidémie et le confinement ont-ils affecté les enfants et les adolescents ? Comment cela a-t-il affecté leur parcours scolaire, leur santé psychique, leur situation sociale ? Avez-vous eu de bonnes surprises ? Si oui, lesquelles ? Nous avons besoin de rebonds, de prises en main. Comment les enfants accueillis dans vos établissements dans le cadre de l'a...
...es. Nous souhaitons savoir comment ces jeunes en situation de handicap et leur famille ont traversé cette crise, quelles ont été les incidences que l'interruption de soins a pu avoir sur la santé de ces enfants et adolescents, comment a été assurée la continuité pédagogique pendant la crise et au-delà, quelles solutions inédites se sont profilées, ce qu'il faudrait faire différemment en cas de reconfinement partiel, et quelles magnifiques expériences ont également été vécues. Je vous passerai tour à tour la parole pour une intervention liminaire, avant nos échanges avec les députés. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la v...
...sque tous les jours, dans sa vie hors covid. Elle a donc peut-être déployé des trésors de solutions pratiques, tout en nous donnant une leçon de résistance et de résilience. Les jeunes en situation de handicap et leurs familles ont été particulièrement affectés par la crise sanitaire, du fait à la fois de l'interruption ou de la diminution des dispositifs d'accompagnement et d'accueil pendant le confinement, des interdictions de visites et de sorties dans les structures d'hébergement, ou encore des difficultés d'apprentissage accrues par l'école à la maison et les contraintes sanitaires qui accompagnent la reprise de l'école. Des mesures spécifiques ont été prises, notamment l'assouplissement des règles de sortie par le confinement pour les personnes en situation de handicap, au début du mois d'avri...
Quel plaisir de vous voir, après toutes ces visioconférences pendant le confinement ! Ainsi que vous l'avez indiqué, vous avez pris soin de nous tenir informés. Vous parliez de coordination : il s'agit bien de cela, pour réussir ce à quoi nous aspirons. Les masques sont un barrage à la communication. À la rentrée scolaire, le problème s'est posé pour les élèves sourds et malentendants ainsi que pour leurs professeurs. Vous vous êtes très rapidement saisie du sujet. Des commande...
...r de manière pérenne le week-end –, les jeunes filles en résidence ont été mises devant le choix soit de retourner dans leur famille, soit de rester dans leur institution, isolées dans la chambre et sans visite. Et je ne parlerai pas de l'école, que vous avez évoquée largement. Être à la fois en situation de handicap, jeune et femme semble avoir démultiplié les difficultés rencontrées pendant le confinement. À l'heure du déconfinement, ces jeunes femmes sont restées isolées. Toutes n'ont pas pu se déconfiner, sortir, recevoir des visites, certains établissements les contraignant encore à l'isolement, ce qui engendre stress et insécurité psychique. Les mesures sanitaires sont encore très fortes et l'état de pandémie peut laisser présager un nouveau reconfinement. Avez-vous constaté ces difficultés p...
Vous avez parlé du RSA jeune. Lorsque nous abordons la question à l'Assemblée, la réponse est qu'il existe des accompagnements par les missions locales ou d'autres dispositifs. J'aimerais savoir ce que vous en pensez. Les missions locales ont-elles joué leur rôle pendant le confinement ? Cela peut-il être un point de sortie ? S'agissant des impacts, nous savons que les enfants n'ont pas pu suivre un certain nombre de traitements qui leur étaient prescrits auprès de psychologues, psychothérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes. Quel en est l'impact à votre avis ? Vous avez indiqué que vous aviez de nombreux services. Tous ces services ont-ils pu continuer à fonctionner ? Si...
Je veux d'abord vous dire merci, à vous, à tout le personnel encadrant et toutes les équipes. Un très beau centre Apprentis d'Auteuil se trouve à Meudon dans ma circonscription. Je suis allée les rencontrer au lendemain du déconfinement, notamment dans les deux foyers d'urgence et j'ai mesuré à quel point leur implication était déterminante. Dans les deux foyers que j'ai visités, les enfants et les jeunes étaient sereins. Ce temps qui leur a été donné pour se poser une fois dans leur vie a même permis à certains de reprendre des forces. Leur inquiétude sur la poursuite de leurs études m'a frappée lorsque je suis allée à leur re...