Publié le 11 février 2019 par : Mme Luquet, Mme Bannier, M. Berta, Mme Essayan, M. Garcia, Mme Mette, Mme Maud Petit, M. Balanant, M. Barrot, M. Baudu, Mme Benin, M. Bolo, M. Bourlanges, M. Bru, M. Cubertafon, Mme de Sarnez, Mme de Vaucouleurs, Mme Deprez-Audebert, M. Duvergé, Mme El Haïry, Mme Elimas, M. Fanget, Mme Florennes, M. Fuchs, Mme Gallerneau, M. Hammouche, M. Isaac-Sibille, Mme Jacquier-Laforge, M. Joncour, M. Lagleize, M. Lainé, M. Laqhila, Mme Lasserre-David, M. Latombe, M. Mathiasin, M. Mattei, M. Michel-Kleisbauer, M. Mignola, M. Millienne, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Poueyto, M. Ramos, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Waserman.
L'article L. 312‑9 du code de l'éducation est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Au sein des écoles maternelles, ne peut constituer un outil pédagogique ou de loisir, tout équipement numérique exposant l'enfant à un écran ».
La majorité des apprentissages se font avant l'âge de 6 ans, période où l'enfant se construit et se sociabilise. Cet apprentissage doit se faire à travers le réel et non le virtuel.
De nombreuses études démontrent que l'abus d'écrans entraine des troubles non négligeables dans le développement de l'enfant, que ce soit de la vue, de l'attention ou encore du sommeil.
Pour l'ensemble de ces raisons et au nom du principe de précaution, il convient de ne pas faire entrer les écrans dans l'enseignement avant l'école élémentaire.
Tel est l'objet de cet amendement.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.