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Nous reprenons les auditions de la commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences, consacrées à la situation et à la gestion de l'eau en Guadeloupe. Dans un premier temps, nous allons recevoir les acteurs du monde associatif, avec les représentants suivants : ‑ Mme Flavie Danois, présidente de l'Association des usagers Eaux de Guadeloupe, ‑ M. Harry Olivier, président de la Fédération des associations d'usagers de l'eau de Guadeloupe (FADUEG), ‑ M. Alain Lascary, président de la confédération syndicale des familles de Guadeloupe, ‑ M. Jean-Luc Touly, président du Front républicain d'intervention contre la corruption, ‑ M. Jacques Davila, secrétaire général du Comité de l'eau et de l'environnement, ‑ M. Alain-Fé...
Il nous a été indiqué hier qu'à peu près 50 % des eaux de baignade en Guadeloupe sont de mauvaise qualité. En êtes-vous conscient ? Votre activité touristique s'en ressent-elle ?
Monsieur Nagam, vous avez parlé de gabegie à propos de la Générale des eaux. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Dans un article du Courrier de la Guadeloupe du 24 avril 2015, vous avez déclaré que la Générale des eaux de Guadeloupe « encaissait et se payait elle-même. » Pouvez-vous développer cette déclaration ?
Monsieur le maire, qui est responsable selon vous du fait que 60 % de l'eau produite en Guadeloupe parte dans les fuites des réseaux ? Qui est responsable de l'état du réseau de distribution d'eau et des tours d'eau ?
Vous avez parlé à l'instant de brutalité dans le cadre des transferts. Pouvez-vous préciser les conditions de départ de la Générale des eaux ? Quel état l'état des finances d'une part, et du réseau d'autre part ?
Vous avez évoqué l'état catastrophique des réseaux. Les instances de Guadeloupe se sont mises d'accord sur un plan de 71 millions d'euros pour résorber ce problème. Or nous avons connaissance d'estimations selon lesquelles un milliard d'euros seraient nécessaires pour remettre le réseau en l'état. Cette somme vous paraît-elle suffisante pour mettre un terme à la détresse de la population ?
N'avez-vous pas connaissance de l'état des finances et du réseau de la Générale des eaux ?
Vous affirmez que la Générale des eaux n'a pas assumé sa responsabilité d'effectuer le travail contractuel de rénovation des réseaux. Selon vous, le SIAEAG n'at-il aucune responsabilité particulière dans la situation de l'eau en Guadeloupe ?
Il nous a été indiqué à l'instant par le directeur de l'office de l'eau que 50 % des eaux de baignade en Guadeloupe présentaient une qualité à améliorer. En êtes-vous conscient en tant que maire, et quelles en sont les conséquences au quotidien ?
Vous avez indiqué être arrivé aux affaires en 2014. Ce moment a coïncidé avec le départ de la Générale des eaux en tant que fermier en Guadeloupe. J'ai l'impression que vous faites un amalgame entre l'arrivée de M. Bernier et ses équipes aux responsabilités, et les dysfonctionnements liés aux tours d'eau. Comment expliquez-vous qu'à partir de 2014, les tours d'eau se soient intensifiés, et que la population guadeloupéenne ait eu l'impression que le système d'eau dysfonctionnait plus qu'avant ?
Madame la présidente, qui est responsable du fait que 60 % de l'eau produite en Guadeloupe parte dans les fuites des réseaux ?
Vous affirmez donc qu'en réalité, les carences de l'entretien du réseau d'eau en Guadeloupe étaient masquées par le fait que la Générale des eaux gérait le système de manière globale en Guadeloupe, et qu'à partir du moment où les EPCI en ont chacune eu la responsabilité, les difficultés sont apparues. Néanmoins, qu'est-ce qui empêchait chaque entité de gérer sa partie et d'assurer les tâches qu'effectuait la Générale des eaux globalement en Guadeloupe ?
Vous indiquez que la Générale des eaux n'a pas fait son travail concernant l'exploitation du réseau. Pourquoi une telle multinationale n'a-t-elle pas rempli sa part du contrat ?
Parlons du fermier, essentiellement la Générale des eaux, filiale de Veolia. À votre avis qui était en charge du gros entretien du réseau durant les décennies passées, le fermier ou l'autorité organisatrice ?
Combien de temps faudra-t-il pour stopper la pollution des eaux de baignade ?
Lors du départ de la Générale des eaux, des clauses de sortie ont été conclues avec les différentes autorités organisatrices et les communautés d'agglomération. Qu'en avez-vous pensé ?
Était-il possible à l'époque d'obtenir des conditions de sortie du fermier Veolia-Générale des eaux plus favorables ? Fallait-il que les communautés d'agglomération fassent preuve d'une vigilance accrue ?
Que risque-t-on aujourd'hui à se baigner dans ces eaux dont la qualité doit être améliorée ?