Publié le 28 avril 2019 par : M. Berta, Mme Bannier, M. Garcia, Mme Mette, M. Mignola, Mme Maud Petit, M. Balanant, M. Barrot, M. Baudu, Mme Benin, M. Bolo, M. Bourlanges, M. Bru, M. Cubertafon, Mme de Sarnez, Mme de Vaucouleurs, Mme Deprez-Audebert, M. Duvergé, Mme El Haïry, Mme Elimas, Mme Essayan, M. Fanget, Mme Florennes, M. Fuchs, Mme Gallerneau, M. Hammouche, M. Isaac-Sibille, Mme Jacquier-Laforge, M. Joncour, M. Lagleize, M. Lainé, M. Laqhila, Mme Lasserre-David, M. Latombe, Mme Luquet, M. Mathiasin, M. Mattei, M. Michel-Kleisbauer, M. Millienne, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Poueyto, M. Ramos, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Waserman.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’organisation actuelle des études supérieures de musique, et des diplômes qui les sanctionnent, est un frein au développement professionnel des musiciens et professeurs de musique français à l’international.
Seuls deux conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse sont habilités à délivrer le diplôme national supérieur professionnel de musicien qui s’inscrit dans le cadre du processus de Bologne de reconnaissance mutuelle des diplômes en Europe. À titre de comparaison, l’Allemagne dispose de trente établissements délivrant un diplôme d’enseignement supérieur en musique reconnu hors de ses frontières.
Les diplômes attribués par les conservatoires à rayonnement régional et départemental (DEM), dépendant du ministère de l’intérieur, sont quant à eux sous-évalués et considérés comme équivalents au baccalauréat. Ils ne permettent ni reconnaissance ni équivalence à l’étranger, alors même que les études pour les obtenir sont réputées difficiles.
Les filières universitaires, pour leur part, délivrent des formations en musicologie et non en musique.
Le présent amendement vise donc à compléter les missions du futur Centre national de la musique d’une participation à la meilleure reconnaissance des études de musique françaises à l’international, préalable indispensable au développement international de la filière musicale et au renforcement de la présence des artistes français à l’étranger.
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